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Des scientifiques recréent des glandes lacrymales humaines pour résoudre un mystère douloureux
Crédit: lanature.ca (image IA)

Quand nos yeux crient au secours

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Vous avez déjà ressenti cette sensation désagréable, comme si du sable s’était glissé sous vos paupières ? C’est agaçant, n’est-ce pas ? Eh bien, pour environ 5 à 15 % de la population, ce n’est pas juste une gêne passagère, c’est un quotidien marqué par la sécheresse oculaire. On parle de rougeurs, de brûlures, de picotements… bref, des yeux fatigués qui n’en peuvent plus.

Ce qu’on ignore souvent, c’est que cette maladie de l’œil sec (ou DED pour les intimes du jargon médical) survient quand nos glandes lacrymales font grève : soit elles ne produisent pas assez de larmes, soit ces larmes sont de mauvaise qualité. C’est un peu comme une voiture qui manque d’huile. Les causes ? Oh, elles sont nombreuses : les allergies, les hormones qui jouent au yo-yo, les maladies auto-immunes, ou tout simplement… le fait de vieillir. Oui, l’âge n’aide pas, malheureusement.

Mais attention, il ne faut pas prendre ça à la légère. Si on laisse traîner, cela peut endommager la surface de l’œil, augmenter le risque d’infections et même, dans les pires cas, menacer notre vision. Heureusement, une équipe de chercheurs vient peut-être de mettre le doigt sur un mécanisme clé, un processus de « nettoyage » cellulaire appelé autophagie. C’est fascinant de voir comment notre corps tente de se réparer tout seul, non ?

Une avancée majeure venue de Birmingham

credit : lanature.ca (image IA)

C’est là que la science devient presque de la science-fiction. Pour comprendre ce qui cloche dans nos yeux, une équipe dirigée par Sovan Sarkar à l’Université de Birmingham, au Royaume-Uni, a eu une idée brillante. Ils ont cultivé des « organoïdes » de glandes lacrymales à partir de cellules souches. Pour faire simple, ce sont des mini-organes en 3D créés en laboratoire qui imitent presque parfaitement nos propres glandes humaines.

Leurs travaux, publiés tout récemment (nous sommes le 18 décembre 2025 selon le rapport de la Société internationale pour la recherche sur les cellules souches), dans la revue Stem Cell Reports, sont assez révolutionnaires. Ils soupçonnaient que l’autophagie — ce fameux système de nettoyage interne qui élimine les protéines abîmées — était en panne chez les personnes souffrant de sécheresse oculaire.

Pour vérifier leur théorie, l’équipe de Sarkar a utilisé ces mini-glandes de laboratoire. Ces structures contenaient tous les types de cellules qu’on trouve normalement chez nous et étaient même capables de produire ces protéines lacrymales si précieuses pour lubrifier l’œil. C’est incroyable ce qu’on arrive à faire aujourd’hui, je trouve.

Le verdict : Un problème de nettoyage et des solutions prometteuses

credit : lanature.ca (image IA)

Alors, qu’ont-ils découvert en manipulant ces organoïdes ? Lorsqu’ils ont utilisé une technique génétique pour « éteindre » l’autophagie, les résultats ont été sans appel. C’était la catastrophe à l’échelle cellulaire : l’équilibre normal était rompu, la production de larmes a chuté drastiquement et, triste constat, beaucoup plus de cellules sont mortes. C’est un peu comme si les éboueurs arrêtaient de passer dans une ville : les déchets s’accumulent et tout s’arrête.

D’ailleurs, une image d’immunofluorescence réalisée par Gamze Kocak, du laboratoire de Sovan Sarkar, a bien montré ces niveaux élevés de mort cellulaire en l’absence de ce nettoyage interne. Mais attendez, tout n’est pas noir ! Les chercheurs ont testé des traitements. Ils ont traité ces organoïdes défaillants avec deux composés : le mononucléotide nicotinamide (NMN) et la mélatonine.

Et devinez quoi ? Ça a marché. Ces substances ont réduit les dégâts, limité la mort des cellules et restauré la production de protéines lacrymales. Comme l’a expliqué Sovan Sarkar : « L’autophagie est essentielle pour le bon développement des tissus… Nous fournissons ici la preuve génétique que l’autophagie est requise pour le développement du tissu glandulaire ».

Conclusion : Un espoir concret pour nos yeux

credit : lanature.ca (image IA)

Ce nouveau modèle de glande lacrymale humaine, développé à partir de cellules souches, n’est pas juste une prouesse technique pour épater la galerie. C’est un outil pratique et accessible qui ouvre des portes immenses. Il permet aux chercheurs de comprendre enfin *comment* fonctionnent nos glandes et, surtout, comment on peut les réparer quand elles flanchent.

Je ne sais pas pour vous, mais savoir que des molécules comme la mélatonine ou le NMN pourraient un jour être utilisées pour prévenir ou traiter cette sécheresse oculaire qui gâche la vie de tant de personnes, ça me donne de l’espoir. On s’éloigne des simples gouttes pour les yeux pour aller vers une véritable réparation du problème à la source.

Selon la source : scitechdaily.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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