Le vertige d’une boucherie insensée
C’est un chiffre qui donne le vertige, vous ne trouvez pas ? 1 300 soldats russes anéantis en l’espace de seulement 24 heures. Quand j’ai lu ce rapport daté du 13 décembre 2025, j’ai dû m’y reprendre à deux fois. On parle ici d’une hécatombe quotidienne qui dépasse l’entendement. Cette doctrine de la « chair humaine » comme arme principale, déployée par le Kremlin, est une aberration tactique qui semble tout droit sortie des livres d’histoire les plus sombres de la Première Guerre mondiale. Plutôt que de miser sur la précision ou la technologie, les généraux russes envoient des vagues d’assaut, des « vagues zombi » de conscrits et de mercenaires, se fracasser contre les défenses ukrainiennes. C’est… comment dire ? C’est du mépris pur et simple pour la vie humaine.
Ce qui me frappe le plus, c’est ce sentiment de sadisme institutionnalisé. On dirait qu’ils ne se battent plus pour gagner stratégiquement, mais juste pour prouver qu’ils peuvent dépenser des vies sans compter. Ces assauts frontaux, souvent menés par groupes de 15 à 20 soldats mal équipés, traversent des champs à découvert, sans véritable appui d’artillerie, offerts en pâture aux tireurs d’élite et aux mitrailleuses. C’est une stratégie de l’attrition macabre : ils espèrent simplement que l’Ukraine finira par manquer de munitions avant que la Russie ne manque d’hommes. Une vision du monde où le soldat n’est qu’une munition, un consommable jetable. Franchement, ça glace le sang.
Sur le plan humain, c’est une catastrophe absolue. Ces pertes massives, qui s’élèvent désormais à plus de 1,18 million de soldats tués ou blessés depuis le début, creusent un trou béant dans la démographie russe. Ce sont des jeunes de 18 à 35 ans qui disparaissent, souvent issus des régions les plus pauvres comme le Daghestan ou la Bouriatie, ou bien des prisonniers à qui l’on a vendu une fausse liberté. Poutine ne détruit pas seulement l’Ukraine ; il est en train de sacrifier l’avenir biologique de sa propre nation sur l’autel de son hubris. Je me demande parfois si les mères russes, celles qui cherchent désespérément la vérité sur Telegram malgré la répression, réaliseront un jour l’ampleur de la trahison.
Sur le terrain : L’enfer du 12 décembre secteur par secteur

Si l’on zoome sur la journée précise du 12 décembre 2025, l’horreur devient concrète. Ce jour-là, il y a eu 178 affrontements sur le front. Cent soixante-dix-huit ! C’est un chiffre record qui témoigne d’une pression démentielle. Le secteur de Pokrovsk a été l’épicentre de cette folie, avec pas moins de 42 assauts repoussés. Les forces russes se sont acharnées sur des localités comme Rodynske, Nykanorivka, Kotlyne, Udachne, Novomykolaivka et Filiia. Ils ont aussi poussé vers Dorozhnie, Bilytske, Myrnohrad, Novopavlivka, Sukhetske, Rivne, Hryshyne et Leontovychi. Imaginez un instant ce que vivent les défenseurs là-bas, sous ces vagues incessantes.
Mais ce n’est pas tout, loin de là. À Kostiantynivka, les gars ont dû repousser 26 attaques. Les combats ont fait rage à Shcherbynivka, Pleshchiivka, Oleksandro-Shultyne, Yablunivka et Rusyn Yar, avec des visées sur Ivanopillia, Stepanivka et Sofiivka. C’est un déluge de feu continu. Du côté de Lyman, même scénario : 25 tentatives de percée ratées. Les Russes ont tenté de forcer le passage vers Serednie, Zarichne, Drobysheve, et en direction de Druzheliubivka, Novoserhiivka, Novyi Myr, Stavky, Oleksandrivka, Novoselivka et Chervonyi Stav. J’ai mal rien qu’à énumérer ces noms, car chacun d’eux représente des vies brisées et des maisons en ruines.
