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Une baleine a-t-elle déjà vraiment avalé un être humain ? Ou est-ce juste une histoire de fanons ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Entre mythes effrayants et réalité biologique

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Dans l’imaginaire collectif et la mythologie, le ventre de la baleine a toujours représenté quelque chose de puissant : un lieu de mort et de renaissance, un abysse aquatique où l’on doit affronter ses propres ténèbres avant de ressortir transformé. C’est poétique, certes, mais dans la réalité pure et dure, se faire avaler par une baleine est pratiquement impossible. Enfin… disons que c’est le cas pour la grande majorité des espèces, même si, comme nous le verrons, il y a peut-être une exception capable d’engloutir un corps humain.

Une chose est sûre, ce ne sera pas la baleine bleue qui vous mangera. C’est assez ironique quand on y pense : bien qu’elle soit l’animal le plus grand ayant jamais existé sur Terre, ce véritable léviathan ne se nourrit que de minuscule krill. Alors oui, elle engloutit des millions de ces petites créatures ressemblant à des crevettes chaque jour, mais cela ne signifie pas qu’elle pourrait dévorer quelque chose d’aussi gros qu’un humain. Pourquoi ? Tout simplement parce que sa gorge n’est pas assez large. C’est une question de plomberie, si je puis dire.

De plus, elle n’a même pas de dents. À la place, elle possède d’immenses structures appelées fanons, qu’elle utilise comme une passoire géante pour piéger ses minuscules proies tout en expulsant l’eau de sa bouche. C’est exactement la même chose pour les baleines à bosse et toutes les autres espèces de baleines à fanons. Aucune d’entre elles ne pourrait physiquement avaler une personne, même si elle essayait.

Le cas du cachalot et l’étrange légende de James Bartley

credit : lanature.ca (image IA)

L’histoire est cependant bien différente si l’on regarde du côté des baleines à dents. Prenez le cachalot, par exemple. Lui, il mange des calmars géants, et il pourrait tout à fait faire glisser un humain dans son gosier s’il en avait l’envie. D’ailleurs, petit fait intéressant : le tout premier calmar colossal jamais observé a été retrouvé dans l’estomac d’un cachalot chassé commercialement, un siècle entier avant que nous n’apercevions l’une de ces bêtes tentaculaires vivante dans les profondeurs.

Cela dit, comme les cachalots passent le plus clair de leur temps à des profondeurs abyssales, vos chances de finir dans la gueule de l’un de ces énormes cétacés sont, disons-le franchement, risiblement minces. Mis à part Monstro dans Pinocchio, aucun cachalot n’est connu pour avoir avalé un vrai petit garçon — ni personne d’autre, d’ailleurs.

Quoique… cela dépend à qui vous posez la question. C’est assez drôle, mais à la fin du 19ème siècle, une histoire a circulé dans les journaux concernant un baleinier nommé James Bartley. La légende raconte qu’il aurait été avalé tout rond par un cachalot avant d’être extrait du ventre de l’animal par ses camarades d’équipage quelque chose comme 36 heures plus tard. Selon le récit, Bartley aurait été ranimé après son sauvetage mais aurait passé les trois semaines suivantes comme un « fou furieux » (raving lunatic, comme on disait à l’époque) avant de finalement retrouver ses esprits et de reprendre son service sur le navire baleinier.

Soyons réalistes deux minutes : cette histoire est presque certainement fausse. Il n’y a absolument aucune chance que quelqu’un puisse survivre dans l’estomac d’une baleine aussi longtemps. Déjà, il n’y a pas d’oxygène là-dedans. Et franchement, passer un jour et demi à ne respirer rien d’autre que des pets de baleine suffirait à éteindre la flamme vitale du marin le plus endurci et le plus grossier.

Accidents modernes : Quand l’homme se retrouve dans la gueule du loup (de mer)

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Plus récemment, nous avons eu droit à des rapports bien plus crédibles de « quasi-incidents », qui impliquent tous des baleines engloutissant accidentellement des humains avant de les recracher immédiatement. C’est terrifiant, mais ça finit bien. Par exemple, souvenez-vous de 2021 : un plongeur de homards du Massachusetts nommé Michael Packard a été brièvement piégé dans la gueule d’une baleine à bosse. L’animal l’a promptement éjecté.

Packard a affirmé avoir été à l’intérieur de la bouche de la créature pendant environ 30 à 40 secondes. Je ne sais pas pour vous, mais ça me paraît une éternité. Selon toute vraisemblance, la baleine a attrapé l’homme par accident alors qu’elle tentait d’avaler un banc de petits poissons ou d’autres proies minuscules, et l’a relâché dès qu’elle a réalisé son erreur de casting.

Une mésaventure similaire s’est produite encore plus récemment, au large des côtes du Chili en février 2025. Un kayakiste vénézuélien, Adrián Simancas, a été momentanément englouti par une baleine à bosse avant d’être libéré une seconde ou deux plus tard. En parlant à la BBC, Simancas a décrit une « texture gluante » à l’intérieur de la bouche de la baleine, ajoutant que tout ce qu’il pouvait voir était du bleu foncé et du blanc.

Conclusion : Une question de territoire, pas d’appétit

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Loin de souligner une quelconque faim des baleines pour la chair humaine, ces rencontres accidentelles illustrent surtout à quel point nous empiétons de plus en plus sur l’habitat de ces mammifères marins. C’est nous qui sommes chez eux, après tout.

Lorsque nous nous mettons en travers de leurs tentatives de s’alimenter, nous mettons en danger non seulement nos propres vies, mais aussi celles des baleines. C’est un rappel assez brutal que l’océan reste un endroit sauvage et imprévisible.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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