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Des neurologues alertent sur 3 aliments populaires associés à un risque accru de démence
Crédit: lanature.ca (image IA)

Le régime méditerranéen comme bouclier

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On ne sait plus trop où donner de la tête avec toutes ces études, n’est-ce pas ? Un jour c’est bon, le lendemain c’est mauvais. Il y a souvent des recherches contradictoires sur la façon dont notre assiette influence l’apparition de la démence. Cela dit, s’il y a bien une chose sur laquelle tout le monde semble s’accorder — ou presque —, c’est que le régime méditerranéen reste votre meilleure option pour assurer un mode de vie sain. Et logiquement, ce qui est bon pour le corps profite au fonctionnement du cerveau.

L’Alzheimer’s Society est assez claire là-dessus. Ils expliquent que pour la majorité des gens, suivre ce régime est une excellente façon de maintenir une bonne fonction cérébrale. Pourquoi ? Eh bien, c’est probablement grâce aux antioxydants. Ils disent, et je cite : « L’une des raisons pour lesquelles le régime méditerranéen est considéré comme bénéfique est qu’il est riche en antioxydants provenant des fruits et légumes. Ceux-ci peuvent aider à protéger contre certains dommages aux cellules cérébrales associés à la maladie d’Alzheimer. » Apparemment, la recherche suggère que cela aide vraiment à préserver la mémoire et les capacités de réflexion.

C’est même assez impressionnant quand on regarde les chiffres. Ils ont mentionné une étude récente qui indique que s’en tenir à ce régime pourrait réduire le risque de démence jusqu’à 23 %. C’est loin d’être négligeable ! Donc, à part manger du poisson gras, des céréales complètes et beaucoup de végétaux, il y a aussi des choses qu’il vaut mieux laisser dans les rayons du supermarché. Des experts ont pointé du doigt certains aliments spécifiques à éviter absolument.

Le piège du sucre : les boissons gazeuses au banc des accusés

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Commençons par le sucre, ou plutôt ces boissons pétillantes que certains adorent. Le neurologue Dr Shaheen Lakhan a confié au HuffPost que les sodas figurent parmi les pires aliments possibles, principalement à cause de leur teneur astronomique en sucre. Ce n’est pas juste une question de calories, c’est plus vicieux que ça.

Il explique que : « Le soda est l’un des pires aliments pour la santé du cerveau en raison de la forte concentration de sucres simples, qui endommagent les vaisseaux sanguins alimentant le cerveau. » Imaginez un peu la tuyauterie qui s’abîme… Avec le temps, cela prive carrément le cerveau des carburants dont il a besoin pour tourner rond. Le résultat ? Cela peut mener à une démence prématurée et même à des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Pas très réjouissant.

Et ce n’est pas tout. Dans l’immédiat, ou de manière aiguë comme disent les médecins, le sucre provoque aussi une inflammation du cerveau, de l’irritabilité, une mauvaise humeur et perturbe le sommeil. Si vous dormez mal et que vous vous sentez grincheux après avoir bu du soda, vous savez peut-être pourquoi maintenant.

Les mauvaises graisses : Margarine et fritures dans le viseur

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Ah, le vieux débat beurre contre margarine. J’ai longtemps cru, comme beaucoup de gens je suppose, que le beurre était le mauvais élève à cause du gras. Mais attention aux idées reçues. Si le beurre est riche en graisses, la margarine, elle, contient souvent des gras trans. Et ça, c’est une autre paire de manches car ils augmentent le « mauvais » cholestérol. Le Dr Shae Datta nous met en garde : « Nous entendons souvent dire que les gras trans ne sont pas bons pour le cœur et les vaisseaux sanguins. La même chose s’applique aux vaisseaux du cerveau. »

Il cite d’ailleurs une étude du journal Neurology qui est assez parlante. Elle a révélé que les personnes âgées ayant les niveaux les plus élevés d’acide élaïdique — c’est un type courant de gras trans, un mot compliqué pour dire quelque chose de pas terrible — dans leur sang étaient plus susceptibles de développer une démence. Le conseil du docteur ? Il vaut mieux s’en tenir à l’huile d’olive et au vrai beurre. C’est peut-être plus naturel, finalement.

Et puis, il y a nos chères frites. On les aime tous comme petite gâterie occasionnelle, non ? Mais le Dr Pedram Navab explique que les aliments riches en graisses, comme les frites, peuvent vraiment faire des dégâts. Selon lui, un régime qui incorpore ces aliments gras peut endommager les vaisseaux sanguins qui irriguent le cerveau, causant un déficit cognitif. Le mécanisme est un peu technique mais fascinant : cela réduit l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique (BHE) et conduit à des dommages neuronaux de l’hippocampe. L’hippocampe, c’est cette partie du cerveau qui est instrumentale pour l’apprentissage et la mémoire. Mieux vaut donc y réfléchir à deux fois avant de commander la grande portion.

Conclusion : Revenir à l’essentiel

Au final, ça fait beaucoup d’informations à digérer, c’est le cas de le dire. Mais le message semble être de privilégier la simplicité. Entre les sucres simples des sodas qui affament le cerveau et les graisses transformées qui attaquent nos vaisseaux, la prudence est de mise.

Il ne s’agit sans doute pas de tout supprimer du jour au lendemain, mais peut-être de remplacer cette margarine par un peu de beurre ou d’huile d’olive, et de voir les frites comme une exception rare plutôt qu’une habitude. Protéger sa tête, ça commence visiblement dans l’assiette.

Selon la source : mcpress.mayoclinic.org

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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