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Ukraine frappe les “yeux” de Poutine : 2 radars stratégiques russes détruits lors d’une frappe ciblée sur le front sud
Crédit: shutterstock / The S-300V surface-to-air missile system / screenshot from video

Une pression constante sur le front

lanature.ca (image IA)

Vous savez, on entend souvent parler de mouvements sur le front, mais certaines opérations ont un impact bien plus lourd que d’autres. C’est exactement ce qui s’est passé récemment dans le Donbass temporairement occupé. Le Renseignement de la Défense ukrainienne ne relâche pas la pression, bien au contraire. Ils continuent de s’attaquer méthodiquement au réseau de défense aérienne russe, et cette fois, la cible était de très haute valeur.

Pour être précis, tout s’est joué aux premières heures du 29 novembre 2025. Ce n’était pas une frappe au hasard, loin de là. Les opérateurs du Renseignement ont mené une attaque coordonnée, visant spécifiquement les composants clés du « parapluie » de défense aérienne à longue portée de Moscou. C’est le genre d’opération qui demande une précision d’horloger, et je dois dire que les résultats semblent confirmer cette efficacité.

L’objectif était clair : saper les capacités de détection et de riposte de la Russie dans cette région critique. Et quand on regarde la liste des équipements touchés, on comprend vite que ce n’est pas une simple égratignure, mais une véritable blessure pour leur dispositif de défense.

Le « bras armé » touché : destruction d’un lanceur S-300V

lanature.ca (image IA)

Alors, de quoi parle-t-on exactement ? Selon les informations fournies par le Renseignement de la Défense, cette frappe a réussi à atteindre un lanceur russe 9A83. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce jargon militaire un peu barbare, sachez que cet engin fait partie du système de missiles sol-air S-300V. C’est du matériel sérieux, conçu pour intercepter des menaces aériennes à haute altitude.

Le détail qui tue, si je puis dire, c’est que ce lanceur était apparemment en service de combat actif au moment précis de l’impact. Cela souligne non seulement le timing impeccable de l’opération, mais aussi une précision tactique assez redoutable. Imaginez un peu : frapper l’ennemi au moment même où il est censé être le plus vigilant.

La perte d’un tel équipement, ce n’est pas rien. Cela mine considérablement la capacité de la Russie à engager des menaces aériennes. Plus encore, cela vient perturber toute la structure en couches de leur architecture de défense aérienne sur la ligne de front. C’est un peu comme enlever une pièce maîtresse dans un jeu de construction complexe : tout l’édifice devient soudainement plus instable.

Les « yeux » crevés : la perte des radars Niobiy-SV

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Mais l’histoire ne s’arrête pas là, et c’est peut-être la partie la plus critique de cette opération. En plus du lanceur, les drones ukrainiens ont détruit deux stations radar 1L125 Niobiy-SV. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du prix de ces machines, mais chaque système Niobiy-SV représente un atout de grande valeur, technologiquement très avancé et, disons-le franchement, très coûteux. Ces radars sont conçus pour détecter des avions, des drones et des missiles à de longues distances. C’est un peu les yeux du dispositif russe.

Le système Niobiy-SV est particulièrement crucial. Pourquoi ? Parce qu’il permet l’alerte précoce et fournit les données de ciblage à des systèmes comme le S-300V dont on parlait juste avant, ou encore le Buk-M2. Sans ces radars modernes, les équipages de missiles russes se retrouvent, en quelque sorte, myopes. Ils sont obligés de se rabattre sur des radars plus anciens, bien moins performants. Cela réduit leur portée de détection et crée ce que les experts appellent des « angles morts » dans plusieurs secteurs du front.

D’ailleurs, les commandants ukrainiens l’ont déjà noté par le passé : désactiver ces radars provoque souvent une cascade d’erreurs tactiques du côté russe. C’est logique, non ? Si vous ne voyez pas le coup venir, difficile de le parer.

Conclusion : Une stratégie d’érosion systémique

En ciblant simultanément les radars et les lanceurs, le renseignement ukrainien ne fait pas les choses à moitié. On sent bien qu’il y a là une stratégie réfléchie, qui vise une érosion systémique plutôt qu’une simple destruction isolée. En retirant à la fois les « yeux » (les radars) et les « mains » (les lanceurs) du réseau de défense aérienne russe, ils affaiblissent considérablement sa capacité de réaction.

Cette approche a un double avantage. D’une part, elle limite la capacité de l’adversaire à répondre aux frappes entrantes. D’autre part, et c’est peut-être le plus important pour la suite, cela contribue à dégager le ciel pour l’aviation ukrainienne. En fin de compte, cela expose davantage les centres logistiques ou de commandement russes, situés plus profondément dans le territoire temporairement occupé, qui se retrouvent soudainement bien moins protégés. Une affaire à suivre de près, car les conséquences sur le terrain pourraient être rapides.

Selon la source : en.defence-ua.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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