Vaisselle en attente : attention, laisser tremper les assiettes toute la nuit transforme votre évier en bouillon de culture !
Auteur: Adam David
Le piège de l’évier rempli

Ah, la saison des fêtes ou n’importe quel dimanche soir, soyons honnêtes! On vient d’engloutir un repas gargantuesque – peut-être la moitié d’une dinde et un litre de lait de poule, qui sait – et on se retrouve face à cette montagne de vaisselle. La tentation, elle est forte, n’est-ce pas ? On se dit : « Bof, un bon trempage toute la nuit, ça ne peut que leur faire du bien, ça m’aidera demain matin. » Eh bien, chers lecteurs, laissez-moi vous dire la vérité, la sale vérité : cette stratégie est un piège.
Saviez-vous que les éviers de cuisine sont, sans blague, parmi les endroits les plus contaminés de toute la maison ? Vraiment. Ce n’est pas l’endroit idéal pour laisser mariner la vaisselle de votre dîner. Une étude de 2019 menée par des scientifiques de la Cardiff Metropolitan University au Royaume-Uni a clairement montré qu’après avoir prélevé des échantillons dans 46 foyers, ce sont l’évier et les poignées de robinet qui affichaient les plus fortes charges bactériennes.
Pourquoi cet endroit est-il si sale ? Parce qu’il est constamment en contact avec des aliments crus et nos mains pas toujours impeccables, et, surtout, il reste souvent humide. C’est le paradis pour les bactéries qui cherchent à s’installer, à vivre et à se multiplier.
L’évier, un véritable bouillon de culture bactérien
Franchement, quand on voit la liste des locataires qui se prélassent dans nos éviers, ça donne envie de jeter l’éponge (sans mauvais jeu de mots, je vous promets). Les chercheurs ont identifié une colonie assez impressionnante. Il y avait notamment :
- Le Bacillus subtilis, identifié dans 57 % des cuisines.
- L’Enterobacter cloacae (trouvé dans 52 % des cuisines étudiées).
- D’autres espèces d’Enterobacter (26 %).
- Le Klebsiella pneumoniae (24 %).
- L’Escherichia coli, ou E. coli (20 %).
- Le Pseudomonas aeruginosa (15 %).
- Et bien sûr, les Staphylococcus spp. et Micrococcus spp.
Je suis sûr que vous reconnaissez quelques-uns de ces noms, n’est-ce pas ? L’E. coli, par exemple, ou le Staphylocoque. Ce sont des bactéries pathogènes, qui ont clairement le potentiel de nous rendre malades. C’est pour ça que laisser vos assiettes pleines de restes traîner dans l’un de leurs « quartiers préférés », c’est clairement une mauvaise idée.
C’est même pire, figurez-vous, si vous mettez ces plats recouverts de restes dans une eau tiède — l’eau chaude du robinet qui se refroidit — car cela crée un environnement idéal pour la croissance bactérienne. Ça pullule littéralement, laissant la vaisselle mijoter et macérer.
Le risque de survie des bactéries et l’illusion du nettoyage

C’est là que les choses deviennent un peu décourageantes. Même si vous vous dites que vous allez les laver le lendemain matin, l’effet est déjà négatif. Le Dr Brian Labus, professeur agrégé d’épidémiologie et de biostatistique à l’Université du Nevada, a bien expliqué que si les articles trempent dans un « bassin de bactéries nocives », il devient plus difficile de toutes les tuer pendant le nettoyage. D’autant que laisser les plats sécher à l’air libre, sans trempage, n’est pas forcément beaucoup mieux.
Il admet que les environnements secs peuvent empêcher la croissance immédiate des bactéries, mais cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas survivre et se développer plus tard. Et puis, soyons clairs, la nourriture laissée à l’air libre attire toutes sortes de bestioles qui ne demandent qu’à propager des germes partout dans votre cuisine, ce qui est dégoûtant. D’ailleurs, même si vous vous estimez être un pro de la vaisselle à la main, il y a de fortes chances que vous ne nettoyiez pas assez en profondeur.
Une étude menée en 2003 a examiné comment les bactéries les plus courantes responsables d’intoxications alimentaires — je parle de Salmonella, Campylobacter, et E. coli — réagissaient face à différentes méthodes de nettoyage. Ils ont testé des températures d’eau allant de 47 à 60 °C, avec différents niveaux de détergent, la présence de matière organique, et le séchage. La conclusion, qui fait froid dans le dos, c’est que certaines bactéries nocives peuvent carrément survivre à un lavage et un séchage normaux.
On pense souvent que le lave-vaisselle est la solution miracle, mais la recherche a même montré que les machines électroniques ne parviennent pas toujours à éliminer tous les micro-organismes. La méthode jugée la plus sûre ? Utiliser un lave-vaisselle doté d’une option de vapeur surchauffée capable de bombarder les ustensiles pendant au moins 25 secondes. Une vraie douche chaude, mais ultra-efficace, donc.
Le réflexe indispensable pour une cuisine saine

Alors, comment faire pour éviter cette fête aux microbes ? La réponse est simple, mais pas toujours facile : faites la vaisselle le plus rapidement possible. Ne laissez rien s’accumuler, c’est vraiment le secret pour garder votre cuisine impeccablement propre, ce qui, je suppose, est l’objectif de tout le monde.
Si vous ne pouvez absolument pas vous y mettre immédiatement, il y a une chose cruciale à faire, surtout quand l’évier a beaucoup servi, par exemple pendant les périodes chargées : désinfectez-le régulièrement ! Le Dr Labus nous donne un conseil très pratique : il faut d’abord nettoyer l’évier avec de l’eau savonneuse, puis utiliser un spray antibactérien ou un produit à base d’eau de Javel. Mais attention au détail qui change tout : ne rincez pas immédiatement ! Laissez le produit agir sur la surface assez longtemps pour qu’il ait le temps de tuer les bactéries. C’est tout bête, mais ce geste pourrait faire une différence énorme pour la santé de votre foyer. Un évier propre, c’est la base, non ?
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.