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Canada : 3 enfants décèdent de la grippe A alors que les cas explosent
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une nouvelle qui nous glace le sang

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C’est le genre de nouvelle qu’on redoute tous, surtout à l’approche des fêtes. Ce lundi, les autorités sanitaires d’Ottawa et de l’Est de l’Ontario ont confirmé ce que personne ne veut entendre : trois enfants, âgés de cinq à neuf ans, sont décédés des suites de complications liées à la grippe ce mois-ci. On ne sait pas exactement où ni quand ces drames se sont produits, Santé publique Ottawa et le Bureau de santé de l’est de l’Ontario ayant choisi de garder ces détails confidentiels dans leur déclaration commune, probablement par respect pour les familles endeuillées. Ça se comprend.

Le Dr Trevor Arnason, médecin adjoint en santé publique à Ottawa, n’a pas caché son inquiétude lors d’une entrevue avec CBC News lundi. Il a rappelé, avec beaucoup de justesse, que bien que les décès pédiatriques dus à la grippe surviennent chaque année au Canada, il est « inhabituel » d’en voir autant sur une si courte période. C’est ça qui fait peur, je pense. On a l’habitude de se dire que c’est juste une grippe, un mauvais moment à passer, mais là, ça prend une tournure tragique qui nous rappelle à quel point ce virus peut être imprévisible.

Des chiffres qui donnent le vertige

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Si on regarde les chiffres de plus près, c’est assez affolant. Le CHEO, notre hôpital pour enfants ici à Ottawa, a tiré la sonnette d’alarme lundi. Tenez-vous bien : entre le 1er et le 10 décembre, ils ont enregistré 300 résultats positifs aux tests de la grippe. Pour vous donner une idée de l’ampleur du problème, à la même période l’an dernier, il n’y en avait que 11. C’est… c’est énorme comme différence, non ? L’hôpital a d’ailleurs prévenu la semaine dernière que les visites liées à la grippe augmentaient de manière inquiétante, demandant même aux médecins de famille de la région de redoubler d’efforts.

Selon la dernière mise à jour officielle, les niveaux de grippe dans la capitale sont classés comme « très élevés » et continuent de grimper. Il faut toutefois remettre les choses en perspective avec les statistiques nationales, même si chaque juridiction compte un peu à sa façon. Au 6 décembre, on rapportait moins de cinq décès d’enfants dus à la grippe dans 15 hôpitaux pédiatriques à travers huit provinces, dont l’Ontario. Mais bon, les statistiques, c’est une chose, la réalité sur le terrain en est une autre, et ici, ça semble frapper plus fort ou plus tôt.

L’appel à la vaccination avant les Fêtes

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Face à cette situation, les deux autorités sanitaires ne passent pas par quatre chemins : il faut se faire vacciner, et vite. Le Dr Arnason insiste sur le fait que nous sommes encore avant la période des fêtes, ce moment critique où l’on se rassemble, où l’on visite les grands-parents, les cousins… C’est là que le virus circule le plus. « C’est le moment le plus critique pour se faire vacciner », dit-il. D’autant plus que cette saison grippale est arrivée plus tôt que la normale, ce qui nous a peut-être tous pris un peu de court.

Le Dr Paul Roumeliotis, médecin hygiéniste du Bureau de santé de l’est de l’Ontario, apporte une nuance importante. On a souvent l’impression, à tort, que la grippe ne concerne que nos aînés. C’est vrai, et le Dr Arnason le note aussi, que 90 % des décès liés à la grippe surviennent chez les adultes de plus de 65 ans. Mais, et c’est un gros « mais », les enfants ne sont pas à l’abri. Le Dr Roumeliotis rappelle que le virus touche « les deux extrémités du spectre d’âge ». Dans sa région à lui, ils comptent déjà plus de 200 cas de grippe, alors qu’à pareille date l’an dernier, ils en étaient peut-être à 50. Ça fait réfléchir.

Conclusion : Prenons soin les uns des autres

Au final, ces nouvelles sont lourdes, mais elles doivent surtout nous servir de rappel. La grippe n’est pas anodine, ni pour nous les plus âgés, ni pour les plus jeunes. Ces trois décès sont une tragédie qui, je l’espère, nous poussera à la prudence dans les semaines à venir. N’hésitons pas à consulter ou à nous protéger, pour que les fêtes restent un moment de joie et non d’inquiétude.

Selon la source : cbc.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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