Grossesse et vaccin COVID : Une vaste étude canadienne confirme la sécurité et une efficacité redoutable (–60% d’hospitalisations !)
Auteur: Mathieu Gagnon
Une nouvelle rassurante pour les futures mamans

On sait bien que la grossesse est une période où l’on se pose mille questions, surtout quand il s’agit de santé. Est-ce que je fais bien ? Est-ce que c’est sans danger ? Eh bien, une analyse massive de données provenant de près de 20 000 grossesses au Canada vient apporter une réponse assez claire : se faire vacciner contre le COVID-19 est une excellente idée, pas seulement pour la personne enceinte, mais aussi pour le bébé à naître. C’est rassurant, non ?
Ce n’est pas juste une question d’éviter un petit rhume. L’étude montre que la vaccination est liée à une baisse significative du risque d’hospitalisation et de maladie grave. Et, cerise sur le gâteau si j’ose dire, on a aussi observé une diminution du risque de naissance prématurée. C’est un point crucial, car on sait à quel point la prématurité peut être angoissante pour les parents. Les chercheurs ont vraiment creusé le sujet pour nous donner des preuves solides, ce qui change un peu des rumeurs qu’on peut lire ici et là sur les réseaux sociaux.
Des chiffres qui parlent : 90% de risques en moins pour les soins intensifs

Rentrons un peu dans le détail, parce que c’est là que ça devient impressionnant. Cette grande étude a englobé les cas de COVID enregistrés entre le 5 avril 2021 et le 31 décembre 2022. Les auteurs voulaient couvrir les périodes où les variants Delta et Omicron étaient dominants — vous vous souvenez sûrement de cette époque un peu chaotique. Ils ont réussi à obtenir des données d’un peu partout au Canada : Colombie-Britannique, Alberta, Manitoba, Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse et même le Yukon. C’est vraiment un tour d’horizon complet.
Le Dr Deborah Money, auteure principale et professeure d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), n’y va pas par quatre chemins. Elle a déclaré que « le corpus de preuves est extrêmement clair : la vaccination contre la COVID-19 est sûre et efficace pendant la grossesse ». Selon leurs résultats, le risque d’hospitalisation était environ 60 % plus faible chez les femmes enceintes vaccinées. Encore plus fort : le risque de devoir passer par les soins intensifs chutait d’environ 90 %. C’est énorme. Ces tendances ont persisté même après avoir corrigé les données pour d’autres facteurs comme l’âge ou des problèmes de santé préexistants. Ah, et les naissances prématurées ? Elles étaient significativement plus fréquentes chez les personnes non vaccinées. Donc, même si le virus a évolué, le vaccin a continué d’offrir une sacrée protection.
Le timing compte… et le contraste avec la situation aux États-Unis
Il y a un détail intéressant qui ressort de tout ça. Les données ont montré que ces résultats positifs étaient encore plus prononcés chez celles qui se faisaient vacciner pendant leur grossesse, plutôt qu’avant de tomber enceintes. Le Dr Elisabeth McClymont, auteure principale et professeure adjointe à l’UBC, a souligné que la grossesse est une période unique de vulnérabilité mais aussi d’opportunité. Elle a ajouté : « Il n’y a jamais de mauvais moment pour se faire vacciner – que vous soyez actuellement enceinte ou que vous planifiiez une grossesse. Mais nos données suggèrent qu’il pourrait y avoir des avantages supplémentaires à recevoir le vaccin pendant la grossesse. » C’est bon à savoir pour s’organiser.
Pourtant, tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde, surtout si on regarde ce qui se passe chez nos voisins du sud. Aux États-Unis, la situation est un peu plus… tendue, dirons-nous. Un procès a été intenté cet été contre le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) après qu’il a retiré le vaccin COVID-19 du calendrier recommandé pour « les enfants en bonne santé et les femmes enceintes en bonne santé ». C’est assez fou quand on y pense. Le secrétaire du HHS, Robert F. Kennedy Jr., a qualifié cette décision de « bon sens » sur les réseaux sociaux. Évidemment, les grandes organisations médicales, y compris l’Académie américaine de pédiatrie (le principal organisme de santé infantile du pays), ne sont pas du tout d’accord et ont poursuivi le département. Leur plainte indique que cette décision expose ces populations vulnérables à une maladie grave avec des effets potentiellement irréversibles, voire la mort. Ça contraste sacrément avec les résultats canadiens, non ?
Conclusion : Une confirmation nécessaire publiée dans le JAMA

Au final, cette dernière étude canadienne ne fait qu’ajouter une pierre — et une grosse ! — à l’édifice déjà considérable de preuves montrant que les vaccins COVID-19 sont, en fait, sûrs pendant la grossesse. Ils aident vraiment à prévenir des complications périnatales qui peuvent être graves. C’est publié dans le très sérieux journal JAMA, ce qui n’est pas rien en termes de crédibilité scientifique.
Comme le conclut le Dr Money, ces résultats fournissent des « informations critiques » pour les femmes enceintes et leurs soignants. Ils soutiennent fortement les directives de santé publique qui recommandent la vaccination pendant cette période spéciale de la vie. Bref, si vous hésitiez encore ou si vous connaissez quelqu’un qui se pose la question, les chiffres sont là, et ils sont plutôt rassurants.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.