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Trump critique les exportations canadiennes : « Ils fabriquent des choses dont nous n’avons pas besoin »
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Entre compliments glacés et flou artistique

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Donald Trump a encore frappé avec ce style inimitable qui lui est propre, mélangeant sans vergogne compliments sportifs et froideur diplomatique. Interrogé dimanche dernier sur une éventuelle reprise des négociations commerciales avec le Canada, le président américain a lâché un vague « On verra », avant de bifurquer — assez curieusement, je dois dire — sur le talent des Canadiens pour le hockey sur glace. C’est du Trump tout craché, n’est-ce pas ? Il admet volontiers que le Canada est un « endroit spécial » peuplé de « négociateurs coriaces », tout en laissant planer un doute pesant sur l’avenir de nos échanges économiques. On sent bien que le dossier reste épineux et que la flatterie sportive ne suffit pas à masquer les tensions réelles.Malgré cette incertitude palpable, il insiste sur sa bonne relation avec le Premier ministre Mark Carney. C’est un peu contradictoire, non ? D’un côté, il affirme que le Canada produit des choses dont les États-Unis n’ont pas besoin car ils les fabriquent aussi, et de l’autre, il vante une amitié solide. Cette rhétorique, qui souffle le chaud et le froid, laisse les observateurs assez perplexes. On se demande parfois si c’est une stratégie de négociation calculée ou simplement une pensée vagabonde. Quoi qu’il en soit, cette déclaration faite juste avant le gala du Kennedy Center montre que rien n’est jamais joué d’avance avec nos voisins du sud, et que la vigilance reste de mise.

Rencontres en coulisses et vieilles rancunes publicitaires

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Il semble pourtant que les lignes bougent en coulisses, ou du moins, qu’on essaie maladroitement de se parler. Trump a mentionné une rencontre d’une trentaine de minutes avec Mark Carney et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, juste après le tirage au sort de la Coupe du Monde. Une conversation jugée « très productive » par le président américain, centrée essentiellement sur le commerce. Le bureau de Carney, peut-être un peu plus optimiste sur le chronomètre, parle de 45 minutes constructives pour tenter de sauver l’accord CUSMA. C’est rassurant de voir qu’ils se parlent, même si on devine aisément que la glace est loin d’être totalement brisée entre les trois leaders nord-américains.Mais rappelez-vous pourquoi tout cela a capoté brutalement en octobre dernier. C’est cette fameuse publicité ontarienne anti-tarifs qui a mis le feu aux poudres. Vous savez, celle utilisant la voix de l’ancien président Ronald Reagan ? Trump n’a pas du tout apprécié la manœuvre, la qualifiant de « fausse » sur son réseau Truth Social avant de stopper net les négociations. C’était une réaction épidermique, presque théâtrale — typique de sa méthode de pression maximale. Le Premier ministre ontarien Doug Ford a bien dû suspendre la campagne après coup, mais le mal était fait, diffusé en plein pendant les World Series. C’est fou comme un simple spot radio peut faire dérailler la diplomatie internationale, c’est presque irréel quand on y pense.

Excuses tardives et maladresses diplomatiques

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L’ambiance était tout aussi électrique lors du récent sommet de l’APEC en Corée du Sud. Au départ, Trump avait juré ses grands dieux qu’il ne rencontrerait pas Carney — il avait même posté qu’il n’était pas venu là-bas pour voir le Canada ! Pourtant, le destin (ou le protocole rigide) est parfois facétieux : ils se sont retrouvés face à face lors d’un dîner d’État officiel. Carney a plus tard confié à Global News que la discussion fut bonne. C’est probablement à ce moment-là que notre Premier ministre a présenté ses excuses pour la publicité controversée. Il a admis que ce n’était pas son initiative, une confession sans doute nécessaire pour apaiser l’ego présidentiel froissé, je suppose.Cependant, tout n’est pas rose du côté canadien non plus, loin de là. Mark Carney a eu un moment de maladresse assez marquant lors du G20 en Afrique du Sud fin novembre. Quand on lui a demandé quand il avait parlé à Trump pour la dernière fois, il a répondu un brusque « Qui s’en soucie ? ». Une sortie étonnante pour un diplomate, avouons-le. Il a dû pédaler en arrière aux Communes quelques jours plus tard, admettant un « mauvais choix de mots » sur un sujet sérieux. C’est humain de s’agacer, mais à ce niveau de responsabilité, chaque petite phrase compte. Entre les humeurs changeantes de l’un et les gaffes de l’autre, la relation ressemble parfois à un vieux couple qui se chamaille.

Conclusion : Un avenir incertain sur la glace

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Au final, que devons-nous vraiment retenir de ce ballet diplomatique un peu chaotique ? Trump nous trouve bons au hockey, c’est gentil, mais cela ne remplira malheureusement pas les carnets de commandes de nos entreprises. Le fait qu’il qualifie les Canadiens de « négociateurs coriaces » est peut-être le seul vrai compliment à prendre au sérieux ici. Cela prouve au moins qu’il sait que nous ne lâcherons rien facilement. La relation reste cordiale en apparence, mais terriblement complexe sur le fond. On navigue un peu à vue, ballottés entre des tweets rageurs et des dîners officiels polis.Il faudra sans doute beaucoup de patience et de doigté pour ramener une véritable sérénité dans nos échanges commerciaux. Les tarifs douaniers restent une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, et ce n’est pas une simple excuse pour une vieille publicité qui réglera tout par magie. Restons vigilants, car avec un voisin aussi imprévisible et volubile, la situation peut changer du jour au lendemain. Pour l’instant, on se contentera de savoir que notre talent sur la glace est reconnu à la Maison-Blanche… c’est toujours ça de pris, non ? L’avenir nous dira si le sport peut vraiment adoucir les mœurs économiques.
Selon la source : cbc.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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