La perte de vie, en chiffres concrets
Selon les données du site Québec Sans Tabac, le constat est encore plus alarmant. Les personnes qui commencent à fumer à l’adolescence et ne s’arrêtent jamais peuvent perdre jusqu’à 22 ans d’espérance de vie. La moitié d’entre eux, oui, 50 %, mourront avant 70 ans. C’est une statistique qui donne froid dans le dos.
Onze minutes de moins à chaque cigarette ?
Pour arriver à ce chiffre, ils ont simplement divisé le nombre total de minutes de vie perdues en moyenne par le nombre de cigarettes fumées au cours d’une vie de fumeur. C’est une image, bien sûr, mais elle est terriblement efficace. Chaque pause cigarette, c’est comme donner volontairement 11 minutes de son futur.
Heureusement, il n'est jamais trop tard pour agir
Regardez plutôt ce que l’on peut regagner :
- En arrêtant à 30 ans, on peut récupérer jusqu’à 10 ans de vie.
- Si on arrête à 40 ans, le gain est de 9 ans.
- Même à 50 ans, on peut encore regagner 6 belles années.
- Et à 60 ans, ce n’est pas trop tard : on peut prolonger sa vie de 3 ans.
Ce ne sont pas que des chiffres. C’est du temps précieux avec la famille, les amis, pour soi. Chaque jour compte.
L'impact au quotidien, bien au-delà des années perdues
D’abord, l’alimentation : le tabac altère le goût et l’odorat. Résultat, on ne profite plus autant des bons petits plats, et on a tendance à manger plus gras, plus salé, plus sucré. Ensuite, le sommeil : la nicotine est un excitant, elle empêche de bien dormir, cause des insomnies, et on se réveille fatigué. Et puis, l’activité physique : le moindre effort, comme monter des escaliers ou jouer avec ses petits-enfants, devient une épreuve. Le souffle manque, on est vite épuisé.
Le poids caché sur le moral et les relations
Et puis, il y a l’entourage. Le tabac peut créer des tensions avec la famille ou les amis : l’argent dépensé, l’odeur, la crainte de la fumée passive… Ce sont des petites choses qui, mises bout à bout, peuvent vraiment compliquer les relations et isoler la personne.
Conclusion : la formidable capacité du corps à se réparer
La respiration devient plus facile, on retrouve le goût et l’odorat, le sommeil s’améliore, et le risque de tomber malade diminue jour après jour. Chaque cigarette qu’on ne fume pas est une victoire. Arrêter n’est donc jamais une perte, mais au contraire le plus bel investissement que l’on puisse faire pour sa santé et pour sa vie.
Selon la source : caminteresse.fr