C’est une nouvelle qui fait vraiment froid dans le dos. En ce moment même, le Canada est en train de vivre l’une des pires saisons de feux de forêt de son histoire. Pour vous donner une idée, c’est comme si un pays entier partait en fumée. Imaginez un peu : près de six millions d’hectares ont déjà brûlé. C’est tout simplement la superficie totale d’un pays comme la Croatie. On peine à se représenter une telle étendue… et ce n’est que le début.
La situation est critique à cause d’une grande sécheresse et de températures bien plus élevées que la normale. Du coup, les feux ont commencé très tôt cette année, et ils sont d’une force redoutable.
Un pays qui se bat contre des centaines de feux
Actuellement, le Canada est un véritable brasier. Les autorités comptent plus de 560 feux actifs à travers tout le territoire. C’est un chiffre énorme, et bien sûr, le pays n’arrive pas à tout gérer seul. C’est pourquoi le gouvernement a demandé de l’aide à d’autres pays.
Heureusement, la solidarité internationale fonctionne. Des pompiers courageux sont venus de loin pour prêter main-forte. Au total, 533 pompiers des États-Unis, de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie, du Costa Rica et même du Mexique sont sur le terrain pour aider leurs collègues canadiens à combattre les flammes. Un grand merci à eux.
Une année grave, mais différente de la catastrophe de 2023
On pourrait croire que cette année est la pire de toutes, mais il faut se souvenir de l’été dernier. En 2023, la situation était encore plus folle, avec près de 18 millions d’hectares brûlés au total, un record absolu. Un expert, Michael Norton, explique que l’année dernière, les incendies ne se sont jamais vraiment calmés.
Cette année, même si c’est terrible, le rythme des feux semble un peu plus… ‘normal’, si l’on peut dire. L’intensité a un peu baissé en juin. Mais attention, il ne faut pas crier victoire trop vite. En fait, le plus dur est probablement à venir, car nous entrons maintenant dans les deux mois qui sont d’habitude les plus dangereux pour les incendies. La prudence est donc de mise.
Le manitoba, une province à genoux
Pour bien comprendre à quel point la situation est grave sur le terrain, il suffit de regarder ce qui se passe dans la province du Manitoba, au centre du pays. Là-bas, les autorités ont dû déclarer l’état d’urgence le 10 juillet. Et ce n’est pas la première fois cette année, c’est la deuxième !
Ce qui est vraiment frappant, c’est que la surface brûlée cette année dans cette province est déjà dix fois plus grande que la moyenne habituelle. Dix fois plus ! C’est un chiffre qui montre bien l’ampleur du désastre pour les habitants et la nature.
Le drame humain des communautés autochtones
Derrière tous ces chiffres et ces hectares, il y a surtout des vies humaines bouleversées. Et malheureusement, ce sont toujours les mêmes qui trinquent. Les communautés autochtones, les Premières Nations du Canada, sont touchées de plein fouet.
Depuis le printemps, 39 000 autochtones ont dû être évacués de chez eux, fuyant les flammes. Un chiffre est particulièrement choquant et révoltant : on estime que les membres des Premières Nations ont 108 fois plus de risques d’être évacués à cause d’une urgence que les autres Canadiens. C’est une injustice terrible qui se répète à chaque catastrophe.
Conclusion : pourquoi le canada brûle-t-il autant ?
Alors, on peut se poser la question : mais pourquoi une telle catastrophe ? La réponse, malheureusement, on la connaît un peu tous. Ce n’est pas juste de la malchance. C’est une conséquence directe du changement climatique.
Les scientifiques nous le disent : le Canada se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète. Cela entraîne des sécheresses plus longues, des chaleurs plus intenses, et donc des conditions parfaites pour que les forêts s’embrasent. Ces feux géants ne sont pas qu’une mauvaise nouvelle pour le Canada, ils sont un signal d’alarme pour le monde entier. Un signal qu’il devient vraiment difficile d’ignorer.
Selon la source : lavoixdunord.fr