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Le coût des enfants explose au Canada : 72 % des parents sous une pression financière inédite
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une pression financière inédite

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On a beau dire que l’argent ne fait pas le bonheur, il contribue grandement à la tranquillité d’esprit, et en ce moment, c’est la panique à bord pour beaucoup de familles. Être parent, c’est déjà un job à temps plein, mais quand on y ajoute l’angoisse de fins de mois impossibles, ça devient carrément une mission commando. Selon un récent sondage de la RBC sur les finances familiales, nous sommes nombreux à être pris au dépourvu : 72 % des parents avouent avoir été surpris par la hausse brutale des dépenses liées à leurs enfants cette année.

C’est le genre de constat qui fait un peu mal au ventre, vous ne trouvez pas ? On a l’impression de courir après le temps, et maintenant après l’argent. Pour 60 % des répondants, le budget du ménage n’a jamais été aussi serré, étiré jusqu’au point de rupture. C’est une réalité palpable, presque physique : cette sensation d’étouffement quand on réalise que le coût de la vie ne laisse plus aucune marge de manœuvre, transformant la gestion du foyer en un véritable numéro d’équilibriste.

Le dilemme des Fêtes et les « petits plus » qui coûtent cher

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Et là, on arrive dans la zone de turbulence avec les Fêtes qui approchent. C’est terrible, cette culpabilité, non ? Plus de la moitié des parents disent que leur budget est trop juste pour offrir ce qu’ils voudraient à leurs enfants. Pire encore, près de la moitié se sentent obligés d’acheter plus qu’ils ne le peuvent, juste pour ne pas décevoir. C’est le piège classique : on veut bien faire, on veut voir des étoiles dans leurs yeux, mais derrière, c’est le compte en banque qui vire au rouge vif.

Mais il n’y a pas que Noël. Il y a tous ces frais invisibles qui s’accumulent sournoisement tout au long de l’année : les sorties scolaires, le matériel de sport, les camps de jour… Dawn Tam, experte chez RBC, le souligne bien : on sous-estime souvent la facture totale de ces « extras ». Quelques centaines de dollars par-ci, quelques milliers par-là, et soudainement, on est submergé. On veut donner tous les avantages possibles à nos petits, c’est naturel, mais à quel prix pour notre stabilité financière ?

Sacrifier demain pour survivre aujourd’hui

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C’est ici que les chiffres deviennent vraiment inquiétants, voire un peu tristes. Pour garder la tête hors de l’eau, une majorité de parents (67 %, rendez-vous compte !) sont prêts à sacrifier leur propre avenir financier. On pioche dans l’épargne-retraite, on vide le fonds d’urgence — ce que 41 % ont déjà fait — ou pire, on s’endette. C’est un réflexe de survie, certes, mais c’est aussi une hypothèque dangereuse sur l’avenir. On se dit « on verra plus tard », sauf que le plus tard arrive souvent plus vite qu’on ne le pense.

La situation est encore plus critique pour les familles monoparentales. Imaginez gérer cette tempête avec un seul revenu… Dawn Tam rappelle à juste titre que c’est un défi immense de concilier les besoins immédiats et l’épargne future dans ces conditions. Pourtant, il ne faut pas baisser les bras : des solutions existent, souvent cachées dans les détails de nos dépenses, pour optimiser ce qui peut l’être. L’important, c’est peut-être d’oser en parler et de chercher des conseils avant que la situation ne devienne irréversible.

Conclusion : Vers une année 2026 sous tension ?

Au final, ce que cette étude met en lumière, c’est une anxiété généralisée qui ne semble pas près de retomber. Avec 94 % des parents qui craignent que les coûts ne grimpent encore l’an prochain, l’optimisme n’est pas vraiment au rendez-vous. On est dans une période charnière où il va falloir redéfinir nos priorités, apprendre à dire « non » parfois, ou du moins « pas maintenant », pour protéger l’équilibre familial sur le long terme.

Alors, que faire ? Peut-être commencer par dédramatiser la discussion sur l’argent à la maison. Consulter des ressources, comme celles proposées par RBC, ou simplement remettre à plat son budget sans se voiler la face. C’est dur, c’est frustrant, mais c’est sans doute le meilleur cadeau — immatériel celui-là — que l’on puisse faire à sa famille : garantir une certaine sécurité pour les années à venir, plutôt que de céder à la pression de l’instant.

Selon la source : rbc.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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