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Toute la vie sur Terre descend d’un ancêtre unique, et il est bien plus ancien qu’on ne l’imaginait
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une découverte qui bouleverse notre chronologie

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C’est assez vertigineux quand on y pense. Toute la vie sur Terre, absolument toute, peut être retracée jusqu’à un seul et unique point de départ : le Dernier Ancêtre Commun Universel, ou ce que les scientifiques aiment appeler LUCA. Que vous regardiez une minuscule bactérie invisible à l’œil nu ou une majestueuse baleine bleue, nous partageons tous ce même héritage. C’est fou, non ?

Pendant longtemps, on a pensé savoir à peu près quand ce « grand-père » de la vie était apparu. Les estimations tournaient autour de 4 milliards d’années, soit environ 600 millions d’années après la formation de notre planète. Mais voilà qu’une nouvelle étude, publiée le 15 décembre 2025 par Darren Orf, vient bousculer nos certitudes. Une équipe internationale de chercheurs a repoussé cette origine de plusieurs centaines de millions d’années en arrière.

Selon ces nouvelles données, cet organisme vivait probablement sur Terre il y a 4,2 milliards d’années. Faites le calcul… cela signifie que la vie a émergé à peine 400 millions d’années après la naissance de la Terre. C’est incroyablement tôt, surtout quand on imagine les conditions de l’époque.

Une enquête génétique au cœur de l’Enfer Hadéen

credit : lanature.ca (image IA)

Alors, comment est-on arrivé à cette conclusion ? Ce n’est pas comme si on avait retrouvé des fossiles datant de cette époque, évidemment. Les scientifiques ont dû procéder à l’envers, un peu comme des détectives remontant le temps. L’étude, publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution, détaille comment l’équipe a comparé les gènes des espèces vivantes actuelles.

L’idée est ingénieuse : ils ont compté les mutations survenues depuis le moment où ces espèces partageaient un ancêtre commun avec LUCA. En utilisant une équation génétique complexe basée sur le temps de séparation entre les espèces, ils ont déduit que LUCA devait déjà traîner ses guêtres (façon de parler, c’était un organisme unicellulaire) sur Terre bien plus tôt que prévu. Cela place cet organisme en plein milieu de l’éon Hadéen. Pour vous donner une image, c’est une période géologique cauchemardesque, un véritable enfer sur Terre.

Le papier scientifique souligne des points techniques fascinants que je ne peux pas ignorer. L’ascendance commune de toute vie cellulaire est prouvée par plusieurs facteurs clés :

  • Le code génétique universel.
  • La machinerie de synthèse des protéines.
  • La chiralité partagée de l’ensemble quasi universel des 20 acides aminés.
  • L’utilisation de l’ATP comme monnaie énergétique commune.

Edmund Moody, de l’Université de Bristol et auteur principal de l’étude, admet d’ailleurs la complexité de la tâche : « L’histoire évolutive des gènes est compliquée par leur échange entre les lignées. Nous devons utiliser des modèles évolutifs complexes pour réconcilier l’histoire des gènes avec la généalogie des espèces. » C’est un travail de titan, franchement.

LUCA : Un système immunitaire primitif et un écosystème déjà actif

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Mais attendez, l’équipe ne s’est pas contentée de lui donner un âge. Ils ont voulu savoir à quoi ressemblait la vie pour LUCA il y a 4,2 milliards d’années. Et là… surprise. On pourrait imaginer quelque chose de basique, de passif. Eh bien non. Les analyses physiologiques suggèrent que, bien que LUCA fût un simple procaryote, il possédait probablement déjà un système immunitaire précoce.

Cela implique quelque chose d’assez fascinant : il devait déjà se battre contre des virus primordiaux. La guerre entre la vie et les virus est donc aussi vieille que la vie elle-même, semble-t-il. Tim Lenton, de l’Université d’ Exeter et co-auteur de l’étude, apporte un éclairage intéressant sur son environnement : « Il est clair que LUCA exploitait et modifiait son environnement, mais il est peu probable qu’il ait vécu seul ».

C’est logique, quand on y réfléchit. Ses déchets devaient servir de nourriture à d’autres microbes, comme les méthanogènes. Lenton explique que cela aurait aidé à créer un « écosystème de recyclage ». On n’était donc pas face à un être solitaire perdu dans l’immensité hostile, mais probablement au début d’une communauté microscopique interdépendante.

Conclusion : Un passé encore nimbé de mystères

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Il faut remettre tout cela en perspective. On parle souvent de l’explosion cambrienne, survenue il y a environ 530 millions d’années, comme du moment où la vie complexe a vraiment démarré. Mais la véritable chronologie du vivant est infiniment plus longue. Si LUCA était là il y a 4,2 milliards d’années, l’histoire de la vie s’étend sur une durée presque inconcevable.

Cependant, même si LUCA est notre plus vieil ancêtre commun connu, cela ne signifie pas qu’il est la toute première étincelle de vie. Les scientifiques avouent qu’ils ne comprennent toujours pas comment la vie a évolué depuis ses origines absolues jusqu’aux premières communautés dont LUCA faisait partie. Il y a encore un trou noir dans notre album de famille.

D’autres études seront nécessaires pour plonger plus profondément dans cette histoire primordiale et découvrir exactement comment vous, moi, et n’importe quel être vivant, sommes arrivés ici. C’est une quête sans fin, mais passionnante, non ?

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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