Une protection compromise en pleine guerre

C’est une nouvelle qui fait froid dans le dos, surtout quand on pense à ce qui dort là-dessous. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé cette semaine quelque chose que nous redoutions tous un peu : la structure du Nouveau Confinement de Sécurité (NSC) — conçue pour emprisonner les radiations de la centrale de Tchernobyl — ne remplit plus sa fonction de confinement. C’est effrayant, non ?
Cela survient des mois après qu’une attaque de drone, liée à la guerre qui s’éternise en Ukraine, a frappé la structure de plein fouet, paralysant ses capacités de protection. L’article de Darren Orf, publié ce 15 décembre 2025, nous apprend que l’AIEA a indiqué qu’une équipe est actuellement sur place pour effectuer des réparations temporaires supplémentaires. Mais soyons réalistes, la structure aura besoin d’une solution permanente une fois la guerre terminée. Je suppose qu’il va falloir attendre un moment avant d’être totalement rassurés.
Un anniversaire sous tension et une structure percée
Alors que nous approchons du 40e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, cette vieille centrale nucléaire encore fumante reste une menace persistante. C’est fou de se dire que ça fait presque quatre décennies… La guerre en Ukraine menace directement les structures mises en place pour protéger l’environnement des niveaux dangereux de radiation. La structure actuelle, connue sous le nom de Nouveau Confinement de Sécurité (achevée en 2016 pour remplacer l’abri d’urgence de l’Union soviétique de 1986), avait pourtant survécu à l’occupation d’un mois par les forces russes début 2022.
Mais plus tôt cette année, une frappe de drone a fait un trou dans cette structure multicouche. Elle était pourtant conçue pour résister aux radiations, à l’humidité, à la chaleur et même aux tornades ! C’est dire la violence du choc. Bien que l’attaque immédiate n’ait pas posé de menace radiologique — heureusement, on a évité le pire sur le coup —, un nouveau rapport de l’AIEA indique que la structure a perdu ses « fonctions de sécurité primaires » (comme le confinement). La seule bonne nouvelle dans tout ça, c’est que la stabilité porteuse de la structure reste intacte. Elle ne va pas s’effondrer demain matin.
Rafael Grossi, le directeur général de l’AIEA, a déclaré dans un communiqué de presse : « Des réparations temporaires limitées ont été effectuées sur le toit, mais une restauration rapide et complète reste essentielle pour empêcher toute dégradation supplémentaire et assurer la sécurité nucléaire à long terme. » C’est le genre de phrase diplomatique qui cache une urgence réelle, vous ne trouvez pas ?
L’histoire technique du sarcophage et les braises qui brûlent encore

Pour bien comprendre, il faut revenir un peu en arrière. Dans les mois qui ont suivi la fusion du réacteur en avril 1986, l’Union soviétique a construit un « sarcophage » en béton pour confiner les matières radioactives du réacteur 4. Mais cet abri n’a jamais été conçu comme une solution permanente. C’était du provisoire qui a duré… Donc, en 1994, le gouvernement ukrainien, relativement nouveau à l’époque, a commencé à demander des propositions pour son remplacement.
Principalement constitué d’acier et de béton, le Nouveau Confinement de Sécurité (NSC) ressemble à un gigantesque hangar d’avion. À l’intérieur, des panneaux en polycarbonate aident à empêcher la poussière radioactive de s’accumuler sur la charpente. Le NSC maintient également une pression d’air négative, de sorte que si une fuite se produit, l’air s’engouffre à l’intérieur — et non vers l’extérieur. Malin, non ? Ce bouclier anti-radiations de 1944,25 tonnes (c’est le chiffre précis mentionné, une masse colossale) a finalement été mis en place le 29 novembre 2016. On pensait être tranquilles pour un siècle.
Cependant, même si le site de Tchernobyl n’est plus une menace aussi importante qu’en 1986, une étude de 2021 a confirmé que le combustible d’uranium enfoui profondément dans le réacteur détruit brûlait encore « comme des braises dans un barbecue », selon l’un des auteurs. Cette image fait froid dans le dos. Cela a été confirmé lorsque des capteurs ont suivi un nombre croissant de neutrons provenant de l’une des pièces inaccessibles — un signe de fission nucléaire continue.
Conclusion : Une réparation en attente de la paix

La conception initiale du NSC prévoyait un siècle de protection, mais cet objectif semble avoir été anéanti par un drone russe (bien que Moscou nie l’attaque, évidemment). L’AIEA a déclaré que le site subira des réparations temporaires supplémentaires jusqu’à ce qu’une solution plus permanente puisse être mise en œuvre à la fin de la guerre — quand cela arrivera, Dieu seul le sait.
« L’AIEA — qui a une équipe en permanence sur le site — continuera de faire tout ce qu’elle peut pour soutenir les efforts visant à rétablir pleinement la sûreté et la sécurité nucléaires sur le site de Tchernobyl », a insisté Grossi. En attendant, ce serait peut-être une bonne idée de s’abstenir d’attaquer la dernière ligne de défense de l’humanité contre les effets secondaires fumants de la plus grande catastrophe nucléaire de l’histoire. Enfin, c’est juste mon avis…
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.