Au Kenya, le silence des cours d’école, fermées depuis la mi-mars pour endiguer la pandémie, cache un drame bien plus insidieux. Une bombe à retardement sociale dont les effets commencent à peine à se faire sentir : l’explosion des grossesses chez les adolescentes, privées du cadre protecteur de l’établissement scolaire.
Des chiffres qui ne disent pas tout
Face à l’ampleur du phénomène, plusieurs responsables politiques ont d’ores et déjà tiré la sonnette d’alarme, exigeant du gouvernement qu’une enquête approfondie soit menée pour mesurer la véritable étendue des dégâts.
L'école, ce refuge perdu
Une fois les portes fermées, ces jeunes filles se sont retrouvées isolées, plus vulnérables que jamais, dans un environnement familial parfois fragilisé par la crise économique liée au confinement.
Un confinement sur un terreau de précarité
Dans les régions les plus reculées, se rendre à l’école relève parfois du parcours du combattant, un obstacle de plus pour des familles qui luttent pour leur survie.
Quand le travail ou la rue remplacent les études
Privées de l’horizon de l’école, et face à la précarité qui ronge les foyers, beaucoup de filles se retrouvent piégées. Pour certaines, la seule issue est le travail, souvent informel et précaire, pour aider la famille à joindre les deux bouts. Pour d’autres, c’est une spirale encore plus sombre : celle de la prostitution infantile, un fléau que l’isolement du confinement a rendu plus opaque et dangereux encore.
le symptôme d'un mal plus profond
Loin d’être un simple « effet secondaire » du confinement, cette crise révèle les failles profondes d’une société où être une jeune fille reste, pour beaucoup, un combat de tous les instants.
Selon la source : aufeminin.com