Une cité sous-marine découverte près de l’Arche de Noé pourrait réécrire la Bible
Auteur: Simon Kabbaj
L’histoire de l’Arche de Noé, du grand Déluge… On la connaît tous, apprise depuis des siècles. Mais que diriez-vous si une découverte archéologique venait bousculer tout ce que l’on croyait savoir ? En Turquie, non loin de l’endroit où l’Arche se serait échouée, une cité engloutie refait surface et avec elle, des secrets qui pourraient bien réécrire l’un des récits les plus célèbres de l’humanité.
La découverte oubliée d'un cinéaste turc
L’histoire commence en 1997. Le cinéaste sous-marin turc, Tahsin Ceylan, découvre quelque chose d’incroyable. Mais à l’époque, personne ne réalise vraiment l’importance de sa trouvaille. « Tahsin a découvert ce que je pense être l’une des plus importantes découvertes archéologiques de l’histoire, mais il n’a pas eu beaucoup d’attention », a expliqué l’archéologue Matthew LaCroix lors d’un podcast. Aujourd’hui, grâce à de nouvelles analyses, cette découverte refait enfin parler d’elle.
Une cité engloutie sous le lac Van
Imaginez une ville, une véritable cité, qui repose à 85 pieds (environ 26 mètres) sous l’eau. C’est ce qui a été trouvé dans le lac Van, un immense lac salé à l’est de la Turquie, à environ 240 km du Mont Ararat, l’endroit même où la Bible dit que l’Arche de Noé a accosté après le Déluge. Cette ville engloutie s’étend sur près d’un kilomètre et abrite une forteresse en pierre et des temples circulaires.
Une technologie trop avancée pour son époque ?
Ce qui intrigue le plus les chercheurs, c’est la qualité de la construction. Les murs de la forteresse et les temples révèlent un travail de la pierre d’une précision incroyable. On y a même trouvé un symbole très particulier, la « Fleur de Vie » à six branches, un motif qu’on retrouve aussi dans des ruines très anciennes au Pérou et en Bolivie. Pour l’archéologue LaCroix, c’est clair : « Aucune des civilisations des 6 000 dernières années n’avait les moyens technologiques de créer ce type de maçonnerie ».
Le lien avec l'Arche de Noé et une civilisation perdue
C’est là que tout devient fascinant. Cette ville aurait existé avant la dernière période glaciaire, il y a plus de 12 000 ans. Cela prouverait l’existence d’une civilisation avancée bien avant toutes celles que nous connaissons. Et cette civilisation aurait été victime d’une inondation catastrophique. Cette catastrophe aurait pu être l’événement réel qui a inspiré, des milliers d’années plus tard, l’histoire de l’Arche de Noé.
Une autre version du Déluge : une catastrophe naturelle
L’histoire du Déluge ne serait donc pas une pluie divine, mais une catastrophe naturelle bien réelle. Les recherches ont montré qu’un volcan, le Mont Nemrut, serait entré en éruption à cette époque. La lave aurait bloqué le cours d’une rivière, la rivière Murat, créant une inondation gigantesque dans toute la région. Cet événement aurait eu lieu pendant la période du Younger Dryas, une phase de refroidissement climatique intense, il y a environ 12 000 ans.
Noé n'était pas le premier ? Les noms oubliés du Déluge
Cette idée est renforcée par un autre fait troublant. Des tablettes d’argile bien plus anciennes que la Bible, issues de cultures comme celle des Sumériens, racontent une histoire de Déluge très similaire. Mais le héros ne s’appelle pas Noé. On l’appelle Ziusudra ou Utnapishtim. L’histoire du Déluge serait donc bien plus ancienne, transmise de génération en génération, la mémoire d’un véritable cataclysme qui a frappé une civilisation oubliée.
Conclusion : quand la science rencontre la légende
Selon la source : unilad.com