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Des scientifiques confirment l’incroyable existence des reflets du temps
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un miroir pas comme les autres

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Imaginez un instant que vous regardez dans un miroir. Normalement, vous vous attendez à voir votre visage, n’est-ce pas ? Eh bien, avec ce qu’on appelle une réflexion temporelle, vous verriez votre dos à la place. C’est assez déroutant, je vous l’accorde.

C’est pourtant ce que Darren Orf a rapporté tout récemment, le 13 décembre 2025. Cela fait plus de 50 ans — oui, un demi-siècle tout de même — que les scientifiques émettent la théorie selon laquelle une onde électromagnétique pourrait être réfléchie non seulement spatialement, mais aussi temporellement. Mais jusqu’ici, c’était resté de la pure théorie.

Pourquoi ? Probablement parce que c’est incroyablement difficile à réaliser. Les scientifiques n’avaient jamais réussi à confirmer l’existence de cette réflexion temporelle simplement parce que la quantité d’énergie requise pour créer une interface temporelle était… eh bien, colossale. Mais voilà que des chercheurs ont enfin réussi l’impossible en utilisant un métamatériau spécialement conçu pour l’occasion.

L’exploit technique : comment tricher avec le temps

credit : lanature.ca (image IA)

Bon, essayons de comprendre comment ça marche sans trop se faire de nœuds au cerveau. La réflexion spatiale, celle qu’on connaît tous — que ce soit la lumière ou le son —, c’est assez intuitif. Une onde frappe un mur ou un miroir et change de direction. Hop, on voit un reflet ou on entend un écho.

Mais la réflexion temporelle ? C’est une autre paire de manches. Ce n’est pas une DeLorean nucléaire ou une cabine de police bleue (vous savez, celle qui est plus grande à l’intérieur) comme dans nos séries préférées. Ici, la réflexion se produit lorsque tout le milieu dans lequel l’onde voyage change soudainement de cap. Cela force une partie de l’onde à s’inverser et sa fréquence se transforme. C’est assez radical.

C’est là que les génies de l’Advanced Science Research Center du CUNY Graduate Center (CUNY ASRC) à New York entrent en scène. Ils ont contourné le problème de l’énergie. Au lieu de changer tout le champ électromagnétique, ils ont envoyé des signaux à large bande dans une bande de métal remplie d’interrupteurs électroniques. Ces interrupteurs étaient connectés à des condensateurs de réservoir. C’est technique, je sais, mais c’est brillant.

En gros, cela a permis aux chercheurs de déclencher les interrupteurs à volonté, doublant ainsi l’impédance le long de la bande. Ce changement brusque a forcé les signaux à transporter une copie inversée dans le temps. C’était la première observation réussie, et les résultats ont été publiés dans la revue Nature Physics.

À quoi ça ressemble ? Une expérience psychédélique

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Gengyu Xu, co-auteur de l’étude et post-doctorant au CUNY ASRC, a expliqué quelque chose d’intéressant. Il a dit qu’il est très difficile de changer les propriétés d’un milieu assez vite et uniformément pour réfléchir le temps, car les signaux oscillent très, très vite. Leur idée était donc d’éviter de changer le matériau hôte et d’utiliser ce métamatériau où des éléments supplémentaires peuvent être ajoutés ou soustraits brusquement via ces fameux interrupteurs rapides.

Le résultat est fascinant. Cette réflexion temporelle se comporte très différemment de ce dont on a l’habitude. Comme cet « écho temporel » réfléchit la dernière partie du signal en premier, si vous regardiez dans ce miroir temporel, vous verriez effectivement votre dos. Pour traduire ça de manière sonore… imaginez écouter une cassette en rembobinage. Ce serait rapide et aigu.

Et pour nos yeux ? Si nous pouvions percevoir ce changement de fréquence, cela ressemblerait à des couleurs changeant soudainement. Par exemple, du rouge qui deviendrait vert. C’est cette nature contre-intuitive qui a rendu l’étude du concept si complexe pendant toutes ces années.

Conclusion : Pourquoi est-ce important ?

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Andrea Alù, professeur de physique et directeur de l’initiative photonique du CUNY ASRC, ne cachait pas son enthousiasme dans le communiqué. Il a souligné à quel point c’était excitant de voir ce phénomène — prédit il y a si longtemps — enfin se réaliser, surtout vu la différence de comportement entre les ondes réfléchies dans le temps et celles réfléchies dans l’espace.

Mais vous vous demandez peut-être : pourquoi s’embêter à recréer ça en laboratoire ? Eh bien, ce n’est pas juste pour la gloire. Un contrôle plus minutieux des ondes électromagnétiques pourrait grandement améliorer nos communications sans fil. Cela pourrait même mener à des avancées dans les ordinateurs à base d’ondes, très économes en énergie.

En d’autres termes, ça aide simplement de tout savoir sur les ondes électromagnétiques… qu’elles aillent vers l’avant ou, curieusement, vers l’arrière.

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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