Aller au contenu
Le péril des réseaux : Le « Jeu de l’Olive » ressurgit, des agressions sexuelles signalées dans une école à Paris
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une élève de CM2 mise en cause après des agressions

C’est une nouvelle qui a jeté un froid glacial sur le corps enseignant et, bien sûr, sur tous les parents d’élèves. On parle ici du retour, semble-t-il, du très dangereux « jeu de l’olive », une tendance alarmante qui refait surface, malheureusement, par le biais des réseaux sociaux. Quelle tristesse !

Les faits précis se sont déroulés dans une école parisienne, celle de l’Ourcq, située dans le XIXe arrondissement. Le vendredi 12 décembre 2025, une convocation urgente a été adressée aux parents, non pas pour une réunion habituelle, mais pour les informer d’une procédure grave visant une élève de CM2. Selon les informations recueillies par Le Parisien, cette jeune fille aurait été reconnue coupable d’avoir agressé sexuellement au moins deux de ses camarades.

Suite à cette découverte choquante, l’établissement scolaire a immédiatement pris des mesures. L’élève a été suspendue pour une durée de trois jours. Il semblerait, et c’est là que l’inquiétude grimpe, qu’elle ait simplement reproduit ce que l’on appelle ce fameux « jeu de l’olive », une pratique qui est devenue, semble-t-il, populaire chez les enfants et les adolescents grâce à TikTok.

Le «Jeu de l’Olive» revisité par TikTok : le «secret finger»

credit : lanature.ca (image IA)

Mais qu’est-ce que ce « jeu de l’olive » exactement ? Pour ceux qui l’auraient oublié, ou qui ne l’auraient jamais connu, l’idée est simple et profondément inadmissible : elle consiste à introduire son doigt par surprise dans les fesses d’une autre personne, et ce, par-dessus les vêtements. C’est une agression pure et simple, n’ayons pas peur des mots.

Le véritable problème aujourd’hui, c’est que cette pratique a trouvé un nouveau souffle et, surtout, une visibilité incroyable via les réseaux sociaux, principalement sur TikTok. C’est une « trend » – une mode, si vous préférez – que de nombreux enfants, sans en mesurer les conséquences dramatiques et illégales, s’amusent à imiter.

C’est là que la culture populaire entre en jeu, malheureusement. Pour relancer ce jeu indigne, la tendance s’appuie sur une technique connue sous le nom de « doigt caché » ou, en anglais, le fameux « secret finger ». Cette méthode est tirée directement du manga Naruto. Le Parisien détaille que cela consiste à joindre ses deux mains, puis à replier les annulaires et les auriculaires, tendant ainsi la main en avant, un peu comme si l’on mimait un pistolet. La version reproduite par les élèves dans l’établissement était particulièrement inquiétante : ils se filmaient ensuite lorsqu’ils introduisaient leurs deux index et leurs deux majeurs, dans les fesses de leurs amis, avant de publier ça pour la gloire éphémère sur les réseaux sociaux. C’est hallucinant, non ?

L’inquiétude des parents et la réponse politique face à l’emprise des codes numériques

Face à ce déferlement de contenus dangereux, l’inquiétude chez les parents est palpable. J’ai vu des réactions de ce genre avant, mais là, ça prend une tout autre dimension. C’est vrai, qui aurait cru qu’un jeu aussi vieux et aussi ignoble pourrait revenir en force en 2025 ?

La mère d’une élève de l’école de l’Ourcq a confié son désarroi à nos confrères, soulignant qu’elle avait « essayé à nouveau de faire comprendre le danger de tout ce qu’on pouvait voir sur les réseaux à ma fille, car visiblement ce jeu est en train de se populariser ». C’est une bataille quotidienne pour les parents, n’est-ce pas ? On essaie de poser des limites, mais le téléphone, lui, s’invite partout.

Même le monde politique s’en mêle, reconnaissant la gravité de la situation. François Dagnaud, le maire socialiste du XIXe arrondissement de Paris, a insisté sur l’urgence d’agir. Il a affirmé qu’il fallait être « lucide : les réseaux sociaux s’invitent dans la tête des élèves et imposent leurs codes, même et surtout les plus dangereux ». C’est pourquoi, selon lui, l’école doit absolument « y faire face », et l’apprentissage du respect et de l’intégrité du corps doit devenir indispensable. Un message fort qui, je suppose, résonne auprès de nous tous qui nous battons pour l’éducation de nos jeunes.

Le danger permanent des « trends » virales

credit : lanature.ca (image IA)

Cette affaire à l’école de l’Ourcq, bien que tristement spécifique, est symptomatique d’un problème bien plus vaste : la difficulté de contrôler les contenus auxquels sont exposés nos enfants. Une simple « trend » sur TikTok peut se transformer en agression sexuelle, causant des traumatismes durables et forçant les institutions scolaires à gérer des situations complexes qui devraient franchement relever de l’éducation familiale et de la loi.

Le message est clair : la vigilance n’est pas une option, c’est une nécessité. Il faut continuer de dialoguer avec nos jeunes, leur expliquer sans relâche la différence entre un « jeu » viral et une atteinte à l’intégrité d’autrui. Le combat contre l’influence des réseaux sociaux dans nos cours de récréation, qu’on le veuille ou non, ne fait que commencer.

Selon la source : femmeactuelle.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu