Aller au contenu
L’Ukraine insiste : aucun territoire ne sera cédé à la Russie
Crédit: shutterstock

Une fin de non-recevoir à Londres

shutterstock

C’est un message clair, net et sans bavure que le président ukrainien a voulu faire passer ce lundi. Alors qu’il se trouvait à Londres pour des discussions cruciales, Volodymyr Zelensky a catégoriquement exclu toute concession territoriale à la Russie. Vous savez, cela fait des mois que la rumeur enfle, mais là, il a tenu à mettre les points sur les i face aux journalistes, juste après sa réunion avec les dirigeants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni.

Selon ce que rapporte le Washington Post, Zelensky a été très ferme : l’Ukraine n’a tout simplement « aucun droit de donner quoi que ce soit ». Et il ne parle pas seulement de politique ici, mais bien de légitimité au regard du droit ukrainien, du droit international et même, disons-le, de la loi morale. C’est une position de principe dont il ne semble pas vouloir démordre, malgré l’atmosphère pesante.

Cette déclaration intervient alors que l’administration Trump cherche activement à négocier un accord de paix entre les deux pays. Mais pour Zelensky, pas question de brader son pays, même si cela fait maintenant plus de trois ans que les combats font rage, depuis l’escalade de la guerre par la Russie en 2022.

Un plan de paix américain qui fait grincer des dents

shutterstock

Il faut dire que le contexte est particulièrement tendu. Le dirigeant ukrainien fait face à une pression grandissante, venue tout droit des États-Unis, pour accepter un cadre visant à mettre fin au conflit. Mais voilà, le premier jet de ce fameux cadre a suscité, c’est le moins qu’on puisse dire, un certain scepticisme. Et pas seulement chez les Ukrainiens ! Les dirigeants européens et même des législateurs des deux partis aux États-Unis ont froncé les sourcils.

Pourquoi tant de méfiance ? Eh bien, une version divulguée du projet reprenait plusieurs exigences clés de la Russie. On y trouvait notamment l’idée que l’Ukraine accepte d’abandonner la région du Donbass et s’engage à ne pas rejoindre l’OTAN. C’est un peu dur à avaler, non ?

Depuis, les pourparlers de paix entre les États-Unis et l’Ukraine se sont heurtés à un véritable mur. L’administration Trump insiste pour que Kiev cède cette région de l’est de l’Ukraine, ce qui crée une impasse diplomatique majeure.

Des discussions « constructives mais pas faciles »

shutterstock

Avant même son voyage à Londres, Zelensky avait préparé le terrain. Il a expliqué que des représentants ukrainiens avaient eu des « discussions substantielles » avec les envoyés américains pour la paix. Il s’agit notamment de Steve Witkoff et de Jared Kushner, qui n’est autre que le gendre du président Donald Trump. On imagine l’ambiance… D’ailleurs, Zelensky a eu cette petite phrase lourde de sens : « la conversation a été constructive, bien que pas facile ».

De son côté, Donald Trump n’y est pas allé par quatre chemins dimanche soir. Il a déclaré aux journalistes que le Kremlin était « d’accord » avec la dernière version de l’accord de paix, mais que Zelensky, lui, « n’est pas prêt ». Il a même ajouté qu’il était « un peu déçu que le président Zelensky n’ait pas encore lu la proposition ». Une petite pique qui en dit long sur le décalage entre Washington et Kiev.

Malgré tout, le président ukrainien tente de garder une ligne diplomatique cohérente. Sur les réseaux sociaux, après sa réunion, il a écrit : « Aujourd’hui, nous avons tenu une discussion détaillée sur notre travail diplomatique commun avec la partie américaine, aligné une position commune sur l’importance des garanties de sécurité et de la reconstruction, et convenu des prochaines étapes ».

Conclusion : Cap sur Bruxelles

Pour finir, ce marathon diplomatique est loin d’être terminé pour le président ukrainien. Après Londres, il ne rentre pas tout de suite à la maison. Zelensky doit se rendre à Bruxelles. Là-bas, il a prévu de rencontrer les dirigeants de l’OTAN, du Conseil européen et de l’Union européenne.

C’est une étape cruciale pour s’assurer que l’Europe reste soudée derrière l’Ukraine, surtout si le soutien américain commence à vaciller ou à devenir conditionnel à des concessions territoriales que Kiev refuse obstinément. On sent bien que les prochains jours vont être décisifs pour l’avenir du conflit.

Selon la source : politico.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu