L’échange étrange de Donald Trump avec des enfants à propos du Père Noël et de l’« infiltration »
Auteur: Adam David
Un Noël sous le signe de la controverse présidentielle

Il faut dire que l’année a été chargée pour Donald Trump. Après avoir entamé son second mandat, il a orchestré toute une série de mesures et de répressions sur des sujets variés. On parle évidemment des tarifs douaniers dits « apocalyptiques » (« doomsday » tariffs), introduits ce printemps, mais aussi des très controversées expulsions de masse menées par son administration.
N’oublions pas non plus sa signature demandant au ministère américain de la Justice (DOJ) de publier l’intégralité des dossiers Jeffrey Epstein, dans lesquels l’ancien président est apparu, certes, mais de manière très sporadique, à l’instar de plusieurs autres personnalités publiques. Attention, il est crucial de noter que cette mention ne suggère aucune malversation de sa part; d’ailleurs, beaucoup de ceux qui y figurent ont fermement nié avoir été au courant des crimes du financier déchu.
.@POTUS: « We track Santa all over the world… We want to make sure that he’s not infiltrated — that we’re not infiltrating into our country a bad Santa. We found that Santa is GOOD! » 🎅🏻 pic.twitter.com/Xj4BASNUKT
— Rapid Response 47 (@RapidResponse47) December 24, 2025
Mais, fidèle à lui-même et à sa capacité à créer le buzz, c’est une conversation téléphonique de Noël qui a enflammé les réseaux sociaux récemment, suscitant une vive vague de critiques. Tout ça à cause d’un simple appel concernant le Père Noël.
La tradition du NORAD et la peur de « l’infiltration »

Alors, pour ceux qui ne le sauraient pas, il existe une tradition annuelle qui est, disons, un peu particulière. Chaque année, le président et la Première dame répondent aux appels d’enfants destinés à la ligne téléphonique du programme NORAD Tracks Santa. C’est un programme annuel où le Commandement de la Défense Aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) prétend suivre le Père Noël depuis le Pôle Nord jusqu’aux foyers du monde entier, histoire de livrer les cadeaux la veille de Noël.
L’une des conversations qu’a menées Trump, alors qu’il est présenté comme ayant 79 ans, est devenue virale, car il y a affirmé suivre le Père Noël pour s’assurer qu’il n’« infiltre » pas les États-Unis. Avouons que c’est un peu bizarre comme explication, surtout pour des enfants.
L’échange a commencé quand un enfant de l’Oklahoma, nommé Jasper, lui a demandé s’il y avait un dispositif de suivi sur le Père Noël. Trump a répondu par l’affirmative, puis a embrayé sur une justification assez étrange quant à la raison pour laquelle notre cher ami Saint-Nicolas était sous surveillance :
- « Nous suivons le Père Noël partout dans le monde, nous voulons nous assurer que le Père Noël se comporte bien, parce que le Père Noël est une très bonne personne. »
- « Nous voulons nous assurer qu’il n’est pas infiltré, que nous ne faisons pas entrer dans notre pays un mauvais Père Noël. »
- « Nous avons découvert que le Père Noël est bon, le Père Noël vous aime », a-t-il ajouté.
Quand le Père Noël rencontre la politique électorale

Mais attendez, ça devient encore plus surréaliste. Après avoir rassuré le jeune Jasper sur la « bonté » de Saint-Nicolas, Trump a carrément commencé à parler… de ses totaux électoraux! Oui, vous avez bien lu, il a fait la transition vers la politique pure et simple lors de cet appel de Noël.
Le Président a poursuivi, s’adressant directement à l’enfant : « Le Père Noël aime l’Oklahoma tout comme moi. Vous savez, l’Oklahoma a été très bon pour moi lors de l’élection, donc j’aime l’Oklahoma. Ne quitte jamais l’Oklahoma, d’accord? » Le jeune Jasper, visiblement pris de court, a simplement répondu : « D’accord, j’essaierai! »
Cet échange, qualifié de « maladroit » en ligne, a immédiatement fait réagir les utilisateurs de médias sociaux. Un utilisateur sur X a écrit, avec une pointe d’ironie amère : « Je dis ça avec tout le respect que je lui dois pour son anniversaire : Jésus, p****n de Christ ». Un autre a renchéri, trouvant cela terriblement gênant : « Trump parle de Noël aux enfants. Il ne cesse de leur dire quels États il a gagnés. Tellement maladroit. » Sans oublier la blague d’un autre utilisateur, qui a suggéré : « Vérifiez le passeport de Rudolph ».
La controverse sur le « beau charbon propre »

L’échange avec Jasper n’était d’ailleurs pas le seul à faire sourciller. Une autre conversation a eu lieu avec une fillette de huit ans venant du Kansas. Celle-ci avait simplement exprimé l’espoir de ne pas recevoir de charbon à Noël, ce qui est, disons-le, un souhait très compréhensible. On préfère tous les cadeaux!
Mais, là encore, la politique s’est immiscée. Trump n’a pu s’empêcher de répondre avec un discours promotionnel en faveur de l’industrie du charbon : « Vous voulez dire du charbon propre et magnifique. J’ai dû le faire, je suis désolé. Le charbon est propre et magnifique. S’il vous plaît, souvenez-vous-en, coûte que coûte. »
Puis, il a reformulé la question : « Mais vous ne voulez pas de charbon propre et magnifique, n’est-ce pas? » La petite fille a confirmé son désir, préférant de loin des vêtements, des sucreries et une poupée Barbie. C’est quand même beaucoup plus sympa comme liste de cadeaux, non?
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.