Jeff Bezos révèle son salaire chez Amazon après avoir reçu un e-mail surprenant d’une employée
Auteur: Adam David
On imagine volontiers le salaire d’un des hommes les plus riches du monde comme étant astronomique. Pourtant, pendant des années, Jeff Bezos s’est contenté d’un chèque annuel qui ferait presque tiquer un cadre supérieur. Une « modestie » affichée qui, à y regarder de plus près, raconte une tout autre histoire sur la nature de sa fortune.
La philosophie du fondateur
Pourquoi une telle retenue ? L’explication, il l’a livrée lui-même au *New York Times*. En tant que fondateur et actionnaire majeur d’Amazon, il ne se voyait tout simplement pas puiser davantage dans les caisses de l’entreprise qu’il a bâtie. Sa logique était celle d’un « propriétaire-exploitant ».
« Je possédais déjà une part importante de l’entreprise », a-t-il expliqué. « Je ne me sentais pas à l’aise à l’idée de prendre plus. J’avais toutes les incitations nécessaires. […] Comment aurais-je pu avoir besoin d’une motivation supplémentaire ? »
Un salaire symbolique, une richesse bien réelle
Ce salaire, fixé à un peu plus de 80 000 dollars par an (environ 62 000 livres sterling), n’était en réalité qu’une goutte d’eau. Car la véritable richesse de Bezos ne venait pas de sa fiche de paie, mais bien de la valeur vertigineuse de ses actions Amazon. Le pari sur le long terme a été plus que payant.
Pour mettre les choses en perspective, il y a eu une période entre 2023 et 2024 où sa fortune a grimpé à un rythme équivalent à 8 millions de dollars… par heure. Vu sous cet angle, son salaire officiel relève presque de l’anecdote.
L'autre face de la médaille : la plainte d'une employée
Mais cette philosophie du patron frugal entre en collision avec une autre réalité, bien moins reluisante. L’affaire remonte à 2020. Une employée, Tara Jones, constate des erreurs sur sa paie et se retrouve en difficulté pour payer ses factures. À bout, elle prend une décision audacieuse : écrire directement à Jeff Bezos pour se plaindre.
Un problème bien plus vaste qu'il n'y paraît
Le courriel de Tara Jones n’est pas resté lettre morte. Il aurait, semble-t-il, déclenché une enquête interne qui a mis au jour un problème systémique. Le *New York Times* a révélé plus tard que des milliers d’employés avaient été sous-payés dans près de 180 entrepôts, et ce, pendant près d’un an et demi.
Ce dysfonctionnement à grande échelle offre un contraste saisissant avec l’image du dirigeant se contentant d’un salaire modeste pour le bien de son entreprise. Deux mondes, deux réalités.
Loin d'Amazon, les yeux tournés vers les étoiles
Depuis qu’il a quitté son poste de PDG d’Amazon pour se consacrer à d’autres projets, Jeff Bezos n’est pas resté inactif, loin de là. Son attention se porte désormais sur ses autres passions, notamment sa société aérospatiale, Blue Origin. L’entreprise, qui a déjà emmené quelques privilégiés aux portes de l’espace, incarne cette nouvelle phase de sa carrière, loin de la gestion quotidienne du géant du e-commerce.
une fortune sans plafond
Et la machine à cash n’est pas près de s’arrêter. Avec des projets comme la transformation potentielle de la Station Spatiale Internationale en hôtel de luxe, la fortune de Jeff Bezos, bâtie bien au-delà d’un simple salaire, semble n’avoir pour seule limite que le ciel. Voire l’espace.
Selon la source : ladbible.com