Un hiver nucléaire pourrait anéantir une grande partie des réserves alimentaires mondiales
Auteur: Mathieu Gagnon
Une nouvelle étude vient de nous montrer, chiffres à l’appui, à quel point notre capacité à nous nourrir serait mise en danger. Et ça donne à réfléchir.
C'est quoi, un "hiver nucléaire" ?
Cette couche de poussière agirait comme un immense parasol, bloquant la lumière du soleil pendant des années. Sans soleil, beaucoup de plantes ne pourraient plus pousser. Et sans plantes… eh bien, c’est toute la chaîne alimentaire qui s’effondre, y compris ce que nous mettons dans nos assiettes.
Le maïs, un témoin clé pour nos récoltes
Pourquoi le maïs ? Tout simplement parce que c’est la céréale la plus cultivée sur la planète. En regardant ce qui arriverait au maïs, on peut avoir une très bonne idée de ce qui attendrait l’agriculture mondiale dans son ensemble.
Des chiffres qui font réfléchir
Mais dans le pire des scénarios, celui d’une guerre totale qui projetterait 165 millions de tonnes de suie, la chute serait vertigineuse : 80% de production de maïs en moins. C’est presque la totalité de la récolte mondiale qui disparaîtrait.
Un double problème : le soleil caché et les rayons dangereux
Avec moins de couche d’ozone, plus de rayons UV-B atteindraient la Terre, ce qui brûlerait les feuilles des plantes et les abîmerait encore plus. Les chercheurs estiment que ce problème ajouterait une perte de 7%. Au total, dans le pire des cas, on arriverait donc à une baisse de 87% de la production de maïs. Une véritable crise alimentaire mondiale.
Combien de temps pour s'en remettre ?
Et tout le monde ne serait pas dans la même situation. Les pays de l’hémisphère sud s’en sortiraient un peu plus vite que ceux du nord. Et les régions proches de l’équateur se remettraient plus rapidement que celles proches des pôles.
Y a-t-il des solutions pour limiter les dégâts ?
Cette astuce pourrait permettre de réduire les pertes de récoltes de près de 10%. C’est toujours ça de pris, mais ça ne résoudrait évidemment pas tout le problème. Disons que c’est une petite rustine sur une énorme fuite.
L'idée des "kits de résilience agricole"
Ces kits seraient une sorte d’assurance-vie pour notre agriculture. Ils permettraient de continuer à produire de la nourriture pendant les années difficiles qui suivraient une guerre, le temps que tout se reconstruise. C’est une idée qui pourrait d’ailleurs servir pour d’autres types de catastrophes.
Conclusion : mieux vaut prévenir que guérir
Les solutions comme les kits de graines sont intelligentes et nécessaires, mais la vraie solution, la plus évidente, c’est de faire en sorte que ce scénario catastrophe ne devienne jamais une réalité. Finalement, comme le disaient nos anciens, mieux vaut prévenir que guérir.
Selon la source : sciencealert.com