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Alerte à la rougeole au Québec : Faut-il s’inquiéter de cette maladie « extrêmement contagieuse » ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un nouveau cas à Montréal sonne l’alarme à l’approche des Fêtes

Bon, d’accord, on avait été relativement épargné jusque-là, mais la situation change. Un premier cas de rougeole a été déclaré ce mercredi à Montréal, directement à la Direction régionale de santé publique (DRSP) de la métropole. C’est le 18 décembre 2025 que cette nouvelle est tombée, et, franchement, il faut suivre cela de très près.

La DRSP a immédiatement confirmé que ce cas montréalais est lié à l’éclosion qui est déjà en cours dans plusieurs régions de la province, une éclosion qui avait d’ailleurs pris son départ dans les Laurentides. Doit-on s’alarmer ? C’est la question que tout le monde se pose. Selon le Dr Alain Vadeboncoeur, médecin urgentologue, la réponse est simple : la rougeole est « extrêmement contagieuse », ce qui signifie qu’il faut être très attentif.

Le Dr Vadeboncoeur l’a rappelé lors de son entretien avec Noovo Info : « Au Canada, il y a quand même au-delà de 5000 cas en 2025. Il y a des provinces qui ont été très, très touchées. Le Québec avait été relativement épargné depuis ce temps-là, mais c’est sûr qu’à l’approche des Fêtes, avec cette éclosion-là dans une ville, il faut porter attention. » Il recommande donc sans équivoque de consulter les mises à jour de la santé publique et, surtout, de se faire vacciner, vu que ce fameux taux de vaccination a malheureusement chuté ces dernières années.

Qu’est-ce que la rougeole et comment se protéger efficacement ?

credit : lanature.ca (image IA)

Face à la peur, il faut comprendre l’ennemi. La Direction régionale de santé publique de Montréal tient à nous rappeler que la rougeole, c’est une infection qui se propage très facilement, que ce soit dans l’air ou par contact direct. Pour les personnes qui ne sont pas vaccinées, les conséquences peuvent être dramatiques. Les autorités de la santé précisent qu’elle peut entraîner des complications sérieuses, notamment :

  • La pneumonie.
  • Une perte de la vue ou de l’ouïe.
  • Une infection du cerveau.

Et attention : il n’existe aucun traitement spécifique contre la rougeole. La seule chose qui fonctionne, c’est la prévention. Le Dr Vadeboncoeur insiste d’ailleurs sur un point essentiel : la vaccination contre la rougeole est gratuite, elle est « très efficace » et, rassurez-vous, elle est sécuritaire. C’est, dit-il, « le meilleur (vaccin), la meilleure façon actuellement de se protéger. »

Symptômes et période de contagiosité : ce qu’il faut savoir

credit : lanature.ca (image IA)

Il est vital de pouvoir reconnaître les symptômes. Selon la page du gouvernement du Québec dédiée à cette maladie, les tout premiers signes de la rougeole sont assez généraux : forte fièvre, toux, un écoulement nasal constant et des yeux qui deviennent rouges ou très sensibles à la lumière. Après ces premiers signaux, des rougeurs typiques apparaissent d’abord sur le visage, puis se propagent sur le reste du corps.

Mais ce qui rend la rougeole si dangereuse, c’est sa période de contagiosité, qui commence bien avant que les symptômes ne soient clairement visibles. En moyenne, la période d’incubation – le temps entre l’exposition au virus et le début des symptômes – dure de 10 à 14 jours, mais elle peut s’étendre de 5 à 21 jours. Fait crucial à retenir : une personne commence à être contagieuse quatre jours avant l’apparition des rougeurs et elle peut le rester jusqu’à quatre jours après leur apparition. La maladie, elle, dure généralement d’une à deux semaines.

Le Québec fait face à une recrudescence après avoir perdu son statut d’élimination

Ce n’est pas la première fois que nous avons ce genre de mauvaises nouvelles récemment. Le cas signalé au début du mois de décembre dernier marquait le retour de la rougeole au Québec, après une accalmie relative depuis avril. D’ailleurs, ce premier cas de décembre concernait une personne qui avait consulté une clinique pédiatrique à Saint-Eustache, et ce, dès le 28 novembre.

Nous sommes visiblement dans un cycle de retour. Avant l’éclosion actuelle, le Québec avait déjà traversé une éclosion entre décembre 2024 et avril 2025. Et si l’on remonte un peu plus loin, une autre éclosion avait eu lieu entre février et juin 2024. C’est un rappel brutal de la fragilité de notre protection collective. Il faut absolument se souvenir qu’en novembre dernier, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a annoncé que notre pays avait officiellement perdu son statut d’élimination de la rougeole, un statut qu’il détenait fièrement depuis 1998. C’est une perte sérieuse, qui souligne pourquoi nous devons tous être vigilants. N’attendons pas la prochaine éclosion pour réagir!

Selon la source : noovo.info

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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