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Une nouvelle souche de « super grippe » se propage rapidement. Voici ce que vous devez savoir
Crédit: freepik

Un hiver qui s’annonce rude

lanature.ca (image IA)

C’est reparti pour un tour, dirait-on. Alors que nous pensions passer un hiver tranquille, les nouvelles ne sont pas très rassurantes sur le front des virus. La saison grippale est en train de s’accélérer, et pas qu’un peu. Les dernières données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) montrent que l’activité grippale saisonnière a augmenté dans la majeure partie du pays ces dernières semaines.

Ce n’est pas une simple grippette cette année, oh que non. Ça ressemble à ce que les Américains appellent un « doozy », une sacrée épreuve. Des fermetures d’écoles ont déjà eu lieu dans certaines zones à cause de ces flambées soudaines, et c’est le cœur lourd que nous apprenons qu’au moins un décès pédiatrique a été enregistré jusqu’à présent. Le coupable ? Une nouvelle variante de la grippe H3N2, qu’on appelle le sous-clade K (ou subclade K). Le problème, voyez-vous, c’est que nos vaccins actuels semblent assez mal équipés pour lui faire face.

Pourquoi ce virus nous prend-il par surprise ?

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Vous vous demandez sûrement comment cela est possible avec toute notre technologie, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est une histoire de timing et de génétique. Habituellement, pendant une saison grippale, plusieurs variantes des virus influenza A et B circulent entre nous. Comme fabriquer des vaccins conventionnels prend du temps — beaucoup de temps —, les experts en santé publique doivent jouer aux devins. Ils essaient de prédire quelles souches circuleront jusqu’à neuf mois avant que la saison de la grippe ne commence dans chaque hémisphère.

Mais cet hiver, ce fameux sous-clade K est venu mettre un sacré bâton dans les roues de nos prévisions. Il a émergé vers la fin de l’hiver dans l’hémisphère sud, un peu à la dernière minute. Il s’est avéré être génétiquement différent et suffisamment « en forme » pour supplanter rapidement les autres souches de H3N2 et d’autres virus grippaux en général. C’est un peu le trublion qu’on n’attendait pas. Le pire dans tout ça ? Le vaccin contre la grippe saisonnière correspond mal au sous-clade K, ce qui réduit malheureusement sa capacité à prévenir l’infection et la maladie causée par cette souche spécifique.

Le tour du monde du virus : De l’Australie aux États-Unis

Si l’on regarde ce qu’il s’est passé ailleurs, il y a de quoi être vigilant. L’émergence du sous-clade K a déjà prolongé la saison de la grippe dans certaines parties de l’hémisphère sud, comme en Australie et en Nouvelle-Zélande. En Europe, il n’a pas perdu de temps non plus, démarrant la saison grippale avec des semaines d’avance. Au Royaume-Uni, par exemple, les responsables du NHS (le service de santé britannique) parlent d’une « vague sans précédent de super grippe » qui provoque actuellement un pic d’hospitalisations. C’est du sérieux.

Chez nous, aux États-Unis, les dernières données du CDC couvrant la première semaine de décembre montrent que l’activité des virus respiratoires est globalement faible pour l’instant, mais cette accalmie ne durera probablement pas. C’est le calme avant la tempête, je suppose. Les cas de grippe nécessitant des soins médicaux augmentent dans la plupart des régions du pays. Tenez-vous bien : 8,1 % des tests de laboratoire reviennent positifs pour la grippe, alors que ce chiffre n’était que de 5 % deux semaines plus tôt. C’est une progression rapide. Les hospitalisations liées à la grippe semblent également augmenter. Et comme je le disais plus tôt, des écoles dans le Missouri et l’Iowa ont déjà dû fermer leurs portes à cause de ces épidémies récentes.

Alors, que pouvons-nous faire ?

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La majorité des nouvelles infections aux États-Unis sont causées par le H3N2, ce qui signale que le sous-clade K pointe le bout de son nez ici aussi. Vu ce qui se passe ailleurs dans le monde, ce n’est pas de très bon augure pour nous, il faut bien l’avouer. Mais ne baissons pas les bras pour autant ! Cela dit, la vaccination reste une partie importante de notre protection cet hiver.

Même si le vaccin ne correspond pas parfaitement au sous-clade K, les premières données britanniques ont révélé quelque chose de rassurant : le vaccin saisonnier reste efficace pour prévenir les formes graves de la maladie, en particulier chez les enfants. C’est toujours ça de pris, non ? En plus du vaccin, il va falloir reprendre nos bonnes vieilles habitudes d’hygiène :

  • Lavez-vous les mains régulièrement (on ne le dira jamais assez).
  • Essayez de rester à la maison si vous vous sentez malade.
  • Envisagez de porter un masque dans les situations à haut risque pour une protection supplémentaire.

À ce propos, les masques bien ajustés et de haute qualité, comme un KN95 ou un N95, sont les plus efficaces. Prenez soin de vous.

Selon la source : eurosurveillance.org

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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