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Zelensky rejette les pressions américaines et refuse de céder le moindre territoire à la russie
Crédit: lanature.ca (image IA)

La ligne rouge ukrainienne face à Washington

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Malgré les tentatives de l’administration américaine pour pousser à un «compromis douloureux» avec Moscou, le président ukrainien Volodymyr Zelensky campe sur ses positions. Au cœur d’une intense offensive diplomatique européenne, il a réaffirmé son refus catégorique d’abandonner le moindre pan de territoire à la Russie, transformant la cession territoriale en ligne rouge infranchissable.

Le dilemme légal et moral de la capitulation

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Interrogé lundi soir par des journalistes lors d’un échange sur WhatsApp, M. Zelensky a été lapidaire concernant les conditions de sortie de guerre posées par Moscou. «Il est indéniable que la Russie insiste pour que nous cédions des territoires. Nous, clairement, ne voulons rien céder. C’est pour cela que nous nous battons», a-t-il affirmé.

Le président a enfoncé le clou, invoquant des raisons légales et éthiques qui, selon lui, interdisent toute transaction foncière. «La loi ne nous en donne pas le droit. Ni notre Constitution, ni le droit international, et, pour être franc, nous n’en avons pas non plus le droit moral», a-t-il détaillé, signifiant que le prix à payer pour la paix ne peut être la souveraineté nationale.

Pression accrue des états-unis et le poids du donbass

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Cette position ferme intervient alors que la pression de Washington se fait de plus en plus sentir. L’ancien président américain Donald Trump, s’exprimant dans Politico mardi, a exhorté Kyiv à accepter la proposition américaine de cession territoriale, arguant que Moscou détenait un avantage militaire incontestable sur le terrain et que «c’est généralement la taille qui l’emporte».

Le point de blocage majeur dans les pourparlers visant à réduire les divergences sur la proposition de paix américaine reste l’exigence que Kyiv abandonne le contrôle de la région du Donbass, actuellement majoritairement occupée illégalement par l’armée russe. Il s’agit là d’une ligne rouge pour l’Ukraine et ses alliés européens qui, eux, s’opposent fermement à toute idée de démembrement du pays.

Le pivot diplomatique vers les garanties européennes

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Face à cette impatience transatlantique, le président Zelensky a multiplié les rencontres ces derniers jours, cherchant à consolider un front uni en Europe. Après s’être entretenu lundi à Londres avec Keir Starmer et avoir vu le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz, il était mardi à Rome.

Il y a notamment rencontré la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni pour insister sur «l’importance de l’unité des États-Unis et de l’Europe» et discuter de la recherche de «garanties de sécurité solides» pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression future. Ces garanties de sécurité, tant européennes qu’américaines, sont considérées par Kyiv et ses alliés comme le seul moyen d’empêcher que tout cessez-le-feu ne soit qu’une pause temporaire dans le conflit.

Le vatican et les conditions de la paix

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Dans sa tournée diplomatique, M. Zelensky s’était également rendu à Castel Gandolfo pour une audience avec le pape. Le Saint-Siège, tout en maintenant une délicate neutralité et en qualifiant le peuple ukrainien de «martyr», a réitéré sa nécessité de poursuivre le dialogue.

Léon XIV a exprimé son souhait que les initiatives diplomatiques en cours débouchent sur une «paix juste et durable». Ce plaidoyer pour un dialogue continu se heurte cependant aux accusations répétées de Kyiv selon lesquelles Vladimir Poutine fait traîner les négociations pour laisser le temps à ses forces de progresser lentement mais sûrement sur le terrain.

Élections sous conditions de sécurité

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Le processus de paix actuel, a précisé le président ukrainien, repose sur l’élaboration de trois documents distincts avec ses partenaires : un cadre général en 20 points, un texte sur les garanties de sécurité et un dernier concernant la reprise économique du pays. Une version mise à jour de la proposition de Kyiv devait d’ailleurs être remise aux États-Unis ce mercredi.

Parallèlement, M. Trump avait également relancé l’idée d’élections présidentielles immédiates, chose que la loi martiale en Ukraine interdit actuellement. Répondant indirectement à cette requête, M. Zelensky a demandé l’aide de ses alliés pour «assurer la sécurité des élections», promettant qu’elles pourraient avoir lieu dans les «60 à 90 prochains jours» une fois cette condition remplie.

L’intensification des frappes aériennes

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Pendant que les diplomates s’affrontent sur les plans de paix et les calendriers électoraux, le conflit armé, lui, ne connaît aucun répit. La nuit dernière, la Russie a lancé une vague massive de 110 drones, visant notamment les infrastructures énergétiques cruciales, ce qui a provoqué des coupures d’urgence dans plusieurs régions ukrainiennes.

Simultanément, Kyiv a poursuivi ses propres attaques de drones contre le territoire russe et la Crimée occupée, y compris une frappe lointaine en Tchouvachie, loin derrière la ligne de front. Ces échanges de frappes aériennes, qui se multiplient, rappellent brutalement que la réalité militaire, celle où la «taille l’emporte», reste la toile de fond sombre de toute négociation diplomatique.

Selon la source : lactualite.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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