Une nuit d’enfer et de ténèbres

C’est une de ces nuits où l’on se demande si le ciel ne va pas finir par nous tomber sur la tête. Ce samedi 27 décembre 2025, alors que le monde avait les yeux rivés vers la Floride, la Russie a décidé de frapper fort, très fort. On parle d’une attaque massive, probablement l’une des plus vicieuses de cette fin d’année, ciblant directement le cœur de l’Ukraine, Kiev. Imaginez un peu la scène : plus d’un million de foyers plongés dans le noir total, privés d’électricité alors que l’hiver bat son plein.
Les chiffres donnent le vertige, franchement. L’armée de l’air ukrainienne a comptabilisé pas moins de 519 drones et une quarantaine de missiles lancés sur la capitale. Heureusement — si on peut dire — la défense antiaérienne a fait un boulot monstre en abattant 474 de ces engins volants et 29 missiles. Mais bon, ça n’a pas suffi à tout arrêter. Le bilan humain, bien que miraculeux vu l’ampleur du raid, reste tragique : deux morts au total. Dans la ville même, un immeuble résidentiel a pris feu, tuant une personne et laissant 28 blessés sous le choc, comme l’a confirmé le maire Vitali Klitschko. Dans la région environnante, le gouverneur Mykola Kalachnyk a rapporté un autre décès et huit blessés supplémentaires.
Ce déluge de ferraille survient à un moment critique, juste avant que Volodymyr Zelensky ne s’envole pour rencontrer Donald Trump. C’est presque devenu une habitude macabre, vous ne trouvez pas ? Moscou qui intensifie les bombardements juste avant les grands rendez-vous diplomatiques, histoire de rappeler qu’ils sont toujours là, prêts à gâcher la fête.
Escale diplomatique : L’Occident resserre les rangs

Avant de rejoindre la chaleur de la Floride pour ce face-à-face crucial avec Trump, le président ukrainien a fait un crochet par chez nous, au Canada. Il s’est arrêté à Halifax ce 26 décembre pour tailler une bavette avec le premier ministre Mark Carney. C’était pas juste une visite de courtoisie ; c’était l’occasion de coordonner les violons avec les alliés. D’ailleurs, une visioconférence a été organisée dans la foulée avec les poids lourds européens.
L’ambiance était à la solidarité, mais avec cette gravité qui ne trompe pas après quatre ans de guerre. Emmanuel Macron, fidèle à lui-même, a souligné le contraste saisissant entre Kiev qui cherche la paix et Moscou qui semble déterminé à faire durer le carnage. De son côté, le chancelier allemand Friedrich Merz a insisté sur le fait que l’Europe et le Canada avancent main dans la main avec les États-Unis pour trouver une issue « juste et durable ». Ursula von der Leyen y est aussi allée de son commentaire sur la nécessité de préserver l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Mark Carney, en recevant Zelensky, a martelé qu’on ne pourrait rien bâtir de solide sans une Russie prête à coopérer — ce qui, entre nous, semble encore loin d’être gagné. Zelensky a résumé la situation avec un pragmatisme froid : pour arrêter cette guerre, il faut deux choses, une pression maximale sur la Russie et un soutien en béton pour l’Ukraine. C’est aussi simple — et aussi compliqué — que ça.
Négociations sous tension et lignes rouges

Parlons un peu de ce qui va se jouer en Floride, parce que c’est là que ça devient technique et, disons-le, assez tendu. Washington pousse pour mettre fin au conflit, et un plan américain circule depuis un mois. Sauf que la version que Zelensky amène dans ses valises a été sérieusement retravaillée. On oublie la mouture originale que Kiev trouvait trop « gentille » avec Moscou. Le nouveau texte ? Il propose de geler le front sur les positions actuelles — sachant que la Russie contrôle environ 19 % du territoire — mais sans céder sur le fond.
Là où ça coince pour le Kremlin, c’est que ce document remanié abandonne deux exigences russes majeures : le retrait des troupes ukrainiennes de la région de Donetsk et l’engagement juridique de ne jamais rejoindre l’OTAN. En gros, Kiev ne lâche rien là-dessus. Évidemment, ça fait grincer des dents à Moscou. Sergueï Riabkov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, était furax vendredi. Il accuse l’Ukraine et ses potes européens de vouloir « torpiller » les négos avec des modifications inacceptables. Pour lui, c’est retour à la case départ ou rien.
Les discussions avec Trump vont donc tourner autour de sujets brûlants : le sort du Donbass, cette région industrielle que Poutine revendique, et la centrale nucléaire de Zaporijia, toujours occupée. Zelensky espère aussi obtenir des garanties de sécurité en béton de la part des Occidentaux. Donald Trump, égal à lui-même dans une interview à Politico, a déjà prévenu : « Zelensky n’a rien tant que je ne donne pas mon accord ». Il pense que ça se passera bien avec Poutine aussi. On verra bien, mais le Kremlin reste muet sur les détails d’un coup de fil récent entre Russes et Américains.
Conclusion : Scandales en coulisses

Comme si les bombes ne suffisaient pas, l’Ukraine doit aussi gérer son linge sale en public. À peine Zelensky parti pour les États-Unis, voilà qu’un nouveau scandale de corruption éclate au grand jour. L’agence nationale anticorruption, la NABU, a mis les pieds dans le plat en accusant plusieurs députés d’avoir touché des pots-de-vin pour leurs votes.
Ça fait désordre, surtout que les enquêteurs ont essayé de perquisitionner des locaux gouvernementaux mais se sont fait refouler par les forces de sécurité. C’est un peu la goutte d’eau, non ? Rappelez-vous, en novembre, la présidence avait déjà été secouée par une affaire similaire dans le secteur de l’énergie, ce qui avait forcé Andriy Yermak, le bras droit de Zelensky et négociateur clé avec Washington, à la démission. Bref, entre la guerre, la diplomatie de haute voltige et les affaires internes, les prochains jours s’annoncent explosifs à tous les niveaux.
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