Guerre en Ukraine : la mer Noire au cœur des tensions, Kiev accuse Moscou de frapper des navires turcs
Auteur: Adam David
Un samedi sous le signe de l’escalade maritime
Franchement, chaque jour apporte son lot d’inquiétudes, n’est-ce pas ? Ce samedi 13 décembre 2025 n’a malheureusement pas fait exception, et le point de tension semble se déplacer de plus en plus vers la mer Noire. L’actualité de la guerre en Ukraine, que nous avons suivie toute la journée sur ladepeche.fr, a surtout été marquée par une série d’accusations graves impliquant la Russie et des navires marchands turcs.
C’est un rappel brutal : la sécurité de la navigation, même civile, est plus que jamais précaire dans cette zone. Kiev a tiré la sonnette d’alarme, affirmant que Moscou avait, ce samedi, frappé un cargo turc. Si on ajoute l’incident de la veille, ça fait beaucoup, et la diplomatie doit naviguer en eaux troubles. D’ailleurs, ce direct prend fin maintenant, mais les répercussions de ces événements, croyez-moi, vont durer.
Violation du droit maritime : les frappes répétées sur les bateaux turcs
C’est une accusation très lourde que l’Ukraine a lancée : Moscou aurait frappé, samedi, un cargo turc à l’aide d’un drone. Ce n’est pas n’importe quel navire, il s’agit du VIVA, avec onze citoyens turcs à bord. Heureusement, la marine ukrainienne a confirmé qu’il n’y avait eu aucun blessé. Le VIVA transportait de l’huile de tournesol et faisait route vers l’Égypte. Malgré la frappe, le bateau a pu continuer son chemin, ce qui est déjà un soulagement.
Mais où cette attaque s’est-elle déroulée ? C’est ça le plus inquiétant. Elle a eu lieu en haute mer, spécifiquement dans la zone économique exclusive de l’Ukraine, loin de la portée des défenses antiaériennes ukrainiennes. C’est pourquoi la marine ukrainienne a immédiatement accusé Moscou de « violer cyniquement » le droit maritime international. N’oublions pas que cette frappe intervient juste après un autre incident survenu vendredi : un autre navire de transport turc, le M/V CENK T, avait été endommagé près du port d’Odessa.
L’armateur, Cenk Shipping, a précisé que ce navire transportait des camions remplis de fruits frais, de légumes et d’autres denrées alimentaires sur la route Karasu-Odessa, et qu’il avait été victime d’une attaque aérienne peu après avoir accosté au port de Chornomorsk, juste à côté d’Odessa. Face à cette escalade, le président turc Recep Tayyip Erdogan a pris la parole samedi pour mettre en garde contre la transformation de la mer Noire en « zone de confrontation » entre la Russie et l’Ukraine. Il a insisté, disant que personne – ni la Russie, ni l’Ukraine – ne profiterait d’une telle situation et que tout le monde a besoin d’une navigation sécurisée. On ne peut qu’être d’accord avec lui.
Frappes hypersoniques et traque en Manche : la guerre s’étend
Pendant que l’attention se concentrait sur la mer Noire, les frappes russes ont continué d’être d’une violence inouïe sur le territoire ukrainien. Le ministère russe de la Défense a revendiqué une « frappe massive » visant des installations militaires et du secteur énergétique. Ils ont même mentionné l’utilisation de missiles hypersoniques, les fameux Kinjal, affirmant que cette action était une « réponse aux attaques terroristes de l’Ukraine contre des cibles civiles en Russie ».
De son côté, le président Volodymyr Zelensky a dressé un bilan très sombre. Il a rapporté que ces frappes russes avaient endommagé plus d’une douzaine d’installations civiles, privant des milliers de personnes d’électricité dans pas moins de sept régions. C’est la vie quotidienne des Ukrainiens qui est touchée de plein fouet.
Et comme si l’actualité ne se suffisait pas, on a appris qu’une traque maritime de trois jours s’était déroulée dans la Manche, juste entre la France et l’Angleterre. La Royal Navy britannique a annoncé jeudi 11 décembre avoir poursuivi un sous-marin et un remorqueur russes. On voit bien que les tensions ne sont jamais très loin de nos côtes, même si ça ne fait pas la une tous les jours.
Négociations à Berlin et l’ombre de Trump
La guerre, c’est aussi les discussions discrètes, les compromis impossibles. Ce week-end, l’attention s’est portée sur Berlin où des négociations se tenaient entre Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens, et une figure inattendue : Steve Witkoff. Il s’agit de l’émissaire de Donald Trump, et sa présence est significative. Les États-Unis mettent la pression sur l’Ukraine pour qu’elle fasse des « concessions majeures ». On entend beaucoup dire que Witkoff ne défend que les intérêts de Trump, au détriment de toutes autres compétences diplomatiques. Ces discussions visent à amender un document que d’aucuns jugeaient initialement trop favorable à Moscou. Il est essentiel, je suppose, de se tenir au courant de ces idées qui pourraient changer, comme la météo, après la Saint-Sylvestre.
Enfin, un autre détail étrange est remonté des médias de Pyongyang : la Corée du Nord a déployé une unité du génie militaire pendant quatre mois pour déminer la région russe de Koursk. Malheureusement, la mission a été coûteuse en vies humaines, avec neuf soldats nord-coréens tués. C’est un rappel de la complexité et des alliances inattendues de ce conflit qui ne cesse de nous surprendre.
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