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Hiver au jardin : l’astuce du vieux pot et de la coquille d’œuf pour sauver nos mésanges
Crédit: lanature.ca (image IA)

Quand le silence s’installe au jardin

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Vous l’avez sans doute remarqué, non ? Dès que le thermomètre chute et que les premières gelées blanches recouvrent la pelouse, le jardin devient étrangement silencieux. On a l’impression que les oiseaux ont déserté. Les mésanges, les rouges-gorges, et même les merles semblent avoir disparu. Pourtant, détrompez-vous, ils sont bien là. Enfin, ils essaient surtout de survivre.

Dans un article publié ce 18 décembre 2025, Shanour Kargayan nous rappelle, via le site Pleine Vie, que ces petites bêtes ne sont pas inactives, loin de là. Elles luttent contre le froid qui s’installe insidieusement. C’est une période critique où chaque calorie compte, et je pense qu’il est de notre devoir de leur donner un petit coup de pouce, vous ne croyez pas ?

L’avis de l’expert et la technique magique du « fruit sous abri »

credit : lanature.ca (image IA)

La vie d’une mésange en hiver, c’est un peu le parcours du combattant. Le sol gèle, et adieu les insectes ou les graines qu’elles ont l’habitude de picorer. Julien Présent, qui est ornithologue à la LPO Centre Val de Loire (Ligue pour la Protection des Oiseaux), insiste sur un point crucial : tout se joue maintenant, en décembre. Mais attention, il y a une nuance importante. Il explique que « nourrir c’est bien, encore faut-il le faire de manière adaptée ». Il ne faut pas les rendre assistés, ces petits ! L’idée, c’est de concentrer nos efforts sur l’hiver strict et de s’arrêter vers la mi-mars pour qu’ils reprennent leur autonomie au printemps.

Alors, quelle est cette fameuse astuce dont tout le monde parle ? C’est tout bête, mais il fallait y penser. Souvent, on laisse des fruits au sol, des pommes ou des poires… sauf qu’avec le gel, ils deviennent durs comme de la pierre. Imangeables. La solution ? Il faut les suspendre. Accrochez vos pommes, coings ou poires à une branche ou une pergola. Et là, c’est le coup de génie : protégez-les avec une simple coquille d’œuf, un vieux pot retourné ou même une petite planche au-dessus.

Pourquoi faire ça ? Eh bien, cet abri de fortune retarde le gel du fruit. La chair reste tendre, sucrée, et nos amis à plumes peuvent se régaler sans se casser le bec. C’est du recyclage intelligent et ça sauve des vies.

Installation, menu et point d’eau : les détails qui comptent

credit : lanature.ca (image IA)

Pour mettre ça en place chez vous, pas besoin d’être un bricoleur expert. Un simple fil de fer ou une ficelle naturelle suffit pour fixer le fruit sous son petit chapeau. Par contre, ne suspendez pas tout à la même hauteur ! J’ai appris que les goûts varient selon les espèces : les mésanges adorent quand c’est haut, alors que les merles, eux, préfèrent rester près du sol. Logique, quand on y pense.

Côté menu, si vous voulez compléter, optez pour des graines de tournesol bio dans une mangeoire. Mais par pitié — et je ne le dirai jamais assez — évitez le pain, les graisses animales ou tout ce qui est salé. C’est terrible pour leur organisme. Oh, et l’eau ? C’est vital. Pour éviter que l’abreuvoir ne se transforme en patinoire, l’astuce consiste à placer une petite pierre plate dans la coupelle d’eau. Ça retarde la formation de la glace. Pensez aussi à nettoyer tout ça régulièrement, un peu de savon de Marseille ou de vinaigre blanc fera l’affaire pour éviter les maladies. Pas de chimie, s’il vous plaît !

Conclusion : Un geste pour la biodiversité, tout simplement

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L’hiver est là, il frappe à la porte, et croyez-moi, vos efforts ne passeront pas inaperçus. Voir les oiseaux revenir dans le jardin, se poser sur les fruits que vous avez préparés avec soin, c’est une récompense en soi. Ce sont des gestes simples, presque anodins, mais qui font toute la différence pour leur survie.

Gardons juste à l’esprit — et c’est important de le rappeler — que le but est de favoriser la biodiversité. Il ne s’agit pas d’essayer d’apprivoiser ces animaux ou, pire, de les capturer. Ils sont libres, sauvages et souvent protégés par la loi. En leur offrant ce gîte et ce couvert respectueux, on leur donne juste un coup de pouce pour passer la mauvaise saison… en espérant qu’ils s’installeront peut-être au printemps prochain.

Selon la source : monjardinmamaison.maison-travaux.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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