Et la liste continue, implacable. Dans le secteur d’Oleksandrohrad, il y a eu 18 assauts sanglants (Vorone, Pryvillia, Verbove, Oleksiivka, Pryvilne, Zelenyi Hai, et vers Vyshneve, Rybne, Krasnohradske, Sosnivka, Zlahoda). À Huliaipole, symbole de résistance, 17 attaques ont été brisées, notamment vers Pryvillia, Solodke et Nove Zaporizhzhia. Même dans le Nord Slobojanchtchina, l’enfer est tombé du ciel avec 177 bombardements et des combats à Vovchansk, Synelnykove, Kolodiazne, Dvorichanske. On note aussi 7 attaques anéanties à Sloviansk (Torske, Siversk, Serebrianka, Pereizne, Yampil), 5 offensives contenues à Kupiansk (Pishchane, Nova Kruhliakivka), 4 engagements à Kramatorsk et autant d’échecs près du pont Antonivskyi dans le secteur Prydniprovske. Enfin, deux tentatives ont échoué à Orikhiv. Partout, la ligne tient, mais à quel prix émotionnel pour ces hommes ?
Cimetière de ferraille et guerre technologique
Au-delà des pertes humaines, c’est le matériel qui part en fumée à une vitesse hallucinante. Les chiffres totaux donnent le vertige : au 13 décembre 2025, la Russie a perdu 11 409 tanks, 23 714 véhicules blindés, 35 032 systèmes d’artillerie, et plus de 1 200 systèmes de défense aérienne. Rien que sur la journée du 12 décembre, les Ukrainiens ont détruit 3 chars, 9 véhicules de combat blindés, 24 systèmes d’artillerie et 2 systèmes de défense aérienne. C’est une hémorragie industrielle. Chaque épave fumante dans les plaines du Donbass représente des millions de dollars et des décennies d’ingénierie soviétique ou russe réduites à néant par des Javelins ou des drones.
Parlons-en, de la technologie. Ce qui se passe dans le ciel est terrifiant. En une seule journée, les Russes ont lancé 4 687 drones kamikazes. Vous imaginez le bruit ? Ce bourdonnement constant de la mort… À cela s’ajoutent 40 frappes aériennes et l’utilisation de 103 bombes guidées (KAB) d’une précision mortelle, sans oublier les 4 061 tirs d’obus qui labourent le sol. C’est une guerre hybride, mélangeant la barbarie des tranchées de 14-18 avec la haute technologie du XXIe siècle. On a aussi vu la destruction de 283 drones opérationnels-tactiques russes ce jour-là. L’aviation russe, l’aigle supposé invincible, a perdu au total 432 avions et 347 hélicoptères depuis le début. Le mythe de la puissance aérienne russe s’est écrasé au sol.
Tout cela a un coût économique monstrueux. On estime les pertes matérielles à plus de 200 milliards de dollars. Avec les sanctions qui étranglent l’accès aux puces électroniques et aux technologies de pointe, la Russie se vide de son sang économique. Elle devient une vassale de la Chine ou de la Corée du Nord pour mendier des munitions, transformant le pays en un paria international, isolé des démocraties occidentales qui, elles, restent unies derrière Kiev.
Conclusion : L’inéluctable échec de l’hubris

Alors, vers quoi on se dirige ? Tout porte à croire que cette stratégie de l’épuisement se retourne contre son auteur. L’Ukraine, malgré la fatigue et les traumatismes collectifs indélébiles, mène une défense élastique intelligente. Elle échange de l’espace contre du temps et des vies ennemies, préservant ses forces là où la Russie les gaspille. Le coût moral est immense, c’est certain – la déshumanisation des soldats, les familles brisées, les blessures invisibles du stress post-traumatique qui hanteront des générations… Mais sur le plan strictement militaire et stratégique, la Russie s’enfonce dans une impasse.
Les élites russes commencent à douter, l’économie de guerre surchauffe, et le front intérieur, bien qu’anesthésié par la propagande, se fissure doucement. Poutine voulait restaurer un empire ; il a fini par isoler sa nation et décimer sa jeunesse. La leçon que l’humanité tirera de ce conflit, c’est sans doute celle de la résilience de la liberté face à la tyrannie. Tant que l’Ukraine tient – et elle tient bon, comme le prouvent ces 178 assauts repoussés – l’espoir d’une victoire, non pas rapide mais durable, reste le seul horizon réaliste. C’est la fin de l’illusion de la toute-puissance russe.
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