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Chaos aérien, politique-fiction et hiver précoce : un samedi pas comme les autres
Crédit: lanature.ca (image IA)

L’hiver s’acharne sur les voyageurs

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On pensait peut-être s’en sortir indemne pour ce week-end de festivités, mais l’hiver en a décidé autrement. C’est le genre de journée où l’on préfère rester au chaud, mais pour ceux qui devaient prendre l’avion, c’est un véritable casse-tête. Une tempête majeure, venue tout droit du nord-est des États-Unis, sème la pagaille dans le ciel.

À l’aéroport Montréal-Trudeau, l’ambiance n’est pas à la fête pour tout le monde. Samedi après-midi, les chiffres donnaient déjà le vertige : 20 vols annulés et pas moins de 127 retardés, si l’on en croit les données du site FlightAware. Ce n’est pas rien. Et le problème, c’est que Montréal n’est qu’un maillon de la chaîne. À l’échelle mondiale, c’est l’hécatombe avec 1294 annulations et 24 024 retards. Les aéroports de New York et Chicago semblent déguster plus que les autres, ce qui n’aide évidemment pas la fluidité du réseau.

Pourquoi un tel bazar ? Eh bien, les services météorologiques américains (NWS) parlent de « fortes chutes de neige » qui ont pilonné la région de New York depuis vendredi soir. Ajoutez à cela un cocktail météo peu ragoûtant de pluies verglaçantes et de grésil sur la zone des Grands Lacs, et vous obtenez la recette parfaite pour clouer les avions au sol.

Entre alertes météo et contrastes urbains

credit : lanature.ca (image IA)

Ce n’est pas seulement l’Est américain qui souffre. Ici aussi, Environnement Canada ne chôme pas. Il y a une vingtaine d’alertes en vigueur sur d’immenses portions du territoire pour le week-end. On nous promet la totale : nouvelles chutes de neige, blizzards, et cette fameuse pluie verglaçante qui transforme les routes en patinoires, le tout d’un océan à l’autre. Edmonton est d’ailleurs mentionné, avec des températures glaciales au menu.

À Montréal, c’est un peu le monde à l’envers. Alors que la Ville lance son opération de chargement de la neige samedi soir — signe que l’hiver est bien installé —, les patinoires extérieures font grise mine. Moins de la moitié d’entre elles étaient praticables samedi après-midi. C’est un comble en plein congé des Fêtes ! Par contre, il y a des heureux : les stations de ski. Avec des températures sous les moyennes de saison très tôt cette année, elles ont pu aménager leurs pistes en avance. Comme quoi, le malheur des patineurs fait le bonheur des skieurs.

Dans un registre un peu plus lointain, mais tout aussi hivernal, parlons des « Gaulois » de L’Anse-Saint-Jean. Après avoir tenu leur montagne à bout de bras pendant 35 ans, frôlé la faillite et vécu un incendie dévastateur, ils passent le flambeau. C’est l’homme d’affaires suisse Christian Mars qui reprend les clés du Mont-Édouard, avec la promesse de dizaines de millions en investissements. La question à 44 millions de dollars est maintenant de savoir s’il réussira sa relance.

Politique-fiction ou réalité ? Une année 2025 déroutante

credit : lanature.ca (image IA)

C’est là que les choses deviennent… disons, curieuses. On dirait que le paysage politique a basculé dans une autre dimension. Prenez Mark Carney. Depuis son entrée en scène, sa foi prend une place qu’on voyait rarement auparavant. Il a carrément suspendu sa campagne certains dimanches pour aller à la messe. Il s’est même rendu à l’inauguration du pontificat du pape Léon XIV en mai — un voyage inédit pour un politicien de son rang. Et récemment, son message de Noël ne mentionnait aucune autre religion. Ça détonne, c’est le moins qu’on puisse dire.

Et que dire de son équipe ? On retrouve Carlos Leitão et Charles Sousa, deux libéraux d’origine portugaise, anciens banquiers et ex-ministres des Finances provinciaux, relégués aujourd’hui au rang de députés d’arrière-ban dans ce fameux « gouvernement Carney ».

Pendant ce temps, le bilan de l’année 2025 de Justin Trudeau ressemble à un scénario de film un peu fou. Forcé de démissionner le 6 janvier dernier, on nous dit qu’il terminera l’année le 31 décembre à minuit en embrassant Katy Perry. Oui, vous avez bien lu. Une année « du pire et du pas si pire », comme on dit. Sur la scène internationale, ce n’est guère plus stable : le Canada annonce une nouvelle aide à l’Ukraine juste avant une visite cruciale de Volodymyr Zelensky à Mar-a-Lago. Les experts sont pessimistes ; entre les frappes sur Kiyv et les gains territoriaux russes, l’issue du conflit semble bien lointaine.

Conclusion : Société, justice et autres nouvelles en vrac

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Avant de se quitter, un petit tour d’horizon de ce qui se passe ailleurs dans notre société, car il n’y a pas que la météo et la politique. Une statistique frappante pour 2025 nous vient de la Sûreté du Québec : l’année a été marquée par des meurtres commis par des mineurs, bien que les homicides liés au crime organisé soient en baisse sensible. Une phrase choc résonne d’ailleurs dans l’actualité : « Je vis dans un système qui dit non à la vie, mais oui aux taxes ».

Côté faits divers, une résidence de l’arrondissement LaSalle a été criblée de balles vendredi après-midi, heureusement sans faire de blessé. Une note plus triste nous vient de North Bay : Annette Dionne, la dernière survivante des célèbres quintuplées et militante pour les droits des enfants, nous a quittés. Enfin, pour finir sur une note d’espoir ou de magie, rappelons cette initiative du Jeune Barreau du Québec qui offre un soutien vital aux accusés sans avocat, ou encore ce moment de grâce au festival Cinemania en novembre, raconté par Judith Lachapelle, où un film a su envoûter toute une salle. C’est peut-être ça qu’il faut retenir : au milieu des tempêtes et du chaos, il reste de la place pour un peu d’humanité.

Selon la source : lapresse.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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