Hawaï en alerte : un nouveau cas de dengue lié à un voyage soulève des questions

Immédiatement, des équipes ont été envoyées sur le terrain. Leur mission ? Inspecter les environs du domicile de la personne malade et mettre en place des mesures pour contrôler les moustiques. On ne laisse rien au hasard, c’est rassurant.

Le problème… c’est que les moustiques capables de la transmettre, eux, sont bien là. C’est pour ça que les autorités sont si prudentes. Un seul voyageur infecté pourrait, s’il se fait piquer à son retour, démarrer une petite épidémie locale. D’où l’importance de la prévention.

D’ailleurs, cette année, les autorités de Porto Rico et des îles Vierges américaines ont déclaré des épidémies. Plus près d’Hawaï, les Samoa américaines ont même déclaré l’état d’urgence sanitaire en juillet à cause d’une flambée de cas. Ça donne une idée de l’ampleur du phénomène.

Savoir si la dengue y est présente vous permettra de prendre les bonnes précautions sur place, comme utiliser des répulsifs à moustiques et porter des vêtements couvrants.

Parce que si vous avez été infecté sans le savoir, c’est pendant cette période que vous êtes contagieux… pour les moustiques. En évitant de vous faire piquer, vous cassez la chaîne de transmission et protégez tout votre voisinage. C’est un geste citoyen, tout simplement.

Si vous avez ces symptômes, n’attendez pas. Consultez votre médecin et précisez-lui où vous avez voyagé. C’est essentiel pour avoir le bon diagnostic et le bon suivi.

Ce que cette histoire nous rappelle, c’est que dans un monde où l’on voyage beaucoup, les maladies aussi voyagent. La solution n’est pas de s’enfermer, mais d’être bien informé et de prendre des précautions simples. Un voyageur averti en vaut deux !