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Miracle en Thaïlande : le retour inespéré du chat à tête plate après 30 ans de silence
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une réapparition qu’on n’attendait plus

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C’est le genre de nouvelle qui, je l’avoue, me met un peu de baume au cœur en cette fin de semaine. Imaginez un peu : un animal que l’on croyait rayé de la carte, disparu à jamais de la région, qui refait surface comme si de rien n’était. C’est ce qui vient d’arriver en Thaïlande. Les autorités de conservation et une ONG ont annoncé vendredi la redécouverte d’un petit félin insaisissable, le chat à tête plate, qu’on craignait éteint dans le pays depuis bien longtemps.

Pour être précis, cela faisait trois décennies que personne n’avait eu la chance de croiser son regard. Ces chats font partie des félins sauvages les plus rares et les plus menacés au monde. Leur territoire se limite à l’Asie du Sud-Est, et franchement, leur situation est critique à cause de la réduction drastique de leur habitat. La dernière fois qu’on en avait vu un officiellement en Thaïlande, c’était en 1995. Autant dire une éternité.

Les coulisses d’une découverte fascinante

credit : lanature.ca (image IA)

Alors, comment a-t-on retrouvé la trace de ce petit fantôme ? Ce n’est pas le fruit du hasard. Une enquête écologique a débuté l’année dernière, utilisant des pièges photographiques – vous savez, ces caméras automatiques qu’on attache aux arbres – dans le sanctuaire de faune de la princesse Sirindhorn, tout au sud de la Thaïlande. Et là, surprise ! Selon le Département des parcs nationaux, de la faune et de la conservation des plantes, ainsi que l’organisation de conservation des félins sauvages Panthera, l’appareil a enregistré pas moins de 29 détections.

Ce petit félin, qui a la taille d’un chat domestique, se reconnaît assez facilement… enfin, si on a la chance de le voir. Il a des yeux ronds très particuliers et rapprochés. Cependant, il y a un hic pour les chercheurs : on ne sait pas exactement combien d’individus ces 29 détections représentent. Le problème, c’est que cette espèce n’a pas de marquages distinctifs sur le pelage, ce qui rend le comptage individuel assez délicat, pour ne pas dire casse-tête. Mais ne boudons pas notre plaisir, Rattapan Pattanarangsan, le directeur du programme de conservation de Panthera, a confié à l’AFP que ces trouvailles suggèrent une concentration relativement élevée de l’espèce dans la zone.

Le plus beau dans cette histoire, c’est que les images ont révélé une femelle accompagnée de son petit. C’est un signe rare et franchement encourageant, surtout quand on sait que cette espèce ne produit généralement qu’un seul petit à la fois. C’est une lueur d’espoir pour la relève.

Un habitat hostile et des menaces bien réelles

credit : lanature.ca (image IA)

Il faut dire que ce chat ne nous facilite pas la tâche pour l’observer. Nocturne et insaisissable, le chat à tête plate vit généralement dans des écosystèmes de zones humides très denses, comme les forêts de tourbières et les mangroves d’eau douce. Rattapan nous explique que ce sont des environnements extrêmement difficiles d’accès pour les chercheurs. C’est peut-être d’ailleurs ce qui l’a sauvé jusqu’ici, qui sait ?

À l’échelle mondiale, la situation reste pourtant préoccupante. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime qu’il ne reste qu’environ 2 500 adultes à l’état sauvage sur toute la planète, classant l’espèce comme « en danger ». En Thaïlande même, il a longtemps été listé comme « probablement éteint ». Kaset Sutasha, vétérinaire et chercheur à l’Université Kasetsart, a souligné à l’AFP que cette redécouverte est à la fois excitante et inquiétante. Pourquoi inquiétante ? Parce que la fragmentation de l’habitat a laissé l’espèce de plus en plus « isolée ».

Kaset, qui n’a pas participé directement à cette enquête mais qui étudie les chats sauvages depuis des années, pointe du doigt un problème majeur : les forêts de tourbières de Thaïlande ont été lourdement fragmentées. La cause ? Principalement la conversion des terres et l’expansion agricole. C’est toujours la même histoire, malheureusement. De plus, ces animaux font face à des menaces grandissantes venant des maladies propagées par les animaux domestiques, et ils ont du mal à se reproduire à travers ces zones isolées les unes des autres.

Conclusion : Une lueur d’espoir à préserver

credit : lanature.ca (image IA)

Alors, que doit-on retenir de tout cela ? Bien que cette redécouverte offre un espoir indéniable, Kaset insiste sur le fait que ce n’est qu’un « point de départ » pour les futurs efforts de conservation. Il ne suffit pas de savoir qu’ils sont là.

Comme il le dit si bien : « Ce qui vient après est plus important : comment leur permettre de vivre à nos côtés durablement, sans être menacés ». C’est tout le défi qui nous attend. Il va falloir trouver un équilibre pour que ce petit fantôme des marais ne disparaisse pas, cette fois-ci, pour de bon.

Selon la source : phys.org

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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