Un responsable russe évoque de possibles frappes contre des sites militaires britanniques, avec publication d’une carte des cibles
Auteur: Simon Kabbaj
Une menace cartographiée

L’atmosphère s’alourdit brutalement ce matin. Dmitry Rogozin, ce sénateur russe que nous connaissons bien pour avoir dirigé leur agence spatiale, vient de franchir un cap qui fait froid dans le dos. Il ne s’agit plus de simples mots en l’air, mais d’une carte précise, presque chirurgicale, qu’il a publiée pour nous avertir. Ce document cible vingt-trois sites britanniques, des centres névralgiques de notre défense et de notre industrie, désignés sans détour comme des cibles potentielles. C’est une réaction épidermique, je suppose, aux propos tenus par Ben Wallace, qui suggérait d’étouffer la Crimée ; la riposte de Moscou ne s’est pas fait attendre et elle est glaciale.
Rogozin a répliqué en conseillant ouvertement aux oligarques russes de ne pas laisser leurs enfants étudier chez nous, car le Royaume-Uni serait devenu, selon ses termes, un lieu « mortellement dangereux ». C’est une menace directe, sans filtre, qui nous rappelle cruellement la fragilité de notre sécurité actuelle face à ces tensions géopolitiques grandissantes. Cette carte n’est pas un dessin anodin ; elle transforme nos lieux de vie en coordonnées de frappe, et c’est bien cela qui est le plus inquiétant pour nous tous qui espérons encore, peut-être naïvement, que la raison l’emportera sur la fureur.
La rhétorique de la terreur télévisée

Et puis, il y a le bruit de fond, incessant et violent, des télévisions d’État russes qui amplifie cette angoisse. Vladimir Solovyov, le propagandiste en chef du Kremlin dont les scripts semblent trempés dans le vitriol, a repris cette carte avec une virulence qui laisse pantois. Il a traité notre ancien ministre Wallace de « moins que rien », avant de brandir la menace apocalyptique de l’arme nucléaire sous-marine Poséidon, capable, selon lui, d’effacer notre île de la carte. C’est une rhétorique de la terreur pure, conçue pour nous effrayer, nous, les citoyens ordinaires, en nous faisant sentir tout petits face à une puissance destructrice démesurée.
Il a même ajouté, avec un cynisme qui glace le sang, que si des Britanniques venaient à mourir, ils ne devraient s’en prendre qu’à leurs propres dirigeants pour avoir attiré le malheur. Cette mise en scène macabre s’appuie, ironiquement, sur un document public de notre propre gouvernement datant de 2025, détourné ici pour servir de « menu » à une potentielle destruction. Solovyov, dans ses diatribes, semble se délecter de cette escalade verbale, nous traitant « d’idiots » qui recevront ce qu’ils méritent. C’est, je crois, une guerre psychologique autant que stratégique, visant à briser notre moral collectif.
Conclusion : le spectre de la tamise

Comme si le ciel ne suffisait pas, la menace plonge désormais dans nos eaux troubles, réveillant de vieux démons. Avez-vous entendu parler du SS Richard Montgomery ? C’est cette épave américaine de la Seconde Guerre mondiale, échouée dans l’estuaire de la Tamise, qui contient encore 1 400 tonnes d’explosifs instables. L’historien russe Andrey Sidorov a suggéré, avec un sourire en coin qui met mal à l’aise, que des forces spéciales pourraient faire sauter ce navire en guise de « vengeance ». Il imagine déjà, avec une précision effrayante, l’inondation catastrophique de nos villages côtiers et de nos ports qui s’ensuivrait immédiatement.
« Il faut commencer par ça, dès aujourd’hui », a-t-il lancé, tout en demandant sarcastiquement à ne pas être accusé de terrorisme. Utiliser les fantômes d’une guerre passée pour déclencher l’enfer aujourd’hui, voilà une idée qui dépasse l’entendement et touche au cynisme absolu. C’est une perspective sombre, certes, mais qui montre à quel point chaque vulnérabilité, même historique, est désormais scrutée par Moscou pour maintenir cette pression constante sur nos nerfs. Nous vivons une époque où même les épaves endormies peuvent devenir des armes, et cela invite, hélas, à la plus grande vigilance.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.