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Orques de Marineland : La piste canadienne privilégiée par le gouvernement crée la friture avec le parc d’antibes
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un transfert vers la Nouvelle-Écosse jugé ‘éthique’

Franchement, on se demande bien quand cette histoire va se terminer. Le sort des deux orques, toujours bloquées au Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), est redevenu le centre des préoccupations suite à une annonce du gouvernement. Le ministre délégué chargé de la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, a en effet remis sur la table l’idée d’un transfert de ces cétacés vers un sanctuaire situé, tenez-vous bien, au Canada.

Dans une interview accordée au journal Nice-Matin, parue samedi, le ministre a été très clair. Selon lui, cette option est non seulement la « meilleure » mais aussi celle qui est « à la fois éthique, crédible et conforme au droit ». C’est une position forte, mais qui, comme vous pouvez l’imaginer, ne plaît pas du tout aux responsables du parc.

Le gouvernement presse le pas face aux risques d’effondrement

Le ministre Lefèvre semble vraiment vouloir accélérer les choses, et il avance même un calendrier précis. Le porteur de projet, celui qui gère le sanctuaire en Nouvelle-Écosse au Canada, est apparemment prêt à accueillir les orques « dès cet été ». Mieux encore, les travaux pourraient débuter « dès le 1er janvier ».

Ce revirement s’explique, dit-il, par l’urgence. Les inspections menées sur place auraient démontré que les bassins des orques à Antibes présentaient des fragilités, c’est pourquoi « il faut maintenant qu’on prenne la décision. C’est chose faite », a-t-il affirmé. Du côté des associations, c’est l’euphorie : l’association One Voice, qui organisait justement une journée nationale de mobilisation ce samedi, a salué une « avancée historique tant attendue » et une « victoire décisive pour le bien-être des orques ».

Marineland dénonce une ‘solution hypothétique’ et l’urgence vitale

credit : lanature.ca (image IA)

Mais attendez, la version du parc est radicalement différente, bien plus alarmiste. Pour Marineland, ce fameux projet de sanctuaire canadien est une « solution hypothétique et inexistante ». Ils estiment que cela n’offre « ni calendrier précis ni garantie pour le bien-être des animaux ». C’est une critique lourde, non ?

Le parc tire la sonnette d’alarme de manière dramatique, insistant sur le caractère « extrêmement urgent » de la situation. Selon eux, les bassins pourraient s’effondrer « à tout moment, entraînant la mort des animaux ». Marineland plaide pour des solutions immédiatement opérationnelles, à mettre en œuvre sans délai par les autorités. Ils rappellent d’ailleurs qu’ils « tentent d’obtenir un permis de transfert depuis maintenant trois ans », ce qui prouve, je suppose, leur bonne volonté face à cette situation périlleuse.

Devant cette menace « imminente de mort » pour les animaux, il y a de quoi se poser des questions sur la rapidité des autorités. Pourtant, malgré l’urgence soulevée, le gouvernement ferme la porte à l’une des solutions proposées par Marineland : un transfert en Espagne. Le ministre a été catégorique : « Ma boussole, c’est le bien-être animal et le respect de la loi, en l’occurrence de la loi du 30 novembre 2021. » Il insiste qu’il n’est pas question de « se défausser » sur l’Espagne pour ce que nous refusons chez nous.

Le sort des dauphins et la fermeture du parc

Pour remettre les choses dans leur contexte, rappelons que le parc Marineland a une longue histoire de plus de cinquante ans, mais qu’il a finalement fermé ses portes le 5 janvier dernier. La cause ? Une baisse de la fréquentation, bien sûr, mais surtout cette nouvelle législation qui interdit désormais les spectacles de cétacés en France. Depuis la fermeture, la majorité des animaux ont été transférés ailleurs.

Il ne reste donc que ces deux orques et, si on ne veut rien oublier, une douzaine de dauphins. Pour ces derniers, le gouvernement est déjà en discussion pour un transfert éventuel vers le zoo de Beauval. Le hic, c’est que cette solution n’est pas envisagée avant… 2027. Alors, si l’on voit que même le transfert des dauphins prendra autant de temps, on comprend mieux l’inquiétude et la frustration de Marineland face à ce projet canadien qu’ils jugent purement « hypothétique » pour les orques.

Selon la source : sudouest.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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