Cette simple prise de sang qui pourrait prédire une crise cardiaque des années à l’avance
Auteur: Mathieu Gagnon
Les messagers secrets dans notre sang
Alors, comment ça marche ? Dans notre sang circulent des milliers de substances. Les scientifiques ont découvert que certaines d’entre elles sont de véritables mouchards, des messagers qui peuvent trahir un problème bien avant qu’on ne ressente quoi que ce soit. On les appelle des biomarqueurs.
Il y en a trois principaux à surveiller :
D’abord, la protéine C-réactive (ou hs-CRP). Pensez-y comme à un détecteur de fumée pour vos artères. Si son niveau est élevé, cela signifie qu’il y a une inflammation cachée dans les vaisseaux de votre cœur. C’est souvent cette inflammation silencieuse qui est à l’origine de beaucoup de crises cardiaques.
Ensuite, il y a la lipoprotéine(a), ou Lp(a). C’est une sorte de cholestérol un peu particulier, car il est surtout d’origine génétique. On peut avoir une vie très saine et quand même avoir un taux élevé à cause de son héritage familial. C’est un facteur de risque important, surtout pour les personnes d’Asie du Sud, mais pas seulement.
Enfin, la troponine. Normalement, les médecins la mesurent pour confirmer une crise cardiaque en cours. Mais ce qui est nouveau, c’est qu’une très légère augmentation de son taux, à peine visible, peut être un signal d’alerte précoce. C’est comme si votre cœur vous disait : « Attention, je commence à fatiguer », des années avant le drame.
Pourquoi c'est si important pour nous aujourd'hui
Ces nouveaux tests sanguins permettent d’aller plus loin. Ils identifient les personnes qui sont vraiment à risque, même si leur bilan habituel semble parfait. Une fois qu’on sait, on peut agir. Et c’est ça, la vraie révolution.
Un test plus simple qu'on ne le pense
La technologie, notre nouvelle alliée santé
C’est comme si votre médecin avait une boule de cristal ultra-moderne. Il peut vous dire : « Attention, d’après ces données, vous avez un risque de X % de développer un problème cardiaque dans les 10 ans. » Au lieu de donner les mêmes conseils à tout le monde, on peut enfin faire du sur-mesure pour la prévention.
Conclusion : agir avant qu'il ne soit trop tard
Il faut changer notre mentalité. Au lieu d’attendre d’avoir un problème pour le soigner, il faut agir pour ne pas qu’il arrive. La prochaine fois que vous verrez votre médecin, parlez-lui de ces tests. Demandez-lui si, dans votre cas, ça pourrait être une bonne idée. La science nous donne les outils, mais c’est à nous de les utiliser. Il en va de notre santé, et de toutes les belles années qu’il nous reste à vivre.
Selon la source : timesofindia.indiatimes.com