Savez-vous ce qui rend une personne ‘cool’ ? la science a enfin la réponse

Pour en arriver là, les chercheurs n’ont pas fait les choses à moitié. Entre 2018 et 2022, ils ont interrogé près de 6 000 personnes dans 13 pays différents, comme les États-Unis, l’Inde, la Turquie ou encore l’Afrique du Sud. C’est une étude vraiment mondiale.

Le principe était simple : on demandait à chaque participant de penser à quelqu’un qu’il trouvait ‘cool’, puis à une autre personne ‘pas cool’, une personne ‘bonne’ et une autre ‘pas bonne’. Ensuite, ils devaient décrire la personnalité de chacune de ces personnes. C’est en comparant toutes ces réponses que les scientifiques ont pu dresser le portrait-robot de la personne ‘cool’.

Alors, quels sont ces fameux traits de caractère ? Selon l’étude, une personne jugée ‘cool’ est perçue comme étant à la fois :

• Extravertie : Elle est sociable, aime être avec les autres.
• Hédoniste : Elle sait profiter des plaisirs de la vie.
• Puissante : Elle dégage une certaine confiance, une influence.
• Aventureuse : Elle n’a pas peur de la nouveauté et aime prendre des risques.
• Ouverte : Elle est curieuse et ouverte aux nouvelles idées et expériences.
• Autonome : Elle est indépendante et pense par elle-même, sans suivre aveuglément les autres.

C’est ce mélange bien précis qui crée cette aura si particulière.

C’est une nuance très importante que les chercheurs soulignent. Être ‘cool’ n’est pas la même chose qu’être ‘bon’ au sens moral du terme. En fait, c’est presque le contraire sur certains points.

Une personne ‘bonne’, selon l’étude, est plutôt vue comme quelqu’un de traditionnel, chaleureux, calme, et qui respecte les règles. Alors que la personne ‘cool’ est celle qui ose justement bousculer ces règles. On peut donc être ‘cool’ sans pour autant être perçu comme un modèle de vertu. Les deux ne sont pas incompatibles, mais ce sont bien deux choses distinctes.

Ce concept n’est pas tombé du ciel. À l’origine, être ‘cool’ était une forme de rébellion. Pensez aux musiciens de jazz noirs des années 1940, ou aux écrivains et poètes qu’on appelait les ‘beatniks’ dans les années 1950. Ils étaient ‘cool’ parce qu’ils défiaient les normes de la société, ils créaient leur propre style, leur propre culture en marge du système.

Le ‘cool’ est né dans ces petits groupes de rebelles qui voulaient changer les choses. C’était une manière de dire ‘non’ à l’ordre établi.

Avec le temps, et surtout avec la mondialisation, la mode, la musique et le cinéma, le sens du mot ‘cool’ s’est un peu transformé. Il est devenu plus… commercial, disons. Les grandes marques ont bien compris qu’il y avait de l’argent à se faire avec ce qui est ‘cool’.

Mais selon Todd Pezzuti, l’un des chercheurs, le ‘cool’ n’a pas perdu son âme. Il est juste devenu plus fonctionnel, plus utile à la société. En fait, il n’a jamais été aussi important. Le monde change vite, et on a plus que jamais besoin de ces personnes créatives et audacieuses pour nous inspirer et faire avancer la culture.

Au final, cette étude nous montre que le ‘cool’ est bien plus qu’une simple mode. C’est un concept universel qui nous aide à comprendre comment nos sociétés fonctionnent et évoluent. Les personnes ‘cool’, par leur audace et leur indépendance d’esprit, sont celles qui remettent en question les vieilles habitudes et qui nous poussent à changer.

Qu’ils soient à Paris, à Séoul ou à Santiago, ces individus partagent les mêmes traits qui les rendent capables d’innover et de persuader les autres d’aller de l’avant. Peut-être que le vrai secret du ‘cool’, finalement, c’est d’être un moteur de changement pour tout le monde.

Selon la source : independent.co.uk