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Douche brûlante ou glacée : le verdict de la science sur notre dilemme matinal
Crédit: lanature.ca (image IA)

L’éternelle hésitation du robinet

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Qui n’a jamais passé un long moment, la main hésitante sur le mitigeur, à se demander ce qui vaudrait mieux ? Une douche bien chaude pour effacer une journée harassante, ou un jet glacial pour survivre à la canicule ? C’est une question vieille comme le monde, ou du moins comme la plomberie moderne. Eh bien, figurez-vous que la science s’est penchée sur nos petites habitudes de salle de bain. C’est le Dr Katie Spalding, une mathématicienne spécialisée dans les systèmes dynamiques — oui, ça semble sérieux — qui s’est collée à l’analyse de ce sujet, avec une version initiale de son enquête publiée en 2022.

On pourrait penser que c’est juste une affaire de goût personnel, mais pas seulement. Il s’avère que l’eau chaude et l’eau froide déclenchent des réactions radicalement différentes dans notre organisme. Et honnêtement, certains résultats m’ont un peu surpris. Alors, on tourne le robinet vers le rouge ou vers le bleu ? J’ai fouillé dans les détails pour vous, histoire d’y voir plus clair avant votre prochaine toilette.

L’option confort : les délices et les dangers de l’eau chaude

credit : lanature.ca (image IA)

Soyons honnêtes deux minutes, la plupart d’entre nous filent direct vers l’eau chaude. C’est presque instinctif. D’ailleurs, une analyse présentée lors de la Conférence internationale conjointe sur l’analyse des systèmes de distribution d’eau en 2018 a confirmé que nous sommes des créatures prévisibles : nous aimons notre eau entre 40 et 41 °C (soit 104 à 106 °F). Pourquoi ? Parce que c’est agréable, tout simplement. Au-delà du plaisir, des études montrent que ça aide à mieux dormir, à soulager la fatigue musculaire et même à apaiser des conditions comme l’arthrose. La chaleur dilate les vaisseaux sanguins, ce qui améliore la rigidité artérielle et la circulation, même chez les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque chronique.

Mais attention, tout n’est pas rose. C’est un peu le revers de la médaille… Sejal Shah, dermatologue interrogée par Women’s Health, nous met en garde : l’eau chaude décape les huiles naturelles de la peau. Résultat ? Une peau sèche, des démangeaisons, voire de l’eczéma, sans parler des cheveux qui deviennent comme de la paille. Et il y a pire. Hassan Makki, cardiologue interventionnel pour les centres CIC, raconte avoir entendu des dizaines d’histoires de personnes s’évanouissant sous la douche. Ça s’appelle la syncope vasovagale. En gros, la chaleur envoie le sang vers les tissus superficiels pour nous refroidir, la pression chute, et boum… on se réveille — si on a de la chance — avec une bosse sur la tête. C’est un scénario un peu effrayant, je vous l’accorde, mais c’est une réalité physiologique.

Le choc thermique : pourquoi s’infliger une douche froide ?

credit : lanature.ca (image IA)

Alors, faut-il passer au froid ? Historiquement, aux 18e et 19e siècles, les médecins prescrivaient des douches froides — parfois de manière assez brutale — pour soigner ce qu’ils appelaient la « folie ». Charmant, non ? Heureusement, la science moderne est plus nuancée. Lindsay Bottoms, de l’Université du Hertfordshire, explique dans The Conversation que le choc de l’eau froide active le système nerveux sympathique. Cela libère de la noradrénaline, une hormone qui accélère le rythme cardiaque et augmente la pression sanguine. C’est un véritable coup de fouet immunitaire.

Mais ce n’est pas tout. Le froid pourrait être un allié minceur, enfin… en théorie. Une eau vraiment froide, disons autour de 14 °C (57 °F), peut multiplier le métabolisme par 4,5. Le corps doit lutter pour se réchauffer, ce qui active la « graisse brune », stockée principalement autour du cou et des épaules. Et pour le moral ? Une école de pensée suggère que l’immersion en eau froide améliore la vigilance mentale. Ça pourrait même aider contre la dépression grâce à l’afflux massif d’impulsions électriques envoyées au cerveau par les récepteurs de la peau. Cependant, restons prudents. Glen Coulson, expert chez Cladding Direct, rappelle qu’un plongeon dans l’eau glacée peut provoquer un choc thermique, allant de l’hyperventilation à la crise cardiaque. Ce n’est donc pas anodin.

Conclusion : Le juste milieu existe-t-il ?

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Finalement, on fait quoi ? Si les deux extrêmes ont leurs vertus et leurs vices, la réponse est, comme souvent, un peu décevante : c’est quelque part au milieu. Les experts semblent s’accorder là-dessus. Le dermatologue Carl Thornfeldt, s’exprimant pour The Healthy, propose une technique intéressante : prenez une douche tiède et finissez par un rinçage froid de quelques secondes. C’est un peu le meilleur des deux mondes.

Et si vous traversez une vague de chaleur, ne vous jetez pas sous un jet glacial en espérant baisser votre température interne. Glen Coulson prévient que ça ne marche pas comme ça ; le corps lutterait pour stabiliser sa température, ce qui est contre-productif. Il recommande plutôt une douche tiède. Bref, écoutez votre corps, et allez-y mollo sur le thermostat, dans un sens comme dans l’autre.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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