Franchement, c’est dur de trouver les mots. La Corée du Sud traverse un enfer, et chaque jour qui passe, c’est encore pire. Cinq jours de flotte non-stop, et au final, le pays se retrouve à compter ses morts et ses disparus. Perso, t’as beau regarder les images ou lire les chiffres, tu te sens minuscule face à une nature aussi déchaînée. Le dernier point officiel ? Tombe dimanche après-midi. Déjà 16 morts, 10 disparus. C’est pas juste des stats : derrière chaque nom, y’a des proches qui pleurent, des vies fracassées. On s’accroche à un mince espoir, en se disant qu’on va peut-être retrouver certains disparus vivants… mais le temps file, et l’espoir s’étiole.
Des coulées de boue qui ne laissent rien derrière
Comme si la montée des eaux ne suffisait pas, faut rajouter la terre qui se barre en vrille. Imagine un peu la scène : à Gapyeong, une coulée de boue énorme, genre mur de terre et de cailloux, a tout emporté sur son passage. Des maisons avalées, dimanche. Deux morts là, deux encore portés disparus. Et la veille, samedi, c’était encore plus hardcore à Sancheong, plus au sud. Là-bas, les trombes d’eau ont déclenché des crues éclairs et des glissements de terrain. Résultat : huit morts, six disparus. Ça fait froid dans le dos. La terre se gorge d’eau, et d’un coup, tout dévale, impossible d’anticiper.
Les routes ? De vrais traquenards
Même rouler devenait mortel. Déjà la semaine passée, on sentait que ça sentait pas bon. Juste au sud de Séoul, à Osan, drame total : trois personnes retrouvées mortes, coincées dans leur bagnole engloutie sous l’eau. Une autre victime ? Coincée dans sa voiture sous la terre et le béton, après qu’un mur de pont ait lâché. Le sol n’en pouvait plus d’absorber l’eau, c’était limite une éponge qui déborde. Sérieux, même là où il pleuvait moins, t’étais jamais vraiment en sécurité.
Des milliers obligés de tout laisser derrière eux
Face à cette galère, t’as des familles entières qui ont dû fuir en urgence. Plus de 3 800 personnes évacuées, qui ont juste eu le temps de prendre la fuite avant de tout perdre. Le sud du pays a pris cher : Chungcheong du Sud, Jeolla du Sud, Gyeongsang du Sud… Tu veux un chiffre qui fait mal ? Par endroits, plus de 500 mm de pluie ! Ça équivaut à plusieurs mois de flotte en à peine quelques jours. Records battus, personne n’avait vu venir un truc pareil.
L’État sort l’artillerie lourde
Heureusement, le gouvernement s’est pas contenté de regarder. Le président, Lee Jae Myung, a décidé d’appuyer sur le bouton “urgence maximale” : il a classé les zones les plus touchées en “catastrophe spéciale”. Et derrière ce jargon, ça veut dire que l’argent va couler (sans mauvais jeu de mot) pour aider à réparer, reconstruire, filer un coup de main rapide aux sinistrés. Le ministre de l’Intérieur, lui, a carrément ordonné de balancer toutes les ressources possibles pour les secours et les réparations. L’objectif ? Que ceux qui ont tout perdu puissent retrouver un semblant de normalité, et vite. Franchement, c’est la moindre des choses.
La pluie s’arrête… et la canicule débarque
Ah, et parce que la poisse n’arrive jamais seule… La pluie s’est enfin calmée dimanche, les alertes sont tombées. Petit moment de répit ? Mouais, pas vraiment. Les services météo annoncent déjà la prochaine tuile : une vague de chaleur qui va taper pile après l’inondation. On passe de la douche froide au four. Imagine la galère pour ceux qui ont encore les pieds dans l’eau, ou qui campent dans des abris d’urgence. La lutte continue, et franchement, la météo, elle fait aucun cadeau en ce moment.