Un homme portant le même nom, Andy Byron, raconte sa pire journée après avoir été confondu avec le célèbre PDG
Auteur: Simon Kabbaj
Vous avez sûrement vu passer cette vidéo. Un PDG marié, filmé par la ‘kiss cam’ d’un concert de Coldplay, en train de câliner une de ses employées. Leur réaction de panique totale a fait le tour du monde en quelques heures. Mais imaginez une seconde que vous vous appeliez exactement comme ce PDG. C’est la mésaventure incroyable qui est arrivée à un autre Andy Byron, un homme qui n’a rien à voir avec cette histoire, et qui a vu sa vie basculer en l’espace de ’24 heures étranges’. Il a décidé de raconter son histoire, et sa réaction est absolument géniale.
Un déluge de messages, entre blagues et jugements
Cet autre Andy Byron vit à Dublin, en Irlande, et il est directeur créatif. Rien à voir avec le PDG de la société américaine Astronomer. Pourtant, dès que la vidéo est devenue virale, son téléphone a commencé à exploser. ‘J’ai commencé à recevoir des messages de potes me demandant si j’avais apprécié le concert de Coldplay’, raconte-t-il au journal The Sun. ‘Au début, on en rigolait bien.’ Mais très vite, les choses ont pris une autre tournure. ‘Ensuite, j’ai commencé à recevoir des messages d’inconnus sur LinkedIn qui me disaient ‘tu t’es bien fait griller’ et que je devrais avoir honte. Beaucoup de gens sur leurs grands chevaux moralisateurs.’ La situation est devenue tellement ingérable qu’il a dû couper toutes ses notifications.
La meilleure défense, c'est l'humour (et une pique à Coldplay)
Face à cette situation absurde, l’Andy Byron irlandais a choisi la meilleure des armes : l’humour. Sa première réaction a été de modifier son profil sur le réseau professionnel LinkedIn. Sous son nom, il a ajouté un nouveau titre de poste : ‘PAS LE GARS DU CONCERT DE COLDPLAY !!’. C’est clair, net et très drôle. Dans un post, il a ajouté : ‘Non, ce n’est pas moi. On ne me verrait jamais, même mort, à un concert de Coldplay…’. Voilà qui est dit pour le célèbre groupe britannique ! Il a même précisé qu’il avait acheté des fleurs à sa femme au milieu de toute cette agitation. Un homme prudent.
Transformer un cauchemar en coup de pub
Mais le plus malin dans cette histoire, c’est qu’il a réussi à transformer ce cauchemar en une opportunité en or. Après avoir clarifié qu’il n’était pas le PDG infidèle, il a ajouté une petite phrase pour promouvoir sa propre entreprise. Et c’est un trait de génie : ‘Je suis l’Andy Byron qui fait des vidéos pour les écrans géants, pas celui qui se fait griller dessus.’ Il a ensuite invité les gens à le contacter s’ils voulaient ‘créer du contenu vidéo qui devient viral pour les bonnes raisons’. Chapeau l’artiste ! Il a réussi à faire de cette confusion un formidable coup de pub pour son entreprise de motion design.
Conclusion : Une leçon sur les dangers de la viralité (et des homonymes)
Cette histoire, au-delà de son côté très amusant, est une parfaite illustration de notre époque. Elle montre à quelle vitesse une information, vraie ou fausse, peut se propager et avoir des conséquences sur la vie de personnes qui n’ont rien demandé. Elle nous parle du ‘tribunal des réseaux sociaux’, toujours prêt à juger et à condamner sans vérifier. Heureusement, dans ce cas, la ‘victime’ a su réagir avec une intelligence et un humour qui forcent l’admiration. C’est peut-être la meilleure leçon à retenir : face à l’absurdité du monde numérique, un bon mot d’esprit est parfois la meilleure des protections.
Selon la source : unilad.com