C’est une de ces histoires qui semblent trop folles pour être vraies, et pourtant, elle est bien réelle. Un homme, père de famille, se retrouve seul, mutilé par un ours et au bord de la mort. Alors qu’il est prêt à abandonner, c’est la chose la plus improbable qui va lui redonner la force de se battre : une chanson pour enfants que tous les parents connaissent par cœur. Voici le récit incroyable de Jeremy Evans, dont la vie a été sauvée par ‘Baby Shark’.
Une rencontre qui tourne au cauchemar
L’histoire se déroule en août 2017, dans les montagnes Rocheuses au Canada. Jeremy Evans, alors âgé de 39 ans, était parti en randonnée. Il s’arrête un instant pour observer des moutons quand il remarque un ourson non loin de là. L’instant d’après, il entend une branche craquer. Une ourse grizzly de 135 kilos surgit de nulle part. La suite est d’une violence inouïe. Comme il l’a raconté au *Daily Mail*.
Plongé dans le désespoir le plus total
Gravement blessé et pensant sa fin venue, Jeremy, dans un moment de désespoir absolu, a tenté de mettre fin à ses souffrances avec son fusil. Mais l’arme n’a pas fonctionné. En essayant de la réarmer, un coup est parti accidentellement, le manquant de peu. Le choc de cette expérience l’a fait tomber et il a dévalé une pente sur plus de 60 mètres pour atterrir au fond d’un ruisseau rocheux.
Un adieu qui ne parviendra jamais
C’est là, au fond de ce ravin, seul et en sang, que Jeremy a sorti son téléphone. Convaincu qu’il allait mourir, il voulait envoyer un dernier message, un adieu, à sa femme et à sa famille. Mais dans cette région reculée, il n’y avait aucun réseau. Ses messages ne sont jamais partis. C’était la dernière goutte d’eau, le sentiment d’être complètement coupé du monde et de ceux qu’il aimait.
La chanson qui a tout changé
Anéanti, il a décidé d’écouter un peu de musique, peut-être pour apaiser ses derniers instants. Il a appuyé sur la lecture aléatoire de sa playlist. Et la première chanson qui s’est lancée était… ‘Baby Shark’. On pourrait croire à une blague cruelle du destin. Mais pour Jeremy, cette chanson a eu l’effet d’un miracle. Elle lui a instantanément rappelé sa petite fille, qui l’écoutait tous les soirs avant de s’endormir. Cette pensée de sa famille, de sa femme et de son enfant, lui a donné une volonté de vivre qu’il croyait avoir perdue.
Le combat incroyable pour la survie
Cette mélodie enfantine a agi comme un électrochoc. Poussé par l’image de sa fille, Jeremy a commencé à ramper pour sortir du ravin. Il a réussi à remonter jusqu’à un camping abandonné où il a griffonné une note pour expliquer ce qui s’était passé, au cas où il ne s’en sortirait pas. Puis, dans un effort surhumain, il a rejoint sa voiture et, malgré ses blessures atroces, il a réussi à conduire jusqu’à un autre endroit où il a enfin pu être secouru.
Une longue et douloureuse reconstruction
Transporté à l’hôpital, l’étendue de ses blessures a été révélée. Il a subi deux opérations majeures de 13 heures chacune, puis cinq autres chirurgies importantes et une quinzaine de procédures plus petites. Au total, il a eu besoin de 1 000 points de suture et 1 000 agrafes. La reconstruction a été physique, mais aussi mentale. L’attaque lui a laissé un stress post-traumatique sévère, déclenché par des choses aussi simples que le bruit de la glace qui craque ou l’odeur du sang.
Conclusion : une nouvelle mission dans la vie
Selon la source : unilad.com