Une femme de 41 ans découvre une grossesse à terme cachée par une tumeur de 10 kg avant une chirurgie
Auteur: Simon Kabbaj
Une routine médicale qui vire à la stupeur

Cedars-Sinai
C’était censé être une procédure, disons… libératrice. Lorsque l’infirmière Suze Lopez, une femme de 41 ans originaire de Bakersfield en Californie, a franchi les portes de l’hôpital Cedars-Sinai, elle avait un plan précis en tête : se débarrasser enfin d’une énorme tumeur utérine qui lui gâchait la vie et lui causait des douleurs depuis des années. On parle ici d’une masse de 22 livres (environ 10 kg), ce n’est pas rien. Mais vous savez comment c’est à l’hôpital, il y a toujours ces tests préopératoires standard.
Et c’est là que tout a basculé. Je ne sais pas comment on réagit à ça, mais Suze a été littéralement sidérée d’apprendre qu’elle portait en fait un bébé, en plus de cette tumeur de 22 livres. Le choc a dû être total, d’autant plus que Lopez, qui avait déjà eu un enfant au début de la vingtaine, avait passé les années suivantes à lutter pour concevoir à nouveau. Elle avait pratiquement abandonné tout espoir d’avoir un autre bébé, surtout avec cette énorme croissance qui occupait son utérus. Alors, quand les médecins se préparaient pour l’opération et que ce test de grossesse de routine est revenu positif… on imagine la confusion.
À 41 ans, et avec son bagage médical, ce résultat ressemblait d’ailleurs plus à un mauvais présage qu’à une bonne nouvelle. Cette professionnelle de santé expérimentée l’a d’ailleurs confié dans une déclaration de l’hôpital : « À cause du grand kyste ovarien qui grandissait depuis des années, cela aurait pu être un faux positif, ou même un cancer des ovaires. » C’est le genre de pensée qui vous traverse l’esprit quand le destin semble s’acharner.
Un cas médical « inouï » : Le bébé qui grandissait ailleurs

Les choses se sont corsées dans les jours suivant ce résultat surprise. Suze a commencé à ressentir une douleur extrême dans l’abdomen. C’est là que les spécialistes du Cedars-Sinai ont décidé de faire un scanner, et honnêtement, ce qu’ils ont trouvé dépasse l’entendement. Aucun des médecins n’arrivait vraiment à y croire. Le Dr John Ozimek, directeur du travail et de l’accouchement à l’hôpital, a résumé la situation avec une perplexité évidente : « Suze était enceinte, mais son utérus était vide, et un kyste ovarien bénin géant pesant plus de 20 livres prenait tellement de place ».
Alors, où était le bébé ? C’est là que ça devient digne d’un épisode de série médicale, sauf que c’était la réalité. Ozimek a décrit ce qu’on ne peut appeler qu’une merveille médicale : le bébé de Suze, bien développé, survivait on ne sait comment à l’extérieur de l’utérus, niché quelque part dans son abdomen. « Nous avons ensuite découvert un petit garçon presque à terme dans un petit espace de l’abdomen, près du foie, avec ses fesses reposant sur l’utérus », a expliqué Ozimek. Il a ajouté qu’une grossesse se développant aussi loin hors de l’utérus est « presque inouïe ».
Dans sa déclaration depuis l’hôpital, Suze, submergée par l’émotion, a partagé son incrédulité face à ce hasard incroyable : « J’étais habituée à des règles très irrégulières et à un certain inconfort abdominal. Je ne pouvais pas croire qu’après 17 ans de prières et d’essais pour un deuxième enfant, j’étais réellement enceinte. » C’est fou quand on y pense, non ?
Opération à haut risque et miracle final

Malgré la beauté du moment, la réalité médicale était brutale. Les espoirs des médecins de faire naître le bébé vivant étaient minces ; il ne faut pas oublier que la plupart des grossesses extra-utérines abdominales ont un taux de mortalité élevé. Le personnel de l’hôpital n’a pas pris de gants et a passé le traitement à la vitesse supérieure. Imaginez la scène : ils ont déployé une équipe de 30 médecins et un équipement spécialisé pour gérer à la fois l’ablation de l’énorme tumeur utérine et l’extraction sécurisée du bébé de son abdomen.
La situation a failli virer au drame. L’anesthésiologiste, le Dr Michael Sanchez (MD), a raconté que Suze a commencé, de manière inquiétante, à faire une hémorragie massive dès que le bébé a été sorti. C’était critique. Mais l’équipe de spécialistes avait anticipé ce genre de complications. Sanchez a expliqué : « J’avais déjà mis en marche une machine spéciale qui délivre des produits sanguins rapidement parce que chaque seconde compte. Nous avons utilisé 11 unités de sang. » C’est énorme, 11 unités.
Et pourtant, contre toute attente, défiant les pronostics et les experts de la santé, le bébé miracle, nommé Ryu, est né. Il pesait huit livres (environ 3,6 kg). Son mari, Andrew, a déclaré avec émotion : « Il est notre cadeau. Et Ryu et Suze sont mes miracles… de nombreuses prières ont été exaucées. » De son côté, la maman soulagée a ajouté une réflexion qui résonne fort : « J’apprécie chaque petite chose. Tout. Chaque jour est un cadeau et je ne vais jamais le gaspiller. Dieu m’a donné ce bébé pour qu’il puisse être un exemple au monde que Dieu existe — que des miracles, des miracles modernes, se produisent. »
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.