Entre discours officiel et réalité du portefeuille

C’est une situation pour le moins paradoxale, vous ne trouvez pas ? D’un côté, nous avons un président qui affirme haut et fort que tout va pour le mieux, et de l’autre, la réalité quotidienne des Américains qui semble raconter une tout autre histoire. Dans ce qui est désormais son second mandat, Donald Trump a fait des droits de douane la pierre angulaire de sa nouvelle politique économique. Il n’y est pas allé de main morte, introduisant des taxes qui donnent le vertige sur les marchandises importées aux États-Unis.
Bien sûr, l’impact n’est pas uniforme partout. Ces tarifs douaniers ont varié selon les pays, certains ayant réussi — on se demande parfois comment — à négocier des accords avec le gouvernement américain pour esquiver les taux les plus punitifs. Mais ne nous y trompons pas : à travers le monde, de nombreux pays serrent les dents face à ces mesures. Le problème, c’est que cette politique a un effet boomerang assez violent sur l’économie nationale. Les résidents américains voient les étiquettes valser dans les rayons, car, c’est bien connu, le coût accru de l’importation est presque systématiquement refilé au consommateur final.
Malgré cette évidence que chacun constate en faisant ses courses, Trump a répété à maintes reprises que les prix aux États-Unis étaient, en fait, en train de baisser « énormément ». C’est audacieux, c’est du Trump tout craché. Mais qu’en pense vraiment le grand public ? Un sondage récent vient de lever le voile sur cette question, et disons simplement que les résultats risquent de faire grincer des dents à la Maison Blanche.
L’économie : Des chiffres qui font froid dans le dos pour le président

Pour faire court, disons que les choses ne se présentent pas sous leur meilleur jour pour le président lorsqu’il s’agit de ses politiques économiques. Un sondage réalisé par l’Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research a mis en lumière une réalité assez brutale : seulement 31 % des adultes aux États-Unis approuvent la gestion de l’économie par Trump. C’est peu, très peu. Pour vous donner une idée de la chute, c’est une baisse significative par rapport aux 40 % enregistrés en mars, il y a peine neuf mois.
C’est même, tenez-vous bien, la cote d’approbation économique la plus basse que Trump ait jamais obtenue dans un sondage AP-NORC, que l’on compte son second mandat actuel ou même l’intégralité de son premier mandat. On parle donc d’un record, mais pas celui qu’on aime afficher. Si l’on regarde l’autre côté de la pièce, c’est encore plus parlant : lorsqu’on comptabilise les personnes qui désapprouvent la politique économique du président, le chiffre grimpe à 67 % d’opinions défavorables.
Ce sondage tombe vraiment au pire moment pour le président, alors que le Parti républicain commence tout juste ses préparatifs pour les élections de mi-mandat (les fameux « midterms »). Avec une inflation ressentie par les ménages à cause des taxes d’importation, il devient difficile de convaincre l’électeur que tout va bien, peu importe la force avec laquelle on le clame.
Sécurité et immigration : La dégringolade s’étend aux piliers du mandat

Mais attendez, ce n’est pas seulement sur l’économie que le bât blesse. On pourrait penser que Trump conserverait ses bastions habituels, mais sa cote de popularité semble avoir glissé sur des sujets qui sont pourtant clés pour son administration et sur lesquels il obtenait auparavant de bons scores. Prenons la criminalité, par exemple. Dans ce nouveau sondage, 43 % des personnes interrogées approuvent la gestion de la criminalité par Trump, ce qui représente une baisse par rapport aux 53 % d’il y a seulement quelques mois. C’est une chute de dix points, ce n’est pas rien.
L’histoire se répète, et peut-être plus sévèrement encore, sur la question de l’immigration. C’est pourtant une autre politique phare de la seconde administration Trump. En mars, il jouissait d’une cote d’approbation de 49 % sur ce sujet. Mais les choses ont changé. Après des mois de diffusion en ligne d’images assez troublantes montrant des agents de l’ICE (la police migratoire) masqués menant des raids d’immigration, et vu l’impact direct que ces raids ont eu sur les communautés, l’opinion publique a viré de bord.
Résultat des courses ? L’approbation du public concernant la politique d’immigration de Trump a chuté de 11 %, tombant à seulement 38 %. Ces images ont manifestement marqué les esprits plus que les discours.
Conclusion : Un bilan global en demi-teinte à l’approche des échéances

Alors, que reste-t-il quand on prend un peu de recul ? C’est assez curieux. Bien que Trump obtienne de mauvais résultats sur ces problèmes spécifiques — et cruciaux —, sa cote d’approbation globale a baissé de manière un peu moins dramatique, bien qu’elle reste en déclin.
Aujourd’hui, elle s’établit à 36 % des Américains qui approuvent la façon dont il gère son poste de président, ce qui est en baisse par rapport aux 42 % précédents. Ce n’est pas la chute libre totale, mais c’est une pente glissante. Il est clair que le fossé entre les affirmations de « succès formidable » et le ressenti de la population se creuse, et avec les élections de mi-mandat qui approchent à grands pas, le Parti républicain a sans doute du souci à se faire.
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