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Une découverte rare : Un nouveau groupe sanguin identifié chez seulement trois personnes
Crédit: lanature.ca (image IA)

Au-delà du A, B et O

On vous a probablement déjà demandé votre signe astrologique ou peut-être même la couleur de votre aura, des questions auxquelles il est facile de répondre avec un peu d’imagination. Mais si on vous demande votre groupe sanguin, la réponse semble souvent plus rigide, presque gravée dans le marbre : A, B, AB ou O. Pourtant, la biologie humaine est bien plus capricieuse et imprévisible que nos manuels scolaires ne le laissent penser. Des chercheurs travaillant dans un hôpital thaïlandais viennent de tomber sur une anomalie fascinante, une sorte de bug dans la matrice biologique. En analysant des échantillons de sang, ils ont découvert une variante totalement inconnue jusqu’ici, ce qui porte désormais le nombre total de groupes sanguins répertoriés à quarante-neuf. C’est fou quand on y pense, non ?

Ce qui rend cette découverte particulièrement troublante, c’est son incroyable rareté. Imaginez un peu : sur les huit milliards d’êtres humains qui peuplent notre planète, seules trois personnes ont été identifiées avec ce sang particulier. C’est infiniment peu. Ce nouveau venu, causé par quatre mutations génétiques spécifiques, nous rappelle à quel point nous sommes complexes. Je me dis souvent qu’on pense avoir tout cartographié, tout compris de notre corps, et puis boum, la nature nous sort une nouveauté de son chapeau. Cette trouvaille soulève pas mal de questions sur ce qui circule réellement dans nos veines sans qu’on le sache vraiment.

Une affaire d’antigènes et de sucres

credit : lanature.ca (image IA)
Pour bien saisir le truc, il faut revenir un instant aux bases, un peu comme une recette de cuisine qu’on aurait oubliée. Notre sang est défini par des antigènes, des sortes de petits drapeaux faits de sucres et de protéines qui disent au système immunitaire : « Hé, je suis là, ne me tuez pas ! ». C’est le vieux système ABO, mis en place par Karl Landsteiner en 1901, qui régit tout ça. Le groupe A a ses sucres, le B a les siens, et le AB… eh bien, il a les deux, logique. Mais parfois, la machine se grippe ou innove. Les transfusions sanguines reposent entièrement sur cette compatibilité ; si vous donnez le mauvais sang, les anticorps attaquent, et c’est la catastrophe assurée. C’est pour ça que le O négatif est si précieux, car il passe partout.

Mais il existe des groupes encore plus rares que le O négatif, des cas qui donnent des sueurs froides aux médecins urgentistes. Vous avez peut-être entendu parler du « sang en or » ou Rh-null, qui ne concerne qu’une cinquantaine de personnes dans le monde ? Eh bien, notre nouvelle découverte s’inscrit dans cette lignée d’exceptions médicales. Les scientifiques ont identifié ce qu’ils appellent le type B(A). C’est assez technique, mais pour faire simple, ces personnes ont principalement des antigènes B, mais avec des traces inattendues d’antigènes A. C’est un mélange hybride extrêmement rare qui défie les catégories habituelles. C’est un peu comme trouver une pièce de puzzle qui ne rentre dans aucune boîte existante.

L’énigme du type B(A)

credit : lanature.ca (image IA)
Ce qui s’est passé en Thaïlande est une véritable enquête policière à l’échelle microscopique. En testant le sang de patients et de donneurs, les résultats ne collaient tout simplement pas avec les grilles de lecture habituelles. On imagine la tête des techniciens devant ces incohérences ! Ils ont fini par isoler ce fameux groupe B(A) chez un patient et deux donneurs seulement. L’étude, publiée récemment, explique que ces individus portaient des altérations génétiques identiques, mais différentes de tout ce qu’on avait vu auparavant. Des mutations similaires avaient déjà été aperçues ailleurs en Asie, mais jamais avec cette configuration précise dans la population thaïlandaise. C’est la preuve que nos gènes jouent parfois à la loterie sans nous prévenir.

Ces quatre mutations sur le gène ABO créent une structure sanguine qui n’est ni tout à fait l’une, ni tout à fait l’autre. C’est fascinant de voir comment une infime variation sur un chromosome peut créer une identité biologique unique. Les chercheurs soulignent que ces divergences entre donneurs et receveurs, même au sein d’une même ethnie, peuvent compliquer les choses à l’hôpital. Cela nous montre que la médecine de précision a encore de beaux jours devant elle. Je suppose que pour ces trois personnes, savoir qu’elles possèdent un sang quasi unique au monde doit être une sensation étrange, un mélange de fierté et d’inquiétude, surtout s’il faut trouver un donneur compatible un jour.

Conclusion : Vers de nouvelles découvertes ?

Cette découverte, bien qu’elle semble anecdotique avec seulement trois cas connus, est en réalité cruciale pour la sécurité transfusionnelle. Elle nous rappelle brutalement que le système ABO n’est pas une science figée, mais un paysage en évolution. Si nous avons trouvé ce type B(A) aujourd’hui, combien d’autres variantes silencieuses attendent d’être détectées ? Il est fort probable que d’autres personnes, ailleurs dans le monde, portent en elles des types sanguins non répertoriés sans jamais s’en douter. La diversité humaine est décidément inépuisable et pleine de surprises.

Au final, cette histoire nous invite à rester humbles face à la biologie. On a tendance à vouloir tout classer dans des cases bien nettes, mais la vie déborde toujours un peu. Peut-être que demain, une autre équipe de chercheurs trouvera un 50ème groupe sanguin dans un autre coin du globe. D’ici là, ces travaux permettront sans doute de sauver des vies en affinant les protocoles de transfusion. C’est rassurant de voir que la science continue de creuser, même pour des cas aussi isolés, vous ne trouvez pas ?

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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