Une femme détecte la maladie de Parkinson grâce à son odorat, ouvrant la voie à un test révolutionnaire
Auteur: Mathieu Gagnon
La science derrière l'odeur caractéristique
- Le sébum (substance huileuse de la peau) contient des marqueurs biologiques spécifiques
- Ces composés changent chez les patients parkinsoniens
- La spectrométrie de masse permet de les identifier
Joy Milne décrivait une odeur « moisie et plutôt désagréable » chez son mari, confirmée ensuite chez d’autres patients.
Le développement du test innovant
- 46 patients parkinsoniens
- 28 volontaires sains
- 9 personnes avec trouble du comportement en sommeil paradoxal (iRBD)
Résultat : 55 marqueurs chimiques distincts ont été identifiés, avec des niveaux intermédiaires chez les patients iRBD (à haut risque de développer Parkinson).
Les implications pour le diagnostic précoce
- Révolutinner le dépistage précoce
- Permettre des interventions thérapeutiques plus tôt
- Suivre la progression de la maladie
- Affiner les traitements personnalisés
Le Pr Barran souligne qu’il s’agit du premier outil moléculaire pour détecter Parkinson au stade prodromique.
Vers de nouvelles applications médicales
- Améliorent la fiabilité du test
- Recherchent d’autres « super-odorats » comme Joy
- Étudient des applications pour d’autres maladies
Le Dr Trivedi espère que cette méthode pourra être utilisée en routine clinique d’ici quelques années.
Conclusion : une avancée prometteuse
- Comment intégrer ce test dans les protocoles de dépistage ?
- Quelles autres maladies pourraient être détectées par l’analyse du sébum ?
- Comment former les médecins à ces nouvelles méthodes ?
L’histoire de Joy Milne montre que parfois, les avancées médicales naissent d’observations humaines extraordinaires.
Selon la source : bbc.com