Météo déchaînée et politique en ébullition : un week-end sous haute tension au Canada

L’hiver contre-attaque (et il ne fait pas semblant)

On se disait peut-être que le pire était passé, mais non. Dame Nature a décidé de nous rappeler qui commande ce week-end. C’est assez intense, honnêtement. Une vingtaine d’alertes météorologiques sont actuellement en vigueur d’un bout à l’autre du pays, selon Environnement Canada. On parle de tout le menu : blizzards, pluie verglaçante, averses de neige et températures glaciales. C’est le genre de fin de semaine où l’on a juste envie de rester sous la couette.

Marianna Greenhough, qui est météorologue pour l’agence fédérale, n’y est pas allée par quatre chemins lors d’une entrevue samedi. Son conseil ? Regardez les alertes. « Elles pourraient avoir des répercussions importantes sur vous, selon vos activités », a-t-elle prévenu. Elle note aussi que ce régime météo est « très actif », ce qui est plutôt inhabituel pour cette période de l’année, même si, bon, au Canada, tout est possible, je suppose.

Ce chaos est causé par trois systèmes différents qui convergent vers nous : un venant du Pacifique, un qui brasse l’Ontario et un système dépressionnaire qui fait du surplace au-dessus de la côte est. Résultat ? L’Alberta, par exemple, a déjà reçu 24 centimètres de neige la semaine dernière, alors que la normale pour décembre est de 18. « Nous sommes bien au-dessus de la normale », constate Mme Greenhough. Et ce n’est que le début.

De l’Atlantique au Pacifique : personne n’est épargné

Accrochez-vous, parce que la liste des intempéries est longue comme le bras. À l’est, sur la côte ouest de Terre-Neuve-et-Labrador, une alerte de tempête hivernale prévoit jusqu’à 40 centimètres de neige d’ici dimanche après-midi. Les autres coins de la province s’en tireront un peu mieux avec entre 5 et 15 centimètres, mais avec le vent, ça risque d’être le blizzard total. Les déplacements ? Oubliez ça si vous pouvez.

En Ontario, c’est la glace qui inquiète. De Waterloo jusqu’à North Bay et autour d’Ottawa, on attend jusqu’à 15 millimètres de pluie verglaçante entre dimanche et lundi. Environnement Canada prévient : routes glissantes, pannes de courant et chutes d’arbres sont au programme. Super rassurant, n’est-ce pas ? Le Québec n’y échappera pas non plus avec d’importantes chutes de neige, mais la tempête n’y frappera vraiment que lundi.

Si on regarde vers l’ouest, ça se refroidit sévèrement. De Medicine Hat à Fort McMurray en Alberta, et même en Saskatchewan, le refroidissement éolien va atteindre les -40 °C jusqu’à dimanche matin. Ça gèle instantanément à ce niveau-là. Au Yukon, le froid est tel que le ministre de l’Énergie s’inquiète pour le réseau électrique qui est mis à rude épreuve par la demande record. Pendant ce temps, la côte nord-ouest de la Colombie-Britannique se prépare à recevoir jusqu’à 150 millimètres de pluie, tandis que des blizzards frappent les communautés côtières. Abbotsford voit ses eaux de crue se retirer un peu, mais la route 1 reste fermée. C’est un vrai casse-tête logistique.

Politique : Ça brasse autant qu’à l’extérieur

Pendant que le vent souffle dehors, les corridors du pouvoir à Ottawa sont en surchauffe. Le premier ministre Mark Carney (eh oui, c’est bien lui aux commandes selon les dernières nouvelles) a confirmé lundi que l’homme d’affaires Mark Wiseman sera le prochain ambassadeur à Washington. Disons que ça ne passe pas comme une lettre à la poste : plusieurs élus québécois grincent des dents à cause de ses liens avec l’« Initiative du siècle ». C’est toujours délicat, ces nominations.

Sur un autre front, Carney et Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario, ont signé un accord pour accélérer les grands projets. Le concept ? « Un projet, une évaluation, une décision ». Ça semble efficace sur papier, mais on verra à l’usage. Par contre, petit hic dans l’ouest : un membre du conseil consultatif autochtone affirme ne pas avoir été prévenu de l’accord Ottawa-Alberta pour un pipeline vers la C.-B. Ça, c’est le genre d’oubli qui crée des étincelles.

Et puis, il y a l’international. Le Canada investit des dizaines de milliards dans la défense — des niveaux jamais vus depuis la Guerre froide — pour coller aux demandes de l’OTAN. Mais tout n’est pas rose : une députée libérale dit avoir été bousculée par des agents israéliens en Cisjordanie, et l’ambassadeur américain Pete Hoekstra tente de calmer le jeu sur une stratégie de sécurité qui pourrait interférer dans nos partis politiques. Ah, et n’oublions pas l’Alberta : l’agence électorale a validé une question référendaire sur la séparation de la province. Rien que ça !

Société : Une population qui baisse et des bureaux… habités ?

C’est probablement la stat la plus folle de la semaine : pour la première fois depuis des lustres, la population du Canada a diminué. On est tombés à 41,6 millions d’habitants. Entre le 1er juillet et le 1er octobre 2025, on a perdu 76 000 personnes, soit une baisse de 0,2 %. C’est la plus forte baisse trimestrielle depuis au moins 1946 ! On se demande bien ce qui se passe… les gens partent ou quoi ?

Parallèlement, le gouvernement veut forcer les fonctionnaires à revenir au bureau, Mark Carney promettant un plan détaillé sous peu. Le problème ? Les immeubles fédéraux à Ottawa semblent être devenus des zoos. On a signalé plus de 500 cas d’insectes, de chauves-souris et de rongeurs depuis le début de l’année. Franchement, ça ne donne pas très envie de pointer le matin.

Pour finir sur des notes plus sombres, la sécurité reste un enjeu majeur. Un militaire canadien a été arrêté pour espionnage (transmission d’infos à une entité étrangère), du jamais vu ou presque. À Saskatoon, une ado a plaidé coupable de tentative de meurtre pour avoir mis le feu à une camarade en septembre 2024. Et le SCRS reste vigilant après une fusillade en Australie, évoquant une « possibilité réaliste » d’attaque extrémiste ici. Bref, entre la météo qui se déchaîne et ces nouvelles sociétales un peu lourdes, prenez soin de vous ce week-end.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.