Le Premier ministre britannique réagit avec gêne après que Trump a traité son « ami » de personne méprisable
Auteur: Simon Kabbaj
Quand les grands dirigeants de ce monde se rencontrent, on s’attend à des discussions sérieuses sur des sujets graves. Et c’était bien le cas lors de la rencontre entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Mais parfois, la politique, c’est aussi des moments de pure gêne, des petites phrases qui mettent tout le monde dans l’embarras. Et c’est exactement ce qui s’est passé lorsque Donald Trump a décidé de donner son avis, très direct, sur le maire de Londres.
Une visite importante en écosse
Le décor est planté : Donald Trump est en visite en Écosse pour s’entretenir avec Keir Starmer. Au menu des discussions, des sujets très importants comme les taxes commerciales, la situation à Gaza et la guerre en Ukraine. Une rencontre au sommet, donc. Au début, tout se passe bien. Le président américain assure même au Premier ministre qu’il l’apprécie beaucoup.
Des compliments... et une pique bien sentie
Donald Trump a même fait des compliments à deux hommes politiques britanniques à la fois. Il a dit : « Il se trouve que j’aime les deux hommes. J’aime beaucoup cet homme (en parlant de Keir Starmer), et j’aime Nigel (Farage, le leader du parti Reform UK). » Il les a qualifiés de ‘bons gars’. On aurait pu croire que l’ambiance était à la bonne entente. Mais c’était sans compter sur son opinion sur une autre figure politique bien connue.
La critique virulente du maire de londres
C’est lorsqu’il a parlé du maire de Londres, Sadiq Khan, que le ton a changé. Sans détour, Donald Trump a lancé : « Je ne suis pas un fan de votre maire. Je pense qu’il a fait un travail terrible… une personne méchante ». Une attaque très directe et très personnelle, qui n’a pas manqué de créer un certain malaise.
Le moment de gêne pour Keir Starmer
Imaginez la scène. Le Premier ministre Keir Starmer, assis à côté du président américain, entend son allié politique se faire insulter. Sa réaction a été pour le moins… inconfortable. Il a eu un petit rire gêné, a tendu la main vers Trump pour l’interrompre et a dû préciser, un peu embarrassé : « En fait, c’est un de mes amis ». Une situation très délicate pour un chef de gouvernement.
Trump ne recule pas et en remet une couche
Est-ce que la précision de Keir Starmer a fait changer d’avis Donald Trump ? Pas du tout. Il a continué sur sa lancée : « Je pense qu’il a fait un travail terrible. Mais je visiterai certainement Londres. » Le message est clair : l’amitié entre le Premier ministre et le maire de Londres n’influence en rien son opinion. Le malaise était palpable.
La réponse pleine d'esprit du maire de londres
La réponse du camp de Sadiq Khan ne s’est pas fait attendre, et elle était pleine d’esprit. Un porte-parole du maire a déclaré : « Sadiq est ravi que le président Trump veuille venir dans la plus grande ville du monde. Il verrait comment notre diversité nous rend plus forts et non plus faibles ; plus riches, et non plus pauvres. » Et il a ajouté une petite pique finale, en notant que c’était peut-être pour ces raisons qu’un nombre record d’Américains avaient demandé la nationalité britannique sous sa présidence. Bien joué !
Conclusion : la diplomatie, c'est aussi de l'improvisation
Au final, cette petite anecdote nous en dit long sur la politique internationale. Au-delà des grands discours et des accords préparés à l’avance, il y a aussi la personnalité imprévisible des dirigeants et les moments de gêne qu’il faut savoir gérer. Pour Keir Starmer, cette rencontre a été un véritable exercice d’équilibriste, pris entre un allié puissant et un ami politique. Une belle leçon de diplomatie en direct.
Selon la source : unilad.com