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Kupiansk : le mensonge de Moscou s’effondre sous les frappes ukrainiennes
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une ville prétendument russe, mais vide de troupes

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C’est toujours un peu la même histoire en temps de guerre, n’est-ce pas ? On entend tout et son contraire. Nous sommes le 22 décembre 2025, et si l’on écoute les déclarations officielles venant de Moscou, l’affaire est pliée : Koupiansk serait russe. C’est du moins ce qu’ils clament haut et fort. Pourtant, la réalité sur le trottoir d’en face semble bien différente, voire carrément contradictoire.

D’après les informations rapportées par Suspilne, qui cite Victor Trehubov – c’est le chef du département des communications du groupement des forces conjointes, donc quelqu’un qui a le nez sur les cartes – il ne resterait en fait qu’une poignée de soldats russes sur place. On parle d’environ 100 soldats russes seulement. Oui, vous avez bien lu, une centaine d’hommes, pas plus.

Ces soldats, loin de tenir la ville en maîtres, seraient plutôt en train de se terrer, sans vivres et avec des munitions qui fondent comme neige au soleil. C’est une situation assez ironique quand on repense à l’automne 2025, il y a quelques mois à peine, où le ministère russe de la Défense confirmait publiquement ses grands projets d’expansion militaire dans l’oblast de Kharkiv, pensant que la prise de Koupiansk ne serait qu’une formalité. On est loin du compte, semble-t-il.

Un nettoyage méticuleux au milieu des civils

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Alors, que se passe-t-il concrètement dans les rues ? Victor Trehubov explique qu’une opération de nettoyage est en cours. Mais attention, ce n’est pas une charge héroïque et désordonnée comme dans les films. C’est une progression par étapes, prudente, presque chirurgicale. Les forces russes restantes, ou ce qu’il en reste, sont concentrées dans la partie centrale de la ville.

Pourquoi tant de précautions, me direz-vous ? Eh bien, c’est là que le facteur humain prend tout son sens. Le nombre d’occupants diminue, certes, mais très lentement. Les unités ukrainiennes avancent sur la pointe des pieds pour une raison simple et terrible à la fois : ils veulent éviter les pertes inutiles, bien sûr, mais surtout… il y a encore des civils présents dans la ville.

C’est ça qui rend la situation si complexe. On ne peut pas simplement tout bombarder quand des familles, peut-être des personnes âgées comme vous et moi, sont encore là, cachées dans les sous-sols. Il faut donc du temps, de la patience et beaucoup de sang-froid pour déloger l’ennemi sans blesser les innocents.

Le piège logistique se referme

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Le véritable talon d’Achille des troupes russes encerclées, c’est la logistique. Tout est coupé. C’est le chaos total pour eux de ce côté-là. Trehubov pose d’ailleurs la question qui fâche : quand vont-ils enfin réaliser que la situation est sans issue ? Sans nourriture et avec des stocks de munitions quasi inexistants, l’espoir s’amenuise d’heure en heure.

Le problème, voyez-vous, ce n’est pas seulement d’avoir du matériel à livrer, c’est de réussir à le faire parvenir aux soldats sans se faire repérer. C’est là que le bât blesse. Certains pourraient penser aux drones, ces petits engins qu’on voit partout maintenant. Mais Trehubov est formel : les tentatives de ravitaillement par drones sont presque inefficaces.

Pourquoi ? C’est tout bête, finalement. D’une part, un drone, ça ne porte pas lourd, sa capacité est limitée. D’autre part, et c’est le plus dangereux pour eux, dès qu’un soldat essaie de récupérer un colis largué par les airs, il doit sortir de sa cachette. Et là… crac ! Sa position est révélée, ce qui déclenche immédiatement une contre-attaque ou des tirs ciblés. C’est un cercle vicieux.

Conclusion : Une usure inévitable

En fin de compte, malgré les grands discours venant de Moscou, la réalité du terrain à Koupiansk semble impitoyable pour les forces russes encerclées. Ils sont, pour ainsi dire, pris au piège dans une nasse qui se resserre doucement mais sûrement.

Épuisés, affamés, sans options réalistes pour une percée et sans possibilité de ravitaillement stable, leur capacité de résistance s’effrite. C’est une guerre d’usure dans sa forme la plus brute, où la logistique – ou son absence – dicte l’issue finale des combats.

Selon la source : euromaidanpress.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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