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Un détenu de 24 ans dans un état critique après une violente attaque au centre de détention de Québec
Crédit: Laval University, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Une agression qui aurait pu être fatale en prison

credit : lanature.ca (image IA)

C’est un événement absolument choquant qui s’est déroulé samedi soir à l’établissement de détention de Québec. Imaginez un peu, un jeune homme d’à peine la vingtaine a été retrouvé inanimé et repose actuellement dans un état terriblement critique après ce qui semble fort être une attaque brutale et ciblée derrière les barreaux. La Sûreté du Québec, la SQ, est déjà sur le coup; ils enquêtent et regardent si ce drame pourrait être qualifié, à terme, d’homicide, vu la gravité des blessures.

La victime est un jeune homme nommé Ozazee Osifo, âgé d’à peine 24 ans. Il était détenu préventivement, c’est-à-dire qu’il attendait d’être jugé pour des accusations variées, notamment de fraude, de faux documents et de contrefaçon. C’est si jeune pour être mêlé à une telle violence. Les policiers de la SQ ont reçu l’appel à intervenir au centre de détention provincial vers 21h45 samedi soir, suite à la découverte de M. Osifo inconscient dans sa cellule.

Détails glaçants : Attaque au pic artisanal et conflits de gangs

Ce qu’on apprend sur la nature de l’agression est malheureusement très alarmant. Selon nos informations, M. Osifo aurait été pris à partie, violemment attaqué par plusieurs autres détenus avant d’être poignardé à la tête. Et pas avec n’importe quoi : l’arme utilisée était un pic artisanal, une arme improvisée, comme on en trouve souvent dans ces milieux. La porte-parole de la Sûreté du Québec, Béatrice Dorsainville, a confirmé sans détour que le jeune homme a été transporté d’urgence vers un centre hospitalier pour des blessures si importantes qu’elles mettent sa vie en danger. C’est une situation de survie.

Mais pourquoi tant de haine dans cette section ? Il faut comprendre la dynamique interne de la prison. La victime résidait dans une aile regroupant des personnes affiliées à deux factions rivales qui se côtoient : le nouveau gang, le North Savage Gang (NSG), qui serait relié au criminel All Boivin, et le groupe criminel plus établi, la Blood Family Mafia (BFM). Ces liens, on le sait, sont une poudrière.

La genèse de la guerre : La scission entre BFM et NSG

Le conflit en prison n’est pas nouveau, mais il semble s’être intensifié. On se souvient qu’en octobre dernier, notre Bureau d’enquête rapportait déjà cette histoire de scission. En gros, certains membres du BFM, qui voulaient s’affranchir de l’influence du jeune caïd Dave Turmel, ont décidé de former une toute nouvelle organisation criminelle : le NSG.

Ce désir de créer un clan à part, composé principalement d’anciens sympathisants de la BFM, est la source directe de ces tensions. Le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec, Mathieu Lavoie, le dénonce d’ailleurs avec force. Il estime que la violence entre les différents groupes de détenus est en hausse marquée dans l’ensemble de nos prisons provinciales. Il suffit de voir les chiffres : « Les violences sont en constante augmentation », a-t-il expliqué, précisant qu’« à Montréal on voit [des attaques] chaque semaine ». Ça fait froid dans le dos, non ?

Le cri d’alarme du syndicat : Manque d’effectifs et insécurité croissante

Les attaques brutales, comme celle qu’a subie Ozazee Osifo, ne sont que la pointe de l’iceberg. Mathieu Lavoie soulève d’autres problèmes systémiques très graves. Il parle, par exemple, des « entrées d’armes par drone » dans les établissements, une réalité qu’on peine à imaginer, mais qui est bien réelle. Il ajoute, avec une frustration palpable, que lorsque le premier ministre « parle de la loi et l’ordre, on ne le sent pas sur le plancher » des prisons.

Pourquoi cette déconnexion ? Le syndicat pointe du doigt le manque d’effectif dans les centres de détention au Québec. C’est le nerf de la guerre, je suppose. Ce déficit de personnel ne fait pas qu’augmenter l’insécurité pour les détenus; il cause aussi d’énormes maux de tête aux agents correctionnels qui sont souvent contraints de faire du temps supplémentaire obligatoire. C’est un épuisement constant pour ceux qui sont censés maintenir l’ordre dans des conditions de plus en plus précaires. En gros, l’attaque de samedi n’est que la conséquence tragique d’un système sous pression et sous-doté en ressources.

Selon la source : tvanouvelles.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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