La star de TikTok Emilie Kiser s’exprime dans une lettre poignante après la mort de son fils de 3 ans
Auteur: Simon Kabbaj
Derrière les sourires et les vidéos vues par des millions de personnes se cache parfois une douleur inimaginable. C’est le cas de l’influenceuse TikTok Emilie Kiser. Après la noyade tragique de son fils de 3 ans, Trigg, elle a dû mener une bataille non seulement contre son propre chagrin, mais aussi contre la curiosité du public. Aujourd’hui, une lettre qu’elle a écrite, un véritable cri du cœur, a été rendue publique. Elle y exprime sa douleur, sa culpabilité et son besoin désespéré de pouvoir faire son deuil en paix.
Rappel du drame et de la bataille juridique
Le drame s’est noué en mai dernier. Le petit Trigg est tombé dans la piscine familiale et est décédé quelques jours plus tard. Face à la « frénésie médiatique » et à plus d’une centaine de demandes d’accès aux documents officiels sur la mort de son fils, Emilie Kiser a saisi la justice. Elle a obtenu une victoire amère mais cruciale : un juge l’a autorisée à retirer deux pages du rapport de police, les plus graphiques, pour protéger la dignité de son enfant.
La lettre : une douleur et une culpabilité insoutenables
C’est dans le cadre de cette procédure judiciaire que la lettre d’Emilie a été déposée. Et ses mots sont d’une tristesse infinie. Elle y décrit la mort de Trigg comme « l’événement le plus grave et le plus émouvant que j’aie jamais vécu ». Puis, elle aborde le poids de la culpabilité, un fardeau que seuls les parents qui ont vécu un tel drame peuvent comprendre. « Je n’étais pas à la maison quand c’est arrivé », écrit-elle. « Je remettrai à jamais en question cette décision, parmi tant d’autres. La tragédie me hante déjà ».
La vie sous les projecteurs, même dans le deuil
Emilie Kiser, avec ses quatre millions d’abonnés, est consciente que sa vie est publique. Mais elle a plaidé pour que l’amour qu’elle a partagé avec ses enfants ne soit pas souillé par les détails sordides de la tragédie. « Notre amour pour nos enfants a été partagé dans le monde entier […]. Rien de ce que nous avons partagé […] n’a jamais dépeint autre chose qu’un amour profond et adorable au sein de notre famille. C’est ainsi que cela devrait rester pour toujours dans mon esprit et dans celui de tous les autres ».
Le harcèlement et l'invasion de la vie privée
Dans sa lettre, elle décrit le calvaire qu’est devenu son quotidien après la mort de son fils. Un véritable harcèlement. Elle raconte que des hélicoptères tournaient au-dessus de leur maison, que des médias sont venus frapper à sa porte. Pire encore, des inconnus sont venus chez elle pour « prier sur la maison », des voitures passaient et repassaient devant chez elle avec des caméras. Une invasion de sa vie privée au moment où elle était la plus vulnérable.
Conclusion : le droit de pleurer en paix
Selon la source : unilad.com