Une infirmière révèle les 4 phrases que les gens disent le plus souvent avant de mourir
Auteur: Simon Kabbaj
Que se passe-t-il vraiment au moment de mourir ? Quels sont les derniers mots que l’on prononce ? C’est une question qui nous fascine et nous effraie tous un peu. Loin des scènes dramatiques du cinéma, une infirmière américaine spécialisée en soins palliatifs, Julie McFadden, a décidé de nous raconter ce qu’elle entend vraiment, au quotidien, au chevet de ses patients. Et ses révélations sont à la fois surprenantes et profondément humaines.
Phrase n°1 : 'Je t'aime'
La première phrase, et sans doute la plus attendue, c’est « Je t’aime ». Mais attention, oubliez les grandes déclarations théâtrales. Julie explique que ce n’est généralement pas dit dans un dernier souffle dramatique. C’est souvent une parole calme, apaisée, dite à ceux qui sont là, présents. Un dernier mot d’amour simple et sincère, qui vient clore une vie de sentiments. Un moment de paix, plus qu’un moment de drame.
Phrases n°2 et n°3 : 'Merci' et 'Je te pardonne'
Les autres mots qui reviennent très souvent sont des mots pour faire la paix. Des mots comme « Merci », pour tout ce qui a été reçu et vécu. Et des mots de pardon : « Je te pardonne » ou « S’il te plaît, pardonne-moi ». C’est comme si, à l’approche de la fin, les rancœurs et les regrets s’effaçaient pour laisser place au besoin d’apaiser son âme et de partir le cœur léger. C’est une façon de boucler la boucle, de ne rien laisser en suspens.
Phrase n°4 : 'Au revoir'
Enfin, il y a le simple et puissant « Au revoir ». Un mot qui montre une forme d’acceptation, une conscience que le voyage se termine. Ce n’est pas toujours un adieu triste, mais parfois une simple reconnaissance du moment qui est arrivé. C’est une façon de dire à ses proches qu’on est prêt à partir, qu’on les quitte, mais avec une forme de sérénité.
Le mystère des proches disparus
Mais il y a aussi des phénomènes plus étranges. Julie raconte que très souvent, ses patients commencent à appeler des proches qui sont déjà morts. Ils peuvent appeler leur mère, leur père, ou un ancien amour qu’ils n’ont pas vu depuis des années. C’est comme s’ils voyaient des gens que nous, nous ne voyons pas. Une sorte de comité d’accueil pour le grand voyage.
L'énigme du 'je veux rentrer à la maison'
Une autre phrase très courante et mystérieuse est : « Il faut que je rentre à la maison ». Parfois, les patients parlent d’un voyage à faire, de quelque chose qu’ils doivent quitter. Pour l’infirmière, ce « à la maison » ne désigne pas forcément leur maison actuelle. Cela pourrait être la maison de leur enfance, ou peut-être, une autre forme de « maison », dans l’au-delà. C’est une phrase pleine de sens, même si nous ne le comprenons pas toujours.
Le plus grand regret de ceux qui partent
En parlant tous les jours avec des personnes en fin de vie, Julie a aussi remarqué quel était leur plus grand regret. Et ce n’est pas ce que vous croyez. Le plus souvent, ils regrettent de ne pas avoir assez apprécié leur santé quand ils l’avaient. La capacité de voir, de manger, de marcher sans douleur… des choses simples qu’on prend pour acquises. Beaucoup disent aussi qu’ils regrettent d’avoir passé leur vie à travailler, ou, pour les femmes, de s’être trop souciées de leur poids et de leur apparence.
Conclusion : une leçon pour les vivants
Selon la source : unilad.com