Fillette de 10 ans retrouvée sur l’autoroute : son père et sa compagne accusés, les détails sont insoutenables
Auteur: Simon Kabbaj
C’est une histoire d’une cruauté qui dépasse l’entendement. Une fillette de 10 ans, Rebekah Baptiste, a été retrouvée mourante sur le bord d’une autoroute en Arizona. Elle est décédée trois jours plus tard. Aujourd’hui, son père et la compagne de celui-ci sont derrière les barreaux, accusés de meurtre. Et les détails qui émergent de l’enquête dressent le portrait d’un véritable martyre.
La découverte insoutenable
Le 27 juillet dernier, des policiers découvrent le corps inanimé de la petite Rebekah à l’intersection de deux autoroutes à Holbrook, en Arizona. L’état dans lequel ils la trouvent est effroyable. La fillette est déshydratée, malnutrie, et, détail glaçant révélé par les procureurs, il lui manque ses ongles de pieds. C’est le début d’une enquête qui va révéler l’impensable.
Le père et sa compagne arrêtés pour meurtre
Rapidement, les soupçons se portent sur l’entourage de la fillette. Son père, Richard Baptiste, 32 ans, et la compagne de ce dernier, Anicia Woods, 29 ans, sont arrêtés. Les charges qui pèsent sur eux sont extrêmement lourdes : meurtre au premier degré et maltraitance d’enfant. Le 4 août, les procureurs ont allégué que l’enfant avait été « torturée » et qu’il y avait des signes de violences physiques et d’autres formes de maltraitance.
Le témoignage déchirant de l'oncle
L’oncle de Rebekah, Damon Hawkins, a livré un témoignage qui brise le cœur. Il a raconté que sa nièce était « couverte de bleus de la tête aux pieds » et avait deux yeux au beurre noir lorsqu’elle a été trouvée. « Elle avait deux yeux au beurre noir, et ils pensent que la cause de la mort est une hémorragie », a-t-il ajouté, la voix brisée par le chagrin.
Les alertes ignorées : un drame qui aurait pu être évité ?
Le plus révoltant dans cette histoire, c’est que des alertes avaient été lancées. L’école de la petite fille, Empower College Prep, aurait appelé les services de protection de l’enfance (DCS) à 12 reprises entre novembre 2023 et janvier 2025, selon la chaîne ABC15. Le DCS, de son côté, confirme avoir reçu cinq appels de l’école au cours des 12 derniers mois. Mais la suite est terrible.
La réponse du système : 'pas de seuil légal d'abus'
Les services de protection de l’enfance ont expliqué qu’à quatre de ces cinq reprises, ils n’avaient « pas pu enquêter sur les allégations car elles n’atteignaient pas le seuil légal d’abus ou de négligence ». Une réponse qui laisse sans voix et qui soulève de graves questions sur d’éventuelles failles dans le système. Comment une enfant a-t-elle pu glisser entre les mailles du filet malgré tant d’alertes ?
Conclusion : une vie volée et des questions sans réponse
Selon la source : people.